(texte manuscrit – 6 févr. 2020 à 10h47)
—> quatrièmement, évolution du robote
Du robote : une idée déjà vieille maintenant, voudrait que les robotes soient des machines appelées à dominer les hommes, comme des rivaux qu’on laisserait faire. Mais non enfin ! Derrière chaque réalisation il y a une intention, tout robote qu’il est, il sera toujours dirigé par quelques-uns, des humains désirant asservir une partie de l’humanité corvéable à merci, comme cela se faisait déjà à toutes les époques, sous diverses façons, l’esclavage ! N’avez-vous pas oublié ? Les ordres viennent toujours d’une minorité agissante, le robote devient un intermédiaire, un bouc émissaire sur qui l’on peut taper facilement et le maudire. On oublie ceux ayant apporté (inventés) et conçue la machine, et leurs intentions derrière, c’est toujours la même rengaine, le même défi, vérifier les autres hommes, les plus démunies, avec au centre de tout cela, un argument de choix presque indétrônable : l’argent, le fric, la monnaie… celle-ci, distribuée parcimonieusement à qui sait en user adroitement, accaparant toujours plus pour se protéger et croire par-dessus tout qu’en édifiant ce rempart monétaire nous n’aurions plus peur, finit les angoisses et le doute de l’erreur. Cette monnaie, un réceptacle contre la peur des déconvenues ; mais, oh, forces de l’ironie, un rempart de billets futiles virtuels ou physiques, alignant beaucoup de zéros après le chiffre premier, cela n’a jamais permis de se protéger contre les éléments d’une moindre tempête, tremblements terrestres, raz-de-marée ou tsunami, une pluie est une pluie, elle déverse tout ce qu’elle peut et si elle vous inonde à un moment, qui pourrait l’arrêter ? Quand le ciel déverse ses embruns (effluves) tant et plus, d’une pluie pour vous laver des offenses faites à votre nature oubliée, aucun robote ne pourra y remédier.
À moins qu’il se détache de vos obsessions, votre commandement, et soit construit en dehors des hommes, ni contre ni pour eux, dans une tentative de symbiose, comme celle observée dans une forêt en bonne santé, par exemple, là, probablement, pourrait se produire un nouvel entendement. Ce processus est peut-être en train d’émerger, aucun humain ne semble s’en apercevoir : un leurre gigantesque se propage savamment, notre raison va en prendre un coup, assurément !