(texte manuscrit – 2 août 2019 à 11h00)

—> texte manquant de dynamisme, expressions trop attendues ?
—> 1. « İl », labyrinthe,
009. discussion avec « lui »

Discussion avec « lui »

L’on ne parle pas d’eux sinon en les méprisant, cela ne va pas les intéresser évidemment. Il faudrait parler tout de même un peu d’eux, sans les sermonner à chaque fois, sinon ils ne liront pas !
Mais oui ! Ma foi, c’est peut-être une bonne raison, mais, vous ne savez pas, je n’écris pas pour eux, sans façon, je me fous éperdument de ce qu’ils liront en bien, en mal ou sans raison. J’écris, vous le dirais-je jamais assez, pour aucune gloire ni reconnaissance ; je n’écris qu’à la demande de ce qui me le demande, justement ; un scribe (innommé) obstiné je suis, voilà ce pour quoi je suis né. Et vous voudriez me faire la leçon, me dire « ce n’est pas bien de dénigrer autant son espèce, elle a tant fait pour que tu deviennes ce que tu es », c’est ça ? Vous rigolez, j’espère ? Je n’attends plus rien, c’est fini ! Ni espoir ni désespoir, je déverse ma prose à cause d’un contrat au creux de ma génétique ; il me le demande, il m’en prit ! Impossible de se dérober ! Ils ne comprendraient pas si je le clamais en public. C’est un récit privé ; qu’il le reste ou devienne lisible après en avoir terminé avec lui, cela me sera égal, ni à dire « c’est moi qui l’ai rédigé ce récit-là ! » Ne me préoccupe guère, parce que je m’en fous…

(texte manuscrit – 4 août 2019 à 20h30)

—> 1. « İl », 009. (à insérer dans le texte)

Discussion avec « lui » (suite)

De tout cela, pour les hommes, cela ne vaut rien, mais pour moi c’est toute une somme, et c’est bien suffisant ; je n’écris pas pour eux, mais pour au-delà d’eux ! Pour cette raison évidente, je n’en attends aucune reconnaissance, aucun don, aucune justice, aucun pardon, aucun préjudice, c’est inutile, c’est au-delà des mots, au-delà j’y suis déjà un peu, poursuivons ! Allons voir au-delà d’eux !
Belle histoire au creux de ma mémoire, viens-t’en te ramener tout le temps.