(parole en marchant – 06 févr. 2020 à 13h54)
(en deux parties)
—> 1. « İl », prolegomena, labyrinthe, 007. [i] début, « j’ai gardé un peu de cette terre d’où je suis venu… » (ajout)
—> 1. « İl », prolegomena, dans les rêves : 012. [t b] tourments et tentation du voyage, « ce souvenir d’emporté un bout de la terre de ses débuts… » (ajout)
(souvenirs du pays d’où l’on revient)
À transposer et inséré dans (labyrinthe étroit) et partie boîte d’amulettes au début de « dans les rêves, il se souvient… »
(original)
Dans une petite boîte d’allumettes, en revenant de celui-ci, je ramenai (rapportai) un peu de cette terre de ce pays où je suis né.
(deux oiseaux l’entendent et l’écoutent, ils lui rappellent « raconte, raconte, que dis-tu, que dis-tu ? » en langage oiseau)
1’26
En partant de ce pays, je ramenai (rapportai) dans ma poche un peu de cette terre (elle resta dans ma poche tout le long du voyage de retour, au pays de mes ancêtres)… À travers le voyage dans une machine volante, je ramenai (rapportai) un peu de cette terre, de ce pays où je suis né réellement, et je la mis, arrivé à bon port, dans une petite boîte d’allumettes maintenant oubliée * ; mais je le sais, si celle-ci fut détruite, et la terre avec (éparpillée), elle se répandit dans (sur) la terre où je vis dorénavant, à défaut d’être celle de quelques ancêtres, elle (cette dernière) n’est pas le véritable lieu où je naquis, même si physiquement ce fut bien le cas, l’esprit, l’être, naquit là-bas (dans ce pays lointain) d’où je partis (suis revenu) ; ce pays lointain, dans l’hémisphère sud de la terre où je naquis d’un geste impromptu, qui m’assaille toujours aujourd’hui et qui a formé (conditionné) l’être que je suis, c’est ça que je veux dire et pas autre chose…
* En tentant de me souvenir, il se pourrait bien, d’avoir déversé moi-même le contenu de cette boîte d’allumettes quelque part, sur un sol emblématique, en guise de symbole et sans cérémonie ; mais où elle fut déversée, de ça, je ne sais plus ; peut-être, au creux d’un rêve ou deux, me reviendra ce moment, pour me souvenir un peu…
(version)
Dans une petite boîte d’allumettes, en revenant de celui-ci, je ramenai (rapportai) un peu de cette terre de ce pays où je suis né.
(deux oiseaux l’entendent et l’écoutent, ils lui rappellent « raconte, raconte, que dis-tu, que dis-tu ? » en langage oiseau)
1’26
En partant de ce pays, je ramenai (rapportai) dans ma poche un peu de cette terre (elle resta dans ma poche tout le long du voyage de retour, au pays de mes ancêtres)… À travers le voyage dans une machine volante, je ramenai (rapportai) un peu de cette terre, de ce pays où je suis né réellement, et je la mis, arrivé à bon port, dans une petite boîte d’allumettes maintenant oubliée * ; mais je le sais, si celle-ci fut détruite, la terre éparpillée, répandue sur les sols où je vis dorénavant, à défaut d’être celle de quelques ancêtres, elle (cette dernière) n’est pas le véritable lieu où je naquis, même si physiquement ce fut bien le cas, l’esprit, l’être, naquit là-bas (dans ce pays lointain) d’où je partis (suis revenu) ; ce pays lointain, dans l’hémisphère sud de la terre où je naquis d’un geste impromptu, qui m’assaille toujours aujourd’hui et qui a formé (conditionné) l’être que je suis, c’est ça que je veux dire et pas autre chose…
—> (version final du 17 févr ; 2020, 1er partie, avec 007.)
Oh, s’en aller, c’était préférable, tout autant fuir cette maladresse de débutant, je partis en effet ; j’ai gardé un peu de cette terre d’où je suis venu, comme un enfant tenant d’une main un père imaginaire, et de l’autre, enfouie au creux d’une de ses poches, emmêlée dans son précieux souvenir, ce sable d’une latérite rougeâtre, en avançant vers on ne sait quel avenir ; qu’en ai-je fait, je ne sais plus ?
—> (version final du xx févr ; 2020, 2e partie, avec 012.)
Dans sa tête des songes, son premier départ, ce souvenir d’emporté un bout de la terre de ses débuts, qu’il a déposée dans une petite boîte d’amulettes, dès son arrivée, mais où l’a-t-il mise ?