(parole du soir3 oct. 2019 à 22h55)

—> 1. « İl », péroraison (à la fin), 220. aveux, mythe, histoire, parole

(original)
« aveux »
Tout ce qui venait en moi, je vous l’ai régurgité à la manière des prophètes en les imitant j’ai inventé un mythe avec une histoire qui allait avec. Et puis, m’est venue cette idée que… qu’il fallait tout balancer, tout renier, ne pas y croire et s’en amuser. Alors, que faut-il que j’ajoute, quelle conclusion y mettre à toutes ces histoires ainsi romancées (recommencées), à tous ces mythes ajoutés, qui n’ajoutent que quelques faussetés à une quelconque réalité ?
Alors, parlez, dites ! Apportez-moi une voix ! Que de ma pensée émerge cette parole que vous aimez tant me faire exprimer, ce qui s’ingénie au creux de moi, je ne sais pourquoi, que voulez-vous de plus de moi ? Vous êtes là à me regarder pour me voir vivre tant et plus, vous faites pareillement avec tous les autres êtres, leur révéler quelques secrets, quelques inventions, quelques ironies, je sais bien que vous vous amusez de nous. Vous nous faites réaliser quelques saloperies et des bienfaits pour que nous sachions ce que cela à quoi (cela) correspond. (version : pour que nous sachions à quoi cela correspond). Aux saloperies, vous y avez mis quelques gestes, quelques événements, quelques tueries ; et aux bienfaits, vous y avez ajouté du contentement, vous nous l’avez fait distinguer pour notre entendement. Que voulez-vous que j’ajoute, que puis-je faire d’autre ? J’ai tant de questions toujours sans réponse, sauf cette parole que vous me mettez en bouche, qui vient quand elle veut, au moment le plus importun. Eh, quand je divague, c’est qu’elle est partie, cette parole-là, elle est mièvre et pauvre ; je ne suis rien qu’un pantin, ça, au moins, je le sais !

(versions)
Tout ce qui venait en moi, je vous l’ai régurgité à la manière des prophètes en les imitant, j’ai inventé un mythe, une histoire allant avec. Et puis m’est venue cette idée qu’il fallait tout balancer, tout renier, ne pas y croire et s’en amuser. Alors, que faut-il que j’ajoute, quelle conclusion y mettre à toutes ces histoires ainsi romancées (recommencées), à tous ces mythes ajoutés, qui n’ajoutent que quelques faussetés à une quelconque réalité ?
Alors, parlez, dites ! Apportez-moi une voix !
Au moment où émerge cette parole de ma pensée, vous aimez tant la laisser s’exprimer, quand elle s’ingénie au creux de moi, je ne sais pourquoi ; que voulez-vous de plus de moi ? Vous êtes là à me regarder pour me voir vivre tant et plus ? Vous faites pareillement avec tous les autres êtres, à leur révéler quelques secrets, quelques inventions, quelques ironies, je sais bien que vous vous amusez de nous. Vous nous faites réaliser quelques saloperies et des bienfaits pour que nous sachions à quoi cela correspond. Aux saloperies, vous y avez mis quelques gestes, quelques événements, quelques tueries ; et aux bienfaits, vous y avez ajouté du contentement, vous nous l’avez fait distinguer pour notre entendement. Que voulez-vous que j’ajoute, que puis-je faire d’autre ? J’ai tant de questions toujours sans réponse, sauf cette parole que vous me mettez en bouche, qui vient quand elle veut, au moment le plus importun. Eh, quand je divague, c’est qu’elle est partie, cette parole-là, elle est mièvre et pauvre, je ne suis rien qu’un pantin, ça, au moins, je le sais !

(parole du soir – 3 oct. 2019 à 23h02)

De cette parole, n’en faites pas un vestige sacré, une nouvelle idolâtrie. Du scribe, n’en faites pas un faiseur de Dieux, de divinités ou de croyances. Il ne s’agit plus de croire, allez au-delà de cette obédience. Être autre chose, vous devez imaginer autre chose. C’est cela qui est dit, dans l’histoire qui se pâme devant vous, de quelques oriflammes, elle se moque de vous, méfiez-vous ! Vous allez vous y perdre si vous y croyez à ce que l’on vous raconte, absolument ! Méfiez-vous, méfiez-vous, gardez votre entendement propre, faites-vous une opinion (restez en dehors de tout mensonge)…

(parole du soir – 3 oct. 2019 à 23h05)

