(texte manuscrit – 23 mars 2020 à 1h20)

pour ilem

De boîtes en boîtes ouvertes (explorées), de couches en couches découvertes (dévoilées), d’enveloppes en enveloppes franchies (enlevées), de frontières en frontières traversées (franchies), de chemins en chemins parcourus (sillonnés), de mondes en mondes explorés, d’inattendus en inattendus subis (affrontés), comme de tout ce que l’on découvrira après et plus tard encore, non pas uniquement notre forme exclusive, notre être, notre personne, cela concerne toutes les existences subsistant sur cette planète, elles subissent le même sort que soit ; nous nous manifestons pourtant dans un soi multiple, un agrégat momentané de créatures, la plupart si minuscules, relié aux autres entités à cause d’une impossible survie sans eux, du plus infime des êtres au plus grand, ouvrir, franchir, parcourir la voie ou les voies d’une grande découverte, dans l’impossibilité d’une solitude véritable, chacun est multiple, fruit d’un montage en cours, un assemblage momentané qui ne durera que quelques dizaines d’années, se sentir de passage, de n’être probablement que de passage, de formes en forme, découvrir de multiples mondes, celui où nous sévissons fugacement en étend un parmi d’autres…

(version)
De boîte en boîte ouverte (explorées), de couche en couche découverte (dévoilées), d’enveloppe en enveloppe enlevée, de frontière en frontière franchie, de chemin en chemin parcouru (sillonnés), de monde en monde exploré, d’inattendu moment en inattendu moment affronté, comme de tout ce que l’on découvrira après et plus tard encore, non pas uniquement par notre forme exclusivement, notre être, notre personne, cela concerne toutes les existences subsistant sur cette planète, elles endurent le même sort que soit ; nous nous manifestons pourtant dans un soi multiple, un agrégat momentané de créatures, la plupart si minuscules, relié aux autres entités à cause d’une impossible survie sans elles, du plus infime des êtres au plus grand, ouvrir, franchir, parcourir la voie ou les voies d’une grande découverte, dans l’impossibilité d’une solitude véritable, chacun est multiple, fruit d’un montage en cours, un assemblage momentané qui ne durera que quelques dizaines d’années, se sentir de passage, de n’être là que temporairement, de formes en forme, découvrir de multiples mondes, celui où nous sévissons fugacement en étend un parmi d’autres…