(parole en marchant – 5 mai 2020 à 14h17)

—> 2. « petit chemin » : savoir partir ***
—> durée : 10’27
—> établir une version corrigée et augmentée, relier aux textes abordant les mêmes considérations.

(le chant des oiseaux est très présent, ainsi que le vent par moments, ils sont là pour protéger et englober son discours qu’il sait imparfait, à parfaire…)

(original)
Il faut savoir partir !
Qu’est-ce que vous entendez par là ?

de 0’08 à 0’14, le Pinson dans l’arbre réplique, un autre au loin répond…

J’entends que c’est une prise de conscience, d’un compromis à peser, un pour et un contre, et que par moments il vaut mieux savoir partir si l’on en a conscience. Pour moi, ce souci s’est posé depuis… très peu de mon avancée dans… dans mes âges adolescents déjà… Je reprends ! Pour moi, cela s’est posé très tôt où je me sentais inapproprié…

de 1’01 à 1’06, le Pinson ajoute, un Roitelet triple-bandeau, complète la mélodie, très haut perché…

… que ma vie n’allait pas se dérouler normalement, comme celle de ceux que je voyais autour de moi ; je sentais ma différence à un tel point que chaque jour, à peine avais-je dix-huit ans, je me posais (régulièrement) cette question de perpétuer ma vie ou de l’abréger vite fait ; les tracas, les affects que cela me posait et l’inadaptation de mon être, en comprenant comment je réagissais, me montrait une inadaptation non sereine ; il n’y avait pas trente-six manières de la résorber. Un jour, si vous êtes conscients de cela, il est important de savoir agir en conséquence et d’abréger une souffrance, si ce n’est une ; pour moi, ce n’en est plus une, c’est plus une indifférence, un ennui à perdurer ici, parce que de moins en moins je n’y ai l’opportunité d’ajouter une quelconque collaboration sereine avec autrui ; mon inaptitude à cela, maintes fois confirmée, me montra que je ne devais pas perdurer dans cette optique-là, de collaboration ; mais, si un jour je décidai de partir, un compromis laissa au creux de moi, par on ne sait quel opportunisme, probablement quelques éléments de programmation que le vivant opère sur ses progénitures, lui insinuer comme une compensation à son existence usurpée, de travailler à l’élaboration d’un récit, non pas de soi spécifiquement, mais, de l’expérience que l’on tire de sa présence sur ce sol, sur cette planète. Non pas d’en faire un jugement, d’en établir un jugement, ne pas statuer justement, témoigner ! Laisser au moins une trace suffisamment voyante pour qu’elle serve, non pas forcément d’enseignement, mais de point de vue qui peut aider à progresser. Une trace est toujours nécessaire, sans être forcément un enseignement à copier, ce qui me semble illusoire, il faut avant tout être soi-même, comme on le ressent. Non, il faut savoir partir sereinement au moment où on le souhaite, quand on estime la tâche terminée et que le reste de votre existence ne pourra qu’empirer dans des tracas inutiles pour vous et pour les autres ; si vous avez pleinement conscience de cela, alors, si c’est votre décision, partez sans autre forme de procès, allez-vous-en, quittez ce monde, et vous pourrez le faire sereinement. Le problème c’est qu’avec les hommes, autant ils sont capables des tueries les plus immondes, quand il s’agit de s’en aller, dans cette pleine conscience du désir d’en finir, ils tergiversent, sont confrontés à une pseudo-conscience qui les abuse, car elle est trop empreinte de traditions, de morale où l’on ne tue pas inconsidérément, l’être humain est sacré ! Bien sûr, si vous vous laissez aller à ces considérations-là, vous n’allez pas pouvoir atteindre (exprimer) votre geste sereinement, vous serez englué dans une morale qui n’est pas la vôtre, dans un choix qui n’est pas le vôtre, d’autant plus que (si) vous être relié aux êtres qui vous entourent. Quant à moi, ce fut le détachement qui me permit d’atteindre cette optique, ce choix ; ne plus s’attacher avec quiconque, ne plus avoir un affect démuni, comme je disais souvent, partir sereinement, quitter ce corps, peu importe la manière, le dissoudre, l’oublier et c’est tout ! Eh voilà, la chose faite, plus aucun discours possible ! il importe là, de trouver la manière et d’espérer que la nature des choses vous (y) aide suffisamment longtemps (à l’avance). C’est comme les moines dans les monastères des hautes montagnes sentant leur fin proche, vont s’isoler dans quelque cahute sans plus manger, respirer un minimum, sombré dans une somnolence, dans une méditation profonde jusqu’à l’extinction de soi, sans autre forme de procès. Ce savoir, nous l’avons tous, j’en suis persuadé (ce n’est même pas un savoir, c’est au niveau de votre conscience intime que cela se passe, c’est une pré-science que donne le vivant à ses progénitures, à un haut degré de la conscience de soi et de son intérêt à vivre…). Il est programmé au creux de nous par les principes mêmes du vivant qui, excusez-moi, mais en quelques milliards d’ans, a eu le temps de peaufiner le fonctionnement de chacun de ses êtres, de ses progénitures ; ne vous inquiétez pas là-dessus. Voilà, etc.
Comme le hasard des machines enregistreuses et de l’écoute n’ont plus d’énergie pour me permettre de parler suffisamment clairement, je me tais sur ce point, et (je) le reprendrait probablement un peu plus allongé (plus tard), en complément de ce qui a déjà été dit, pour peaufiner cette version que je viens de donner…