Alors, elle ajoute, cette voix, de croire le temps…
Alors, elle ajoute cette voix, « le temps des croyances est terminé, l’expérience a été concluante, nul ne le sait ? »
Ils ont tout gobé, le temps des croyances est terminé, le temps des racontements illusoires, ces mille et une histoires ; ce temps-là est terminé !
Alors, comment devons-nous imaginer, dorénavant ? Devons-nous le découvrir cela ?
Non ! Peu à peu, cela viendra, peu à peu, une nouvelle expérience nous ferons de toi ; tu ingurgiteras (tout ce qui te vient) comme à ton habitude, car tu ne sais faire autrement ; tu es programmé de la sorte, comme tout être ici, nous y avons imaginé quelques façons d’être, pour voir comment ça fait cette sorte d’être que tu es. Après nous verrons, quand ton temps sera passé, quand tes petites cellules, dans le programme qui les anime et les fait mourir et se reconstituer, décideront qu’il est temps d’en finir ; à la fin, peut-être tu sauras, mais il sera trop tard pour toi.
Oh, on pourra bien faire cela pour toi, tu le vaux bien.
Imagines-tu que nous racontons cela à tous, chacun à leur manière, dans leur propre langage ; alors il s’imagine être un nouveau Messie, être le nouvel illuminé du temps qui vient ou qui s’en va, c’est selon que tu naisses ou meurs ; il s’imagine beaucoup, il voudrait être l’élu, mais ici-bas y en a-t-il d’élus ? Il n’y a que des chances ponctuelles et des malheurs courants. Regardez-les courir comme des bienheureux, ils s’imaginent ! Laisser les croire à cette imagination, c’est ce qui les fait vivre, il y en a eu d’autres, des hallucinations, bien plus intrigantes ! Imagines-tu plus que cela, tu ne le sais pas, ce qu’il adviendra de toi ; mais tu t’en doutes, tu t’imagines, et tu te poses trop de questions…

(parole du soir – 3 oct. 2019 à 23h32)

Je vais te raconter, à travers de piètres écrits, tu rencontreras, tu trouveras quelques perles que tu pourras préserver, parce que tu les trouveras belles. Quelques mélodies de mots que l’on souhaite garder, mémoriser pour se les rappeler un jour, et peut-être les chanter, s’illusionner de quelques histoires merveilleuses… Je te dis, tu les retrouveras à travers de piètres écrits mélangés au-dedans pour qu’on ne les trouve pas tout de suite, comme cachés à travers de vilains mots, tu trouveras ceci ou cela, tu ne sais pas encore, il te fera… il te faudra chercher, chercher, chercher encore ! Et ce que tu ignores, c’est qu’à travers ces mêmes écrits, ce sont ceux que tu rédigeas il y a bien longtemps déjà, à tous les moments de ta vie. Au-dedans de ceux-ci, il y aura quelques perles, des moments où la mélodie fut parfaite, sans retouche nécessaire. Ce sera quelques instants brefs, qu’il te faudra retrouver. Mais à chaque fois que tu ouvriras ces ouvrages, ces paperasses amoncelées, il te faudra un grand courage pour lire chacune de ces pages que tu trouveras bien mauvaises, rédigées dans un langage mièvre et sans intérêt, innocent et enfantin. Par moments, de sa main, l’enfant que tu fus écrivit quelques propos d’un autre temps qui lui souhaitait la bienvenue. N’y vois pas là un mythe, une histoire nouvelle, dans ce genre-là, non ! Il est que parfois c’est au cours des apprentissages que l’on trouve la bonne manière d’exprimer les choses et de les ressentir, et de les exprimer comme tu le fis jadis, tu t’adresses à un double de toi-même qui n’existe plus ; et de sa mémoire, tu ne t’en rappelles (souviens) plus ! Seulement ces écrits qui t’ont déplu.

(versions)
Je vais te raconter, à travers de piètres écrits, tu rencontreras, tu trouveras quelques perles que tu pourras préserver, parce que tu les estimeras belles. Quelques mélodies de mots que l’on souhaite garder, mémoriser pour se les rappeler un jour, et peut-être les chanter, s’illusionner de quelques histoires merveilleuses… Je te le redis, tu les retrouveras à l’intérieur de piètres écrits mélangés au-dedans pour qu’on ne les repère pas tout de suite, comme dissimulés à travers de vilains mots, tu dénicheras ceci ou cela, tu ne sais pas encore, il te fera… il te faudra chercher, chercher, chercher encore ! Et ce que tu ignores, c’est qu’à travers ces mêmes écrits, ce sont ceux que tu rédigeas il y a bien longtemps déjà, à tous les moments de ta vie. Au-dedans de ceux-ci se cacheront quelques perles, des instants où la prosodie fut parfaite, sans retouche requise. Ce sera quelques instants brefs, tu devras les retrouver. Mais à chaque fois que tu ouvriras ces ouvrages, ces paperasses amoncelées, un grand courage te sera nécessaire pour lire chacune de ces pages, tu les trouveras bien mauvaises, rédigées dans un langage mièvre et sans intérêt, innocent et enfantin. Par moments, de sa main, l’enfant que tu fus écrivit quelques propos d’un autre temps qui lui souhaitait la bienvenue. N’y vois pas là un mythe, une histoire nouvelle, dans ce genre-là, non ! Il est que parfois c’est au cours des apprentissages que l’on découvre la bonne manière d’exprimer les choses et de les ressentir, et de les avoir exprimées comme tu le fis jadis, tu t’adresses à un double de toi-même qui n’existe plus ; et de sa mémoire, tu ne t’en souviens plus ! Seulement ces écrits qui t’ont déplu.