(texte manuscrit – 1er août 2020 à 17h15)

De ce qui est, on pourrait dire ceci ou cela… Alors, disons ceci :

Tout comme plus tard le fera toute sonorité dans un gaz tel que l’air, les premiers instants de cet univers au travers de multiples collisions, à cause d’on ne sait quoi, provoquèrent les premiers déplacements. Ce que l’on sait voir dorénavant, ce sont les qualités de ces mouvements, ils se produisent tous à travers des ondulations, des oscillations : la manifestation de cet univers est essentiellement ondulatoire. Toutes les expressions de son agitation demeurent dans une vibration continue en perpétuelle dissipation (elle s’étiole peu à peu, s’éparpille irrémédiablement sans que jamais rien ne se perde), avec à chaque fois, dans le phénomène de ces ondes, une foule immense : la superposition d’ondulations secondaires transitant d’une particule à une autre (l’une percevant ce que lui envoie une autre).
Au-dedans de chacune de ces agitations, transite en effet, une information résultant d’une collision, d’une réaction, d’un enchaînement, cela raconte quelque chose : une histoire ; celle de ces phénomènes vibratoires est ainsi préservée ; cette vibration devient une mémoire, elle garde le souvenir de ces instants, ils sont ainsi transportés tels que le fait la lumière aujourd’hui, elle nous amène en plus de son rayonnement (contenu à l’intérieur de son rayonnement), les informations de ce qui la provoqua (cette lumière), l’invention de son éclat.
La sonorité dans l’air procède de la même manière, tel le chant d’un oiseau, au-dedans de la vibration essentielle de sa mélodie, elle est la porteuse d’un message (s’insinuant au travers de chaque mouvement des molécules du gaz que nous respirons, il nous sert aussi à communiquer, à transmettre une information par-dessus d’autres informations le plus souvent ignorées, non perçues)…
Dans ces agitations, la matière s’est organisée ; elle inventa ici, ce que l’on nomme « la vie », qui n’est qu’un degré supplémentaire de tumulte de la matière, une animation ajoutée à d’autres animations, un ensemble de mouvements où transite encore plus finement une information excédentaire, celle qui nous construit, et par qui l’on vit (c’est elle qui nous construit, elle est la cause de notre vie).

(ajout)
On ne sait pas ce qui provoqua cette volonté d’organisation, et par là, l’apparition d’un phénomène tel que la vie. Ce déterminisme inconnu est la proie de toutes les supputations dans ce phénomène qui nous agite ; d’où la naissance, dans cet apeurement, de croyance, de religiosités, tous des mythes ajoutés à d’autres mythes où la corruption d’une minorité de vivants de notre espèce tente d’accaparer afin d’acquérir un pouvoir quelconque : le mythe est bien gardé. Le mystère de ce déterminisme existentiel ne peut en l’état, nous semble-t-il, être ainsi ou comme ça, par le simple fait qu’il dépasse notre propre entendement : il nous construit, comme il a construit au préalable la matière et le reste tout autour. Notre perception est bien maigre, et la vanité des uns à prétendre comprendre tout cela est à la mesure du leurre entretenu par ce même déterminisme (intime conviction d’un stratagème nécessaire pour que l’être survive à lui-même : une homéostasie mal comprise). En effet, ce déterminisme contient au creux de lui comme des « plans de fabrique », ceux nous constituant, entre autres, mais pas seulement, cela va bien au-delà du vivant ; et c’est à cause de cela qu’il ne nous est pas possible d’en comprendre tous les fondements. Notre sagesse comme notre état mental ne nous permettent pas d’en appréhender la substance, seulement probablement, d’en ressentir les échos permanents de ce qu’il nous insinue ; comme en ce moment, au-dedans de notre crâne, de notre forme, un traversement en toutes parts nous inspire et nous dévoile petitement les quelques bribes de son amoncellement au creux de chaque être, au sein de la matière, où dans toutes ses parties, nous parle un univers dont l’essentiel nous reste encore inconnu !

Puis, disons cela :
(à compléter)

Des deux points de vue, ou d’autres, aucun n’apporte une preuve de quoi que ce soit, et n’est ni vrai ni faux…