(version)
Il faut savoir partir !
Qu’est-ce que vous entendez par là ?
J’entends que c’est une prise de conscience, d’un compromis à peser, un pour et un contre, et que par moments il vaut mieux savoir partir si l’on en a conscience. Pour moi, ce souci s’est posé depuis… très peu de mon avancée dans… dans mes âges adolescents déjà… Je reprends ! Pour moi, cela s’est posé très tôt où je me sentais inapproprié, que ma vie n’allait pas se dérouler normalement, comme celle de ceux que je voyais autour de moi ; je sentais ma différence à un tel point que chaque jour, à peine avais-je dix-huit ans, je me posais régulièrement cette question de perpétuer ma vie ou de l’abréger vite fait ; les tracas, les affects apportés par cela et l’inadaptation de mon être, en comprenant comment je réagissais, me montraient une inadaptation non sereine ; il n’y avait pas trente-six manières de la résorber. Un jour, si vous êtes conscients de cela, il est important de savoir agir en conséquence et d’abréger une souffrance, si c’en est une ; pour moi, ce n’en est plus une, c’est plus une indifférence, un ennui à perdurer ici, parce que de moins en moins j’y ai l’opportunité d’ajouter une quelconque collaboration sereine avec autrui ; mon inaptitude à cela, maintes fois confirmée, me montra que je ne devais pas perdurer dans cette optique-là, de collaboration ; mais, si un jour je décidai de partir, un compromis laissa au creux de moi, par on ne sait quel opportunisme, probablement quelques éléments de programmation que le vivant opère sur ses progénitures, d’insinuer au-dedans de lui, comme une contrepartie, à une existence usurpée ; et de travailler à l’élaboration d’un récit, non pas sur soi spécifiquement, mais de l’expérience que l’on tire de sa présence sur ce sol, sur cette planète. Non pas d’en faire un jugement, d’en établir un jugement, ne pas statuer justement, témoigner ! Laisser au moins une trace suffisamment voyante pour qu’elle serve, non pas forcément d’enseignement, mais de point de vue qui peut aider à progresser. Une trace est toujours nécessaire, sans être forcément un enseignement à copier, ce qui me semble illusoire, il faut avant tout être soi-même, comme on le ressent. Non, il faut savoir partir sereinement au moment où on le souhaite, quand on estime la tâche terminée et que le reste de votre existence ne pourra qu’empirer dans des tracas inutiles pour vous et pour les autres ; si vous avez pleinement conscience de cela, alors, si c’est votre décision, partez sans autre forme de procès, allez-vous-en, quittez ce monde, et vous pourrez le faire sereinement. Le problème, c’est qu’avec les hommes, autant ils sont capables des tueries les plus immondes, quand il s’agit de s’en aller, dans cette pleine conscience du désir d’en finir, ils tergiversent pour aider à cela, et sont confrontés à une pseudo-conscience qui les abuse, car elle est trop empreinte de traditions, de morale où l’on ne tue pas inconsidérément, où l’être humain est sacré ! Bien sûr, si vous vous laissez influencer par ces considérations-là, vous n’allez pas pouvoir exprimer votre choix de départ sereinement, vous serez englué dans une morale et des choix qui ne seront pas les vôtres, d’autant plus si votre entourage vous relit intimement à des êtres. Quant à moi, ce fut le détachement qui me permit d’atteindre cette optique ; ce choix de ne plus s’attacher avec quiconque ni de se morfondre dans un affect démuni, comme je me plais souvent à le décrire, partir sereinement, quitter ce corps, peu importe la manière, le dissoudre, l’oublier et c’est tout ! Eh voilà ! La chose réalisée, plus aucun discours possible ! Il importe, là, de trouver la manière et d’espérer que la nature des choses vous y aide suffisamment longtemps à l’avance. C’est comme les moines dans les monastères des hautes montagnes sentant leur fin proche, ils vont s’isoler dans quelques cahutes sans plus manger, respirer un minimum, sombré dans une somnolence, dans une méditation profonde jusqu’à l’extinction de soi, sans autre forme de procès. Ce savoir, nous l’avons tous, j’en suis persuadé (ce n’est même pas un savoir ; c’est au niveau de votre conscience intime que cela se passe, c’est une prescience que donne le vivant à ses progénitures, à un haut degré de la conscience de soi et de son intérêt à vivre…). Il est programmé au creux de nous par les principes mêmes du vivant, excusez-moi, mais en quelques milliards d’ans, a eu le temps de peaufiner le fonctionnement de chacune de ses progénitures ; ne vous inquiétez pas là-dessus. Voilà, etc.

Comme le hasard des machines enregistreuses et de l’écoute n’ont plus d’énergie pour me permettre de parler suffisamment clairement, je me tais sur ce point, et (je) le reprendrait probablement un peu plus allongé (plus tard), en complément de ce qui a déjà été dit, pour peaufiner cette version que je viens de donner… (version : Comme par hasard la machine enregistreuse et de l’écoute n’a plus d’énergie pour me permettre de parler suffisamment clairement, je me tais sur ce point, et le reprendrait probablement un peu plus tard, dans un complément à ce qui a déjà été dit, pour peaufiner cette version que je viens de donner…)

Sonagrammes audiométriques :