(parole en marchant – 21 juill. 2020 à 20h)

—> 2. « petit chemin » :
—> durée : 33’22

(Une légère brise rafraîchit la forêt, un vent venant du nord et au-dedans d’elle, un vieillard avance péniblement avec son bâton comme soutien pour son avancement lent, son corps usé refuse de plus amples progressions… Une oreille attentionnée remarquera un léger bourdonnement fluctuant par moments, ce sont les Moucherons de l’été en plein essor, ils ne cessent de virevolter autour du promeneur ; au bout de son bâton de marche, sous une bonnette noire, un appareil, ils appellent ça un transducteur acoustique, un microphone, il convertit les sonorités en pulsions électriques subtiles ; elles s’ajoutent aux vibrations de l’air mémorisées par la petite machine enregistreuse accolée à l’outil microphonique, elle capte ainsi tous les bruissements de la forêt et le son de toutes voix, qu’elle emmagasine au creux de la structure atomique conçue à cet effet, elle conserve l’information sonore du moment…)

Le vieil homme racontait à qui voulait bien l’entendre…
(pas très loin, une Tourterelle chante un air…)
Dans ce milieu qui est le vôtre, la nature, comme vous dîtes, qui est la même pour tous, il n’y a pas la nature des uns, la nature des autres, il y a ce milieu où vous existez et que vous appelez nature, sans distinction aucune il ne faut faire là-dessus… J’ai remarqué… j’y ai remarqué, au-dedans, un aspect étonnant ou du moins, disons-le autrement, compréhensible, évident ! Eh, quand on le remarque, suscite comme une adminéra… admiration de ce phénomène que nous appelons le vivant et qui nous maintient, nous permet de parler comme je vous parle et nous permet d’exister, évidemment !…
1’30 (plusieurs oiseaux s’envolent sans bruit, sur son flanc gauche, il les a surpris)
Ah, des oiseaux s’en vont, sans chanter, la chaleur les a abasourdis ; plus aucun bruit, seulement ce petit vent frais agréable du soir…
Je disais… plus vous intervenez au-dedans de votre milieu, sans tenir compte du monde qui vous entoure, des êtres autres que vous, plus vous aurez une organisation monolithique à votre seul avantage, ne relevant euh… la plupart du temps d’aucune poésie, un monde laid, désorganisé et non pérenne ; plus vous tenez compte des autres, autres que vous, autres formes que vous, plus vous verrez un monde harmonieux qui s’équilibre et qui tente à tout moment une symbiose, à la limite de rompre ! Je l’ai remarqué main… bien des fois ! par ma simple vision, par la simple sensation qui règne dans ce milieu. La forêt en est un des plus beaux exemples, quand on la laisse tranquille. Elle existait avant nous, et nous, tant que nous y faisions notre part et que nous étions… n’étions point aussi prédominant que nous le sommes aujourd’hui, notre part, aussi infime soit-elle (était-elle) ne perturbait pas les équilibres, mais plutôt complétait ces équilibres comme tout être ce complétait les uns les autres ; c’est peu à peu que notre émergence perturba un équilibre (fragile), parce que dans une forme d’égotisme outrageant pour survivre, une défaillance (du processus), certainement, nous n’avons pensé qu’à nous, à notre survie, parce que… avant, au début, nous étions craintifs…
4’16 (cette affirmation fait réagir un oiseau, « tuit tuit tuit tuit » au loin, comme s’il suivait le discours avec attention)
… et à force de se prémunir contre une nature hostile, prédatrice par moments, euh nous nous sommes euh… tellement recroquevillés sur nous-mêmes, eh, un hasard voulu que nous inventâmes des outillements suffisant pour nous défendre, ce que l’on appelle des armes, mais l’armement était autant contre nos propres rivaux de notre propre forme, autant que pour la chasse des animaux, les autres formes. Nous nous appelions plus animaux, animal, dans cette logique, nous nous affublons d’un autre nom…
5’21 (l’oiseau s’en amuse de cette distinction stupide à ses yeux…)
… qui nous distingue de la part animale…
5’27 (le criquet des bois, lui aussi rouspète bruyamment)
… alors que, dans la réalité des faits, nous sommes un complément, un des aspects de ce monde parmi d’autres, dans notre différence, seulement et simplement…

de 5’26 à 5’32, le chant d’un Pic noir au loin (vers 2 kHz), quand il module de la sorte, il peut être confondu avec les stridulations d’une Courtillière (la sonorité de cette dernière est plutôt continue avec des interruptions aléatoires, alors que le chant du Pic noir est pulsé et très régulier)…

