(parole en marchant – 6 août 2017 à 18h54)

—> 0. ὕλη, [ convention d’écriture ]
—> 5. ajoutements, autour et sur le récit

(version originale)

– Pourquoi les titres et les noms qui vous rattachent aux hommes, les laissez-vous toujours en minuscule ?
– Je mets des majuscules là où c’est nécessaire, pour affirmer là où c’est important ; la majuscule se place là où l’on parle de la chose, là où on exprime une idée, le reste, peut rester en minuscule, elle demeure un élément de politesse par rapport au sujet abordé dont on discute, ou les conventions courantes voudraient l’emploi de la majuscule, disons-le différemment, la minuscule minimise volontairement la priorité des objets habituellement citée en majuscule ; dans l’écrit, ce n’est pas les hommes qui sont mis en avant, c’est la vie ! Sauf si c’est un terme générique pour tous les êtres autres qu’humains, ils reçoivent une majuscule quand ils sont nommés, pour les noms scientifiques, le genre gardera toujours une lettre majuscule et la variété en minuscule, comme c’est d’usage ; dans le discours s’il s’agit de l’homme, des faits de l’homme, ils m’apparaissent en arrière-plan, ils deviennent secondaires, ils restent donc en minuscule… C’est un exprès aussi pour agacer le lecteur, perturber son égo.

Interview d’İpanadrega de lui sur des propos à transcrire :

– Mais pourquoi fîtes-vous écrire votre histoire alors que vous auriez pu le réaliser vous-même, et pourquoi utilisez-vous un intermédiaire ?
– Oh ! Je devais vivre certaines choses pour pouvoir en parler, et ma parole avait besoin d’être exprimée par quelqu’un d’extérieur, et non par moi-même, euh… je préfère dans l’argument une narration à la troisième personne plutôt qu’à la première ; « je » me semble régulièrement un peu prétentieux, et toujours, un élément de perversion, je ne suis pas « je » dans le récit, donc ce sera mieux de raconter autant que possible au troisième niveau.