(parole en marchant - 12 juill. 2017 à 19h36)

—> À l’époque de ce récit, l’écriture du « premièrement » n’étant pas terminée, la notion née sous le vocable « İpanadrega » n’était pas encore bien comprise, son véritable sens se révèlera courant 2018, au moment de la rencontre avec ce peuple « innommé »…

İpanadrega a été inventé à partir de la réalisation de ce geste… Oh euh ! L’imagination de cet acte par cet enfant de trois ans qui lâche (lance) cette ferraille sur une petite fille, au risque de la tuer ! Cela va faire naître İpanadrega !

Il va créer un double, une sorte de psychose, une schizophrénie, entraîner une schizophrénie consciente, en plus, de deux êtres possibles : celui qui perd le souvenir de ce geste (pour la paix de ses méninges) et celui qui l’a en permanence en mémoire… İpanadrega est celui qui l’a en tête perpétuellement, et il en évolue différemment ; l’autre s’égare dans la nuit des temps, l’autre s’oublie de son oubli ; et au bout du compte, ne demeure qu’İpanadrega dans la narration, n’allez pas voir ailleurs ; et c’est ce cheminement-là qui devient intéressant, le reste, pfft ! reste la vie anodine d’un gamin parmi d’autres, absolument insignifiant ! Le seul qui ait du mérite c’est celui qui prend conscience de son acte, et c’est İpanadrega ! L’autre on l’oublie, il n’a pas d’importance, c’est un môme sans nuances. Dans son histoire, il se noie dans la multitude des humains et dont fait partie İpanadrega ; c’est ça qui semble accrocheur, là où subsiste un petit truc différent et c’est pour ça qu’il désire lui, qu’on raconte sa vague aventure ; ce qu’il amène, « moi j’ai perçu quelque chose, j’ai fait quelque chose, je suis né de quelque chose, cela m’a apporté un éveil et je veux en témoigner ! Quelque chose me dit que je dois en témoigner ! » Voilà ce qu’il ajoute, il ne rapporte pas autre chose ! Après, vous brodez, vous inventez, vous conciliez, comme vous pouvez, le reste, le reste n’a absolument pas d’importance et je n’en parlerais pas, parce qu’il n’y a rien à en dire… Le seul intéressé, c’est le personnage, c’est celui qui vit les choses, qui les expérimentent…

—> à revoir d’après version voix original