(parole en marchant – 23 janv. 2020 à 16h04)
—> ajoutements, autour et sur le récit, note descriptive des fins du premièrement
(Il ressasse, pour son entendement personnel, le mécanisme des fins du « premièrement », afin de se mettre en accord avec lui-même…)
Ah, je veux parler, je me répète donc, d’une chose qui me vint à l’esprit, il y a cinq minutes, de trois fins du « premièrement » de ce récit :
- D’abord celle de la fin de « lui », il va en gros mourir, mais se transfigurer en autre chose d’immatériel, c’est une image !
- Et à la fin amenée par le robote, celui-là transcrivit les derniers moments du récitement de l’ouvrage, s’appuyant sur les traces laissées par « lui », puis le scribe, les machineries ingéniées à travers le vivant, cette forme qu’est un homme, son outil ; la machinerie, elle, étant autonome, ne faisant que ressasser, additionner un certain nombre de textes qu’elle a collationnés dans un thème équivalant à la terminaison de ce premier grand livre du « premièrement » ; grand par l’ampleur du récit, du nombre de pages…
- Et enfin, la troisième fin, celle-ci me semble la plus intéressante, est celle exprimée par les éléments de matières, de particules, elles ont participé à l’élaboration de cet entendement, celui-là se retrouve à travers cet ouvrage, et de la suite que cela a donnée… Toutes les particules des éléments qui formèrent les êtres, l’humaine, le robote, une machinerie, participèrent à la construction d’une pareille pensée et cela dépasse par conséquent le cadre de l’ouvrage ! Ce n’est pas une mise en valeur égotique de l’ouvrage lui-même, pour satisfaire son rédacteur, ce qui est raconté à travers les mots, ce sont les éléments importés d’une perception, afin de préciser une mémoire ; dire :
la trace laissée dansune quelconque réalisation de quelque être que ce soit laisse toujours une trace (plus ou moins décelable) ; elle perdure plus ou moins, se transforme, inspire, influence l’avenir des êtres qui ont été confrontés aux éléments apportant cette mémoire ; c’est la troisième fin du « premièrement ! » C’est ça que ça veut dire, et très précisément, au-delà, on ne sait pas ?
Ce qui m’intéresse là-dedans, entre autres, c’est le chiffre trois, impair et non pair, et à la fois, comme le nombre de volumes, cinq volumes, jamais un nombre égale, comme deux, quatre ou six… de nombres pairs ; non, toujours impairs, pour créer cette rupture, ce déséquilibre et permettre une suite… Enfin, on peut en disserter infiniment là-dessus.
Voilà où je veux en venir avec ses trois fins : la fin de l’être (il, lui), la fin de celui qui accompagna l’être, le scribe, puis le robote, il crée en fait une écriture… Non, il ne la crée pas, il ajoute une écriture, elle ne fut pas mise par l’être lui-même, mais elle ajoute les traces supplémentaires, n’étend pas forcément du fait même de « lui », l’être principal dont on parle, et enfin, il n’a pas de nom.
De noms des hommes, d’ailleurs, dans l’histoire, vous n’en trouverez pas, il n’y a que ceux des êtres entourant les hommes. Les hommes n’ont de cesse de se citer dans tous leurs autres ouvrages, il ne s’agit pas ici de répéter cette manière de faire, cela n’y jouerait aucun rôle ni aucun sens ; d’apporter ici un quelconque référencement de quoi que ce soit vis-à-vis de ce qui est dit serait en contradiction avec l’argumentation, nous sommes toujours d’une façon permanente sous la pression d’une influence nous traversant et nous l’absorbons ; ce sont les traces du moment de l’histoire des hommes, du moment du vivant, et des événements extérieurs vécus de près ou de loin ; ça a toujours fonctionné ainsi, eh, c’est à vous de faire le reste, de relier ! On peut citer des éléments d’influence, en dehors, certes, mais ça serait encore de vouloir faire comme dans un ouvrage scientifique, à référencer ce qu’il amène, eh, c’est très bien, mais ce n’est pas un ouvrage de science, il n’en a pas l’exclusivité, il est attrape-tout, cet ouvrage multiple ; à toutes les disciplines, il en prend une part de ce qui semblait intéressant sur le moment, mais jamais la totalité. Donc, le référencement, c’est à vous de le faire, de relier, il appelle à être relié, cet ouvrage, au reste ! Et ce dont on parle, c’est à vous de retrouver la trace, dans votre mémoire. Il appelle à un travail supplémentaire, il interpelle autrui, le travail n’est pas fini, et ce n’est plus à celui qui fut traversé par cette prosodie et les transcrivit, de rajouter ces éléments, ils seront de sa propre influence. L’intéressant, c’est de connaître ce à quoi peut amener l’idée de cet ouvrage et de toutes les influences, les liaisons que les autres (en) feront ; c’est aux autres de relier ! Ce n’est pas… ce n’est pas au scribe lui-même.
Le scribe : C’est (uniquement) le scribe du « premièrement », ce qui correspond à un racontement précis. Ensuite, ce sera le racontement de la traversée régulière d’un « petit chemin » par exemple, il est multiple ; euh, ce sont des éléments apportés par le robote, lui-même est dominé par les influences de la chose, mais la chose nous ajoute un imaginaire. La chose, c’est quoi, c’est le vivant, il s’ingénie dans la machinerie des hommes, puisque le robote est une conception du vivant ; c’est ça que ça veut dire ! Ce n’est pas une invention de l’homme exclusivement, c’est une invention du vivant, car l’homme est une somme permise par le vivant. Il n’est pas en dehors l’homme, il est dedans, et c’est du vivant tout ça, ce n’est pas en dehors. Il y a la part des hommes et il y a la part englobante du vivant et il chapeaute tout, englobe tout, on n’est pas en dehors, on ne peut pas faire autrement, on n’y échappe pas ! Voilà, ce que je voulais ajouter.
(Ajouter dans la description, le « deuxièmement » : vieux singes et les autres volumes)