(textes manuscrit – 26 sept. au 20 déc. 2019)
—> ajoutements, préambules, récit… de l’auteur et du scribe
(texte manuscrit – 26 sept. 2019 vers 18h)
De la mémoire du vivant
Ceci n’est pas un livre (dans le sens usuel du terme), mais une somme d’écritures disparates…
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(texte manuscrit – début oct. 2019)
Subsisteront encore quelques réminiscences d’un langage niais, venu de l’enfance.
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(texte manuscrit – 10 oct. 2019 entre 13h et 13h30)
—> ajoutements, de l’auteur et du scribe (A DEPLACER)
Entendu sur France Culture, « la grande table » à 16 minutes 30 : Avec Charles Dantzig
La donation d’un chant, la parole, la voix…
« Il n’y a qu’un seul auteur… il chante par diverses bouches et de diverses façon, et c’est le même, on ne le voit pas parce que son don (dos) jaillit de l’eau à des endroits différents comme d’une fontaine… »
« L’auteur a la vanité de penser qu’il est unique, qu’il porte une voie unique, mais en réalité nous sommes la continuation d’un chant qui a commencé il y a très longtemps, dans les plaines de l’Anatolie avec Homère, pour ce qui est des auteurs occidentaux ; et bien avant pour les auteurs chinois, par exemple, dont nous sommes la continuation d’un chant… et notre individualité n’est pas si importante, les frontières n’existent pas, à part en matière de langue, ce qui me semble pour moi mineur, mais de la même manière le temps n’existe pas en littérature, nous pouvons être aussi proches d’un écrivain latin de la décadence qu’un écrivain contemporain… »
« Ce mélange de la sensibilité que ne recherche pas la philosophie par exemple. Cette recherche, celle de l’auteur et celle du lecteur… c’est pénible d’avoir un “moi”. »
(texte manuscrit – 25 oct. 2019 au matin)
—> ajoutement, de l’auteur et du scribe
Réagir aux textes écrits du passé. Critiquer ironiquement des arguments auxquels je ne croyais pas, tentant de faire comme les autres. Je tentais en effet de me convaincre d’amour et de poésie, là, oui j’étais pauvre et sans envergure. Ma prose n’était pas encore trouvée et mes amours mal barrés si peu convaincus de cette manière de vivre où je n’y étais pas doué, j’ai tout laissé tomber (en abandonnant ses attitudes sans attrait) pour me préserver…
(texte manuscrit – 7 nov. 2019 à 18h30)
Du roman
Vous l’avez bien compris, cette forme narrative imite le roman, ou le racontement d’une histoire dans des méandres hors de notre portée, nous n’avons le talent ni la tentation de reproduire ce type d’expression sans appauvrir le discours. Évoluons donc au risque de nous tromper, de se perdre, trompons-nous s’il le faut, perdons-nous s’il le faut, c’est avancé tout de même !
(À compléter et à insérer dans « premièrement »)
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(texte manuscrit – 19 nov. 2019 à 21h30)
—> note
Toujours cette impossibilité de raconter véritablement une histoire, ne laisser que quelques bribes de-ci de-là sans pour autant arriver à les réunir. Rester dans l’impossibilité de raconter quoi que ce soit d’une histoire cohérente, d’un début, d’un contenu et d’une fin. Parce qu’il n’y a ni début ni fin, seulement un flux continu de ce qui vous vient. Ce racontement sera donc, dorénavant, cela. Trier ne sert véritablement à rien, sinon de m’embrouiller l’esprit inutilement (et les autres par la même occasion).
L’histoire sera fragmentée, en dehors des canons de la rhétorique du genre « littéraire ». La littérature m’emmerde, en fait ! Je n’ai qu’à sortir ce qui émerge de ma tête (me dis-je à moi-même), sans de plus amples soucis d’une concision qui ne viendra jamais.
(Vous lirez un texte à l’envers, à l’envers de sa chronologie : les derniers mots seront au début au lieu d’être à la fin, comme c’est d’usage.)
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(texte manuscrit – 20 déc. 2019 vers 18h35)
Je jette là cette parole, vous en ferez ce que vous voudrez, ce n’est plus mon souci, ce qui est dit est dit ; peu importe la forme, du comment on l’a mis le propos d’la vie. Eh bien, voilà, elle sourit à un quelconque imaginaire, là où l’a mise la parole démise, cette écriture devenue on ne sait plus trop, comme une ancienne réjouissance enlaidie par l’usure, s’adressant à qui, à quoi, je n’en sais rien et je m’en fous !
Mais allons, savez-vous ce que je cherche ? Cette recherche encore et toujours ; dites-moi quoi donc je cherche depuis toujours.