(texte (??) — 24 oct. 2016 à 20h26)
À propos de transmettre une connaissance, si nous en réalisions une critique, sur la façon dont certains la répandent maladroitement ou pire suscite un désagrément à cause de certaines manières détestables…
Si tout le monde copie chacun, c’est que l’information se transfère, et de plus, si la souvenance ainsi diffusée ressort, revient à l’esprit de celui qui apprit des autres, de manière innée, c’est parfait, le message est acquis !
Dans un discours, quand celui qui vous cause ne cesse de citer des auteurs à chaque mot, sans en détailler au minimum, un résumé de leurs travaux et vous abreuve de références ennuyeuses, que l’on doit avoir avec soi, un dictionnaire encyclopédique pour comprendre ce qu’il veut bien dire ; cette fainéantise de l’esprit à ne pas décrire le concept exprimé de leurs auteurs, de courts exergues ou d’explications sommaires, mais ne faire que les citer s’avère fatigante, voire exaspérante.
Un savoir, s’il est bien acquis, doit pouvoir se résumer en de brèves phrases ; « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! », devrait apparaître comme la règle d’un bon vulgarisateur. Une connaissance ne représente d’intérêt que si elle est bien comprise, peu importe son géniteur, elle n’a vraiment d’utilité que si son assimilation l’a rendue instinctive et intégrée à son essor ; qu’elle revienne à l’esprit quand la chose demande à être exprimée et qu’il ne soit pas à chaque fois nécessaire d’en citer son inventeur, c’est fatigant ; ce ne sont que des mots, pas les faits qu’ils représentent ni l’objet qu’ils nomment ou décrivent. L’information bibliographique devrait rester annexe, secondaire, en bas ou à la fin du texte, son intrusion au-dedans, perturbe inutilement la compréhension du discours.