Donc je disais, moins vous intervenez et plus vous tenez compte des autres, ne prenez que la juste part qui vous aide à subsister, sans tout monopoliser, là, vous aurez une réponse des autres…
6’22 (un bruit de déplacement suscite son attention…)
… qui, à leur manière…
Pourquoi vous arrêtez-vous ?
(chants de sauterelles par moments)
J’ai entendu quelques pas d’animaux qui me guettent ; des semblables à moi, ou ce qu’on appelle des bêtes ! Eh, des deux, qui est le plus bête, celui qui ne les voit pas, comme moi en ce moment, ou lui qui m’a vu depuis longtemps, il m’observe caché derrière un arbre, attendant que je passe ? Ils se méfient de nous et ils ont bien raison !
7’30 (nouveau cri d’oiseau)
Nous parlons, dans notre monde, d’une communion avec une quelconque religion, alors que cette religion, nous devrons… nous devrions la mettre ailleurs, en rechercher plutôt une communion avec les autres…
7’53 (l’oiseau braille ! Une légère brise monte part et revient…)
… avec le Geai, là, qui crie en ce moment, qui dit « j’ai j’ai j’ai ? »
Non ! il dit « attention ! » un holobionte bipède, un homme hominidéen… un hominidéen débonnaire, qui palabre tout seul, « un idiot certainement ? » se dit-il ; j’invente, évidemment, mais il n’a peut-être pas tout à fait tort, que sommes-nous, nous, de plus que lui, rien de plus qu’une différence, c’est tout, une seule (simple) différence nous distingue, dans notre forme et dans notre manière d’exister. Ce qui distingue chacun, c’est sa forme, son allure ! Elles sont parfois semblables, quand nous appartenons à une même lignée, mais la plupart du temps, les plus innombrables des êtres sont différents et d’une diversité incroyable, c’est ça le vivant ! Il y a des très grands, des moyens, comme nous, et des tout petits invisibles à la perception des plus gros comme nous, aussi. Et, nous sommes comme bâtis, téléguidés, quelque part, je l’ai déjà dit, par ces plus petits, qui sont partout en nous, qui sont l’essentiel du patrimoine génétique de notre être, et l’essentiel des amas moléculaires vivants qui nous constituent. Ah, nous nous sommes aperçus il y a peu, que cette proportion est de 2 % au niveau génétique et de 10 % au niveau cellulaire pour ce qui nous concerne, et dans des proportions analogues dans tout le monde Animalia ; les plantes, je ne sais (exactement), mais ça devrait être du même ordre ? En fait, la multicellularité n’est possible, que si elle est commandée (organisée) par des êtres unicellulaires qui sont aux commandes, car dans toute cellule vivante, elle possède en son sein, des cé… des êtres unicellulaires, des centrales énergétiques euh… comme cela est dit souvent, ce qu’on appelle les mitochondries, ne sont que des bactéries préhistoriques, anciennes, qui euh… ont migré dans la constitution de ce que nous sommes. Alors, vous allez dire, quand le vivant se réplique et produit un être multicellulaire, ces mitochondries, comment apparaissent-elles au sein d’un être multicellulaire (en gestation), est-ce que celles-ci sont inventées en même temps ? Ah ! ça, il faut demander au corps médical de notre engeance, qui est certainement au courant, de savoir quand ces mitochondries apparaissent dans la génération d’un être multicellulaire ; là, je ne puis vous le dire exactement, de quel mécanisme il s’agit ? Il y a certainement une spécificité euh… propre à chaque espèce, et cette question est effectivement intéressante, elle nous apporte (apporterai) des éclairages nouveaux ? Mais je pense que… il y a une transmission de l’être multicellulaire en gestation, qui transmet ses propres mitochondries à l’être en train de naître au creux de son ventre, un processus de cet ordre ? De toute façon, il y a une transmission, puisque à la naissance, chaque cellule vivante est pleinement fonctionnelle et contient tous ces composants qui vont l’accompagner jusqu’à sa mort biologique…
13’15 (la brise enfle…)
Peu à peu… le vieillard boitant un peu au départ, au fil de la discussion ou du monologue plutôt, après cette question qu’on lui posa, se redressa peu à peu ; la forêt tentait de résoudre son problème de dos qui le faisait marcher comme un vieillard de plus de dix ans son âge réel. Il ne pouvait subsister, dans sa marche…
Attention autoroute de Fourmis… Oh lala ! l’autoroute est bien large ?
Fourmiroute, pardon ! Fourmiroute…
Nous disions qu’il était bien mal en point en arrivant dans cette balade, il se redresse peu à peu, les bienfaits des senteurs des Pins (Pseudotsugas), des Chênes, des Hêtres, le revigorent ; une joyeuseté enlève peu à peu (progressivement) la tristesse de son être (dans sa tête), c’est imperceptible, mais il le perçoit, il sent que… le règne végétal l’entourant, étant prédominant ici, malgré que cette forêt soit blessée ; ils attendent euh… tranquillement…
Attention ! Pardon, encore fourmiroute ! Ah ! c’est la période, oh lalala ! Fourmiroute extraordinaire, c’est la pleine saison !

