(texte manuscrit – 5 avril 2020 à 13h15)
—> 1. « İl », peregrinatio, livre 3 : 117. [B] (bureaucratie ou l’art de noyer le poisson), les droits que l’on se donne
les droits que l’on se donne
Critiquer la « déclaration des droits de l’homme ? »
C’est critiquer la « déclaration des droits que l’on se donne ! »
Mouvement dit « humaniste », égocentrique, visant à se libérer de sa propre oppression, ou de l’oppression d’une minorité dominatrice contre la majorité. Volonté de l’espèce de se réguler, de limiter les excès de sa propre volonté d’exploiter les moins nantis, les moins favorisés, ces derniers étant les plus nombreux.
De déclarer des droits et devoirs à sa propre espèce, dans l’ignorance totale des autres vivants. Ces derniers étant considérés comme appartenant de près ou de loin (à travers la propriété, le territoire et ses frontières) à l’hégémonie des hommes. Dans ce registre, à travers ces droits attribués à eux-mêmes, il y a une volonté de vouloir accaparer le monde, adoptant ce réflexe primitif de l’animal prédateur édifiant des territoires, des zones.
de la preuve de soi
De plus, dans l’impossibilité d’établir une confiance entre eux, ils ont besoin de s’identifier formellement en donnant un « nom », une « étiquette » à chacun. Mais ce contrôle ne s’avère pas suffisant, depuis quelque temps (un siècle ou deux), chaque individu doit posséder sur lui un document attestant de son existence : une pièce d’identité, un passeport, un laissez-passer, une attestation d’existence… essentiellement un document de papier « prouvant » qu’il existe vraiment. Mais cela ne suffit toujours pas. Dans cette volonté à accaparer encore plus (une tare véritable, diront quelques contestataires), la nécessité, aujourd’hui, de contrôler la véracité des documents d’identité, attestant de sa propre existence (à cause de la fabrication frauduleuse de faux documents) ; cela est immédiatement contrôlé à travers l’accès électronisé de registre robotisé tout autant, ou y est collationné toutes les informations de l’individu censé exister ici. Pour résumer, ces informations décrivent son nom, son étiquette, patronyme de famille, nom personnel intime, sa nationalité (celle du clan, du territoire), là où il est né, la date de naissance indiquant son âge, le lieu où il réside, là où il est censé habiter, l’ayant déclaré au moment de l’élaboration du document identitaire, ses signes distinctifs, sa taille, son poids, couleur des yeux et photographies du visage, ainsi que le code d’estampillage social pour la sécurité médicale et la retraite de ses vieux jours s’il a la richesse de cela, payer d’avance. Enfin, si tout cela existe, reste lié au clan, au territoire, au pays dont il doit dépendre, cette règle devient une loi indéfaisable de leur foi. Tout cela lui autorisant des privilèges de soins médicaux, aux dépens des étrangers, des autres « clans ».
Bientôt, le code ADN de chacun sera ajouté à cette identification, inclus dans les registres de la mémoire centrale électronisée du « clan » auquel il est censé appartenir, le pays où il sévit.
Ajoutons ce suivi presque approuvé, du déplacement de chacun, dans un territoire ou un autre, ceci, à des fins marketings (marchandes) ou policières, autoritaires, des contrôles à cause de craintes ; en cas d’insurrection, contrôler la masse, le peuple, le superflu, les inutiles…
La peur des autorités est telle, qu’elles désirent avoir la possibilité de réagir vite en cas d’émeutes, avant le renversement de leurs pouvoirs. Tout cela sous le couvert de « droits de l’homme », en fait le droit qu’ils se donnent, à dominer le monde, la planète. Des droits régis par des accords « moraux », seulement des droits accordés unilatéralement pour eux seuls, afin de régimenter la terre, et ses habitants. L’espèce a acquis ce comportement à s’exploiter elle-même dans des éruptions d’égo de quelques-uns, de ces individus voulant dominer de plus en plus partout. Mais quelle peste ont-ils attrapée, les hommes ?
(ajout du 18 avril 2020 vers 15h34)
—> relier à philosophia vitae
Qui, quoi, les faits s’affronter autant, quelles chimères les animent tant ? Est-ce des clans ordonnés par les procaryotes de notre corps, s’affrontant à l’aide de ces géants eucaryotiques ; tenant la bride de chacun d’eux, ces êtres infimes très nombreux au dedans de nous, dans un leurre immense, ils régimentent tout de nous ! La moindre cellule vivante, la moindre digestion, la moindre rouspétance de nous, serait l’expression de chacune d’elles, ces bactéries parfois rebelles, de nous ou d’elles, qui obéit ? Qui a autorité, qui a droit de vie ou de mort sur l’un ou l’autre, le savez-vous ? Le plus malin est au creux de vous, l’objet de vos tourments, souvent ! Vos humeurs, votre terreur, votre fougue, elles savent tout de vous, puisque votre existence n’est permise que par l’assemblage d’une multitude pour former cette chimère multicellulaire, l’holobionte de vos salons, c’est vous !