(parole entre deux sommeils - 30 oct. 2017 à 2h52)

(original)

Ignore ce que diront les autres ;
mets ! ce qu’il te vient de mettre (naitre) ;
mets ! ce que l’on te dit de mettre ;
ignore ce que peut raconter… ce que peuvent raconter les autres,
ne mets que ce qui te vient à l’esprit de mettre,
n’omets rien ! Raconte tout ! ce qui te vient,
ne réfléchit pas inutilement, laisse allez cela viendra !
Ignore totalement la critique des autres, qui ne t’effleurera que peu ;
au ventre de toi, il y a ce vivant qui s’exprime
et dit tout ce qui lui vient, ignore la critique inutile…

(version d’essai)

Mets ce qu’il te vient ! De naître !
Ignore ni ne pleure le rire des autres.
Mets ! Ce qui te vient de l’être.
Mais ! Ce que l’on te dit du reste
encore si peu raconté,
que pourrait rajouter autrui,
fait donc ce qui te tient,
une envie de naître n’omet rien !
Relate tout ! Alors de qui ce lien,
ne réfléchit pas inutilement,
laisse aller ce rire que voilà !
Déplore oralement la critique des uns,
il t’effleurera peu le vent ;
au ventre de toi, existe, enivrant,
il s’exprime et vit ce qui vers lui dérive,
tire des bords vers la crique d’une île…

Ignore ce qu’écriront les autres.
Mais ! Est-ce bien au fait ?
Nais ! Ce qui te force à mettre.
Mets ! Ce long déni de l’être…

(parole entre deux sommeils - 30 oct. 2017 à 2h54)

Peu importe ce que vous direz, c’est une histoire qui me vient et je vous la raconte, c’est peut-être maladroit, je ne suis pas un écrivain, je vous récite ce qui me vient ; comment voulez-vous que je dise autrement cette histoire qui m’assaille, je vous la conte et c’est très bien, je ne peux refaire différemment, peu importe la hardiesse ou la maladresse, je n’en sais rien et je m’en fous, je n’y puis rien, je vous dis ce qui me vient, non ! je ne suis pas un écrivain.

(version)

—> version finale : 0. ὕλη, livre des préambules

Mets ce qu’il te vient ! De naître !
Ignore ni ne pleure le rire des autres.
Mets ! Ce qui te vient de l’être.

Mais ! Ce que l’on te dit du reste encore si peu raconté, que pourrait rajouter autrui, fait donc ce qui te tient, une envie de naître n’omet rien !
Relate tout ! Alors de qui ce lien ne réfléchit pas inutilement, laisse aller ce rire que voilà ! Déplore oralement la critique des uns, il t’effleurera peu leur vent que tu vois là ; au ventre de toi, existe, enivrant, il s’exprime et vit, ce qui près de toi dérive, tire des bords vers la crique d’une île…

Ignore ce qu’écriront les autres.
Mais ! Est-ce bien au fait ?
Nais ! Ce qui te force à mettre.
Mets ! Ce long déni de l’être…

C’est une histoire qui me vient ! Peu importe ce que vous direz, c’est une histoire qui me vient et je vous la raconte, c’est peut-être maladroit, je ne suis pas un écrivain, je vous récite ce qui me vient ; comment voulez-vous que je dise autrement cette histoire qui m’assaille, je vous la conte et c’est très bien, je ne peux refaire différemment, peu importe, la hardiesse ou la maladresse, je n’en sais rien et je m’en fous, je n’y peux rien, je vous dis ce qui me vient, non ! je ne suis pas un écrivain.