(parole entre deux sommeils – 12 déc. 2019 à 01h54)

—> 1. « İl », livre 2, 090. souvenirs de traces…

Ah oui, j’avais oublié ce pour quoi je vis, la trace laissée…
La trace que j’ai laissée, j’avais oublié ce pour quoi je vis…

(texte manuscrit – 18 déc. 2019 dans la journée)

—> 1. « İl », livre 2, 090. souvenirs de traces…

Hominidé hominidae,
Racontez-moi ça !
Que faites-vous là ?
Eh bien, j’invente ! Ou du moins, je le crois… À moins que l’on m’invente toutes sortes d’imaginations (à mon insu) sans y trouver à redire (sans que j’y trouve à redire).
C’est peut-être ça ?
Voilà, une fleur détachée coule sur le fil de l’eau.
Comment vous raconter le mythe de ma joie ? Je ne sais par où commencer.
La naissance d’une mémoire de surface, superficielle, facile à retenir, bien mieux que toutes ces traces physiologiques, ces tracas de ma physiologie embarrassante et multicellulaire, c’est inscrit dans l’annuaire, vous savez l’opuscule où l’on recense toutes les sortes d’existence sans en oublier aucune, la trace laissée s’en trouve noyer dans les innombrables marques qu’elles ont laissées, toutes les traces cohabitant avec la mienne…