(texte manuscrit – 12 mars 2020 à 17h10)

—> 1. « İl », livre 3, de la richesse, 115.

Image d’un pédant précieux

Il « causait » comme ça d’un ton très léché, un aristocrate de la langue, bien qu’ils fussent pauvres et démunis. Il se prétendait d’une richesse incommensurable pour ameuter les foules et les envieux, ce qu’il savait hardiment provoquer au sein des foules ordinaires. Mais, ce danger de la convoitise, il l’étouffait très vite en finissant toujours par une phrase de ce type « ma richesse, en effet, elle est bien grande quant à son montant, sa préciosité, sa valeur trébuchante, elle reste bien vague, elle n’est que spirituelle, d’esprit et de langage. Vous me tuez pour tout prendre et vous perdez tout aussitôt à s’y méprendre, vous ne pouvez garder tout sans me distendre ou me tuer ; de mon esprit, alors, vous n’aurez rien emporté ; sinon le souvenir de ma voix, mon ton, ma hardiesse à vous défier et mon cri au moment de mon trépas, emportant toute ma richesse dans le son de ma voix, sans un merci, cette fois… »