(parole du matin - 30 oct. 2017 à 09h18)
Oui ! on sent comme une gêne à l’idée de consulter ce cheminement, de le parcourir en une lecture ordonnée ; on sent effectivement comme une gêne quand on interroge celui à qui l’on demande la tâche ; il apparaîtrait que celui qui a transcrit les paroles n’était pas le bon écrivaillon, il aurait dû prendre une autre personne plus digne d’intérêt, plus expérimentée, pour en réaliser l’écriture, de son histoire, de son transport… Il semblerait que l’écriveur ne relevait pas d’un choix des plus adéquats ; et puis İpanadrega s’en vient et ajoute : « n’écoutez pas ces mauvaises langues, le récit actuel me satisfait grandement, il entame tous les tempéraments du moment, tout ce qui doit être dit a été dit jusqu’ici, je n’ai aucune raison de ne pas en être satisfait, même si parfois quelques sauts d’humeur entachent nos relations, le parcours se poursuivra avec lui, même s’il s’égare, comme moi aussi… »
(ajout texte électronisé - 6 nov. 2017 à 14h52)
Autres gênes perçues : nous pourrions dire que c’est celle de l’intellectuel rompu à sa science qu’il a apprise à travers les chemins rituels de son art, et qu’il s’offusque que certains, n’ayant point suivi les parcours sanctifiés par les pairs, ceux qui n’arborent aucune actualité même dérisoire de leurs travaux non divulgués, voire même inexistants, puissent prétendre argumenter et contredire leurs propres discours. D’élaborer des définitions du monde à l’encontre de la raison habituellement proposée par la junte savante qui sévit sur place, en ce lieu, dans cette région, dans ce pays, dans cette communauté humanoïde, que sais-je encore ? Oui, de s’émouvoir que l’on se permette d’énoncer des allégations déraisonnables, d’une conscience mal structurée à leurs critères, bref ! Qu’ils n’utilisent pas les termes consacrés à la description des choses et s’égare en mélangeant les genres comme le fait celui-ci dont on voudrait bien parler (l’auteur de ce récit), qu’il mêle hardiment science et poésie et philosophie dans un onirisme décadent à leurs yeux, n’osent même pas lui répondre parce que pour eux, ce que celui-ci dit : c’est de la merde !
Au bout, ces hypocrites, faussement sages, pour ne pas blesser, évitent le personnage ennuyant, ne désirant, pour on ne sait quelle raison, ne rien lui dire, à cet être qui renie autant son humanité… Ça doit être probablement à cause de ça ?