15’28 à 15’34, pendant sa marche, imperceptiblement, pendant quelques secondes, des stridulations d’Orthoptères (de 9 kHz à plus de 20 kHz), les saccades d’un genre nouveau (??) ajoutent une sonorité auprès de lui, juste le temps de lui inspirer la suite…

Et il faudra que je remette tout ça en ordre dans l’écrit ?
Eh oui !
Ici, il y a le chant des Sauterelles, des Orthoptères, je devrais les ajouter ?
Eh oui !
Mais, il n’y a point d’Oiseaux, on les entend peu ?
Ils se reposent. Ils ont supporté toute la chaleur du jour, et ce n’est plus trop la saison, les… dispositions de chacun sont établies ; plus de lutte de territoire, plus de jacasseries pour attirer quelques donzelles du même acabit qu’eux, ce que me dit la Campanule, elle, elle a tout vu en fleurissant. Oh, elle ne parle pas, la Campanule, elle ne parle pas… mais elle incline sa corolle un tant soit peu, pour dire « tiens oui effectivement, je te raconte ceci ou cela… », eh eh, en plus, dans son odeur imperceptible, elle m’envoie quelques émanations, que le Papillon, lui, ressent pleinement, puisqu’il va la butiner, la fleur de la Campanule… petite Campanule…
Vous dites que les Moucherons vous agacent ?
Mais ils nous accueillent dans la forêt, ils tentent non pas forcément de vous sucer la sueur, de pondre sur vous… Mais eh, ils disent « viens donc, viens donc, suis-nous, suis-nous… » Mais nous sommes trop gros, nous ne comprenons pas le langage du Moucheron… (snif)…
Alors, que disiez-vous tout à l’heure, du laisser-faire que nous devrions avoir, dans cette manie que nous avons de bouleverser les sols à tout bout de champ ?
Eh ! C’est de le faire avec parcimonie, en tenant compte des habitants locaux tout le temps, qu’ils soient nos semblables ou les autres ; un équilibre pour se trouver (s’installer) dans un lieu quelconque a besoin de temps ! Et le temps ne vient pas comme ça d’un seul coup en quelques ans, c’est des millénaires, bien souvent, qui s’équilibrent (qui apporte cet équilibre) et qui sont rompus en quelques jours, si un arrachage se produit dans une zone, une parcelle, comment l’on dit (pour la forêt) ; c’est tout un équilibre de quelques siècles souvent qui est perturbé ; qui va (se régénérer et) retrouver de toute façon un nouvel équilibre, s’il le peut ? Et cela prendra tout autant de temps à retrouver cet équilibre, qui a été rompu, d’une autre manière avec d’autres essences (forestières)… C’est très simple en fait, d’une subtilité qui nous dépasse et dont nous ne tenons pas assez compte, c’est cela le souci, c’est d’arrêter de penser à notre petit « nous », à nous-mêmes ; et à tenir compte des êtres, comme la Ficaire (Salicaire) ici, très belle cette année, toutes les plantes, tous les êtres, les milliards d’êtres que je ne vois pas… Oui, nous ne sommes jamais seuls ! Nous sommes très habités…
21’07 (au bord du chemin, une Chevrette surprise se sauve…)
Ah, voilà un petit chevreuil… vous avez entendu ? Ah, cette fois on l’a vu, il était absorbé par sa mangeaille, ah eh, à dix mètres de nous il partit en courant à l’opposé de nous, c’est étonnant, non ?
22’23
Que pouvez-vous dire d’autre ?
Oh, pas grand-chose ! J’ai plus rien à dire quant à moi, je vous laisse le soin de terminer le… le discours !…
(De plus, à cet instant, sans que quiconque s’en aperçoive, le temps ralentit sa marche, le vent lui amène des effluves savants, un « enseignement », diront les croyants, une inspiration récurrente, diront les mécréants, des conneries diront les esprits les plus cartésiens ; malgré tout un bout d’un secret à peine dévoilé, une imagination débordante ; quoi, des particules inconnues s’entrechoquent au creux ou autour de lui, un éblouissement magique indistinct active ses synapses, comme une griffure sur le fil du temps… Oh, il ne s’en aperçoit pas, ou du moins pas tout de suite… il aura peur, aussi, de sa folie ! À moins que ce soit les Moucherons autour de lui en permanence, lui raconte des fadaises, l’abuse, l’influence…)
23’02
Plus rien à dire ?
Pour moi, plus rien, pour l’instant… Je ne sais pas, dans cinq minutes, quelque chose me traversera, euh ? C’est toujours comme ça, des choses vous traversent à l’impromptu sans que vous y preniez garde, et d’un seul coup, pof ! ça vous tombe dessus, et vous voilà à déblatérer, à concevoir le monde, refaire (établir) un nouveau racontement, l’ajouter aux autres, indéfiniment jusqu’à ce que vous disparaissiez (snif), vous poussiez votre dernière sonorité, un « aaah ! » finale…
Vous croyez ? (il rit doucement)
Ah oh, je ne crois pas, je, je… je me… m’imagine, dans un élan drolatique, un « aaah » réjouit ! Quant à ce qui me concerne, de dire « aaah ! » enfin, passons à autre chose… Dans certaines cultures il y a presque une prescience, je dirais, de considérer que nous renaissions sous diverses formes, pas forcément de notre forme (propre), de notre espèce, eh, que les molécules qui nous assemblent se retrouvent (éparpillées dans une multitude) dans d’autres êtres, c’est évident, c’est une réalité, c’est physique, c’est un fait, c’est patent ! De ça, on ne peut guère s’y opposer ? Et, qu’au-dedans de ces cellules (molécules, atomes, particules…) qui passent d’un être à l’autre au fil des ans, je suis à peu près certain qu’il y a (au-dedans) une mémoire qui se (s’y) diffuse, qui se rappelle des temps anciens où (chaque partie de nous assemblait d’autres êtres) nous étions insectes, oiseaux, arbres, microbes ou tout ce que vous voudrez. L’histoire de toutes les composantes de l’univers, c’est une histoire énorme, une mémoire colossale ! Eh, je pense qu’elle existe, en gros, quelque part, sous une forme que nous n’imaginons pas véritablement ; et cette mémoire qui ne semble pas matérielle, évidemment, serait pour moi, contenue dans ce que l’on discerne à peine, ce que les savants du cosmos, de la physique, appellent cette matière noire et cette énergie noire (ou sombre). Je pense que cette mémoire se situe dans un des deux corps, ou les deux corps à la fois ? Corps, le terme est impropre, je pense plu… je balance plutôt pour… comme une forme d’énergie noire qui emmagasine cette mémoire (des instants passés, ainsi qu’un déterminisme ingénieur du temps et des matières), qui est diffuse, mais qui est l’essentiel de l’univers * ; tous nos calculs tendent à faire exister ce principe, parce que… il explique le reste, ce que nous voyons, ce que nous percevons ; sans cette énergie, cette matière noire, la matière que nous voyons, qui nous compose, n’a pas de sens, on ne peut subsister en tant que telle, il faut quelque part autre chose qui la maintienne, qui la relie ! Eh, c’est comme un deuxième monde, invisible à la perception des êtres comme nous, et qui pourtant semble bien là, sans que nous puissions interagir en quoi que ce soit à ce sujet (snif) ; ou, si nous interagissons, c’est à notre insu, sans le vouloir ; c’est quelque part, ce que moi j’appellerai le leurre qui nous anime. Un leurre, une logique, un déterminisme au creux du vivant, il est contenu dans cette énergie noire, dans cet aspect que nous montre la matière… enfin, nous montre, nous fait deviner qu’il existe quelque chose comme ça…

29’20 (un Grillon passe par là…)

… nous le suggère !… Le Grillon, lui, il se fout ce que je peux dire, eh, il est animé par des perceptions analogues aux miennes. Moi, mon chant n’est pas sa stridulation à lui, elle est ordonnée par d’autres caractères, d’autres nécessités, je vis plus longtemps que lui, eh, lui ne fait que se renouveler d’être en être plus vite, c’est tout ! Eh eh euh… probablement quelques molécules (snif), quelques atomes des Grillons ancestraux, me composent ? Dans les recombinaisons que fait de nous le vivant, tout ce que nous ingurgitons, un jour, a été (inclus dans) des formes vivantes très diverses (snif) ; l’information, d’une manière… d’une matière vivante, absorbée par une autre matière vivante, l’information transite de l’un à l’autre, un patrimoine génétique vous instruit sans que vous le sachiez, de l’histoire de celui que vous absorbez (snif) ! Soit il vous apporte un bienfait, pas grand-chose, ou une maladie, au pire des cas un virus, tout ce que vous voudrez ! Tout cela, c’est de l’information qui cohabite plus ou moins bien, selon ce que vous absorbez, tout cela communique sans que vous vous préoccupiez de la manière dont ce… dont toutes ces matières sont digérées. Une information est sans cesse transmise en permanence vingt-quatre heures sur vingt-quatre, quoique vous fassiez, avant que vous naissiez, pendant que vous vivez, jusqu’à votre mort et après, éternellement, continûment, cette information transite d’un être à l’autre. Équilibre ou déséquilibre quelques organisations locales, des symbioses en permanence sont tentées, beaucoup sont loupées, ratées, mais sans cesse une tentative est produite « pour voir comment ça fait » dis-je souvent, parce que, on ne peut pas faire autrement, c’est notre principe ! C’est cela le principe du vivant, si je le réduis à cette expression de base. En gros, il y a de cela, dedans, du « voir comment ça fait », cela fait partie du plan de fabrique essentielle qui nous compose, voilà ! voilà voilà voilà… vous êtes contents, j’en ai dit suffisamment, on peut s’en aller ?
Oui, oui oui…

* Rappel aide-mémoire : (texte manuscrit – 13 juill. 2020 à 8h)
Ces étonnantes proportions de la matière nous composant, la matière ordinaire « baryonique » serait de seulement 5 %, dont la moitié forme les galaxies, les étoiles, tous les astres, et le reste semble diffus, éparpillée dans l’espace (la moitié de ces 5 %). Les 95 % restants seraient constitués de 70 % d’énergie sombre et de 25 % de matière noire.

Sonagrammes audiométriques :