(parole en marchant – 28 juill. 2020 à 20h26)

—> durée : 2’59
—> à relier ou ajouter ;
—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 153. à trois ans, débutement, désaccord

—> (propos autour du geste de « il », en premièrement, de sa datation et de sa souvenance auprès des protagonistes et témoins de la scène ; influence de la forêt…)

D’après ceux qui tentaient de dater de telles écritures, de la période dont on parle, nous étions à peu près au milieu du siècle dernier quand cela se passa, à une période peut-être un peu plus avancée dans une contrée ignorée ; dans une contrée ignorée, il y a la trace de ce qui s’y passa. Était-elle marquée dans toutes les mémoires, oh, de très peu ? L’instant fugitif de gamineries eût pu passer inaperçu pour la plupart des adultes, pourtant elle marqua quelques-uns, des plus jeunes, des témoins de la scène et les protagonistes de l’événement. Ils étaient deux, celui qui eut ce geste malencontreux, et celle qui reçut l’objet ferrailleux en haut de sa tête. Elle s’en souvient certainement, peut-être a-t-elle une trace encore, une cicatrice. Quant à lui, sa cicatrice à lui elle est dans sa mémoire, dans sa souvenance, elle le taraude dans l’étonnement de ce qu’il était, s’interrogea tout le temps jusqu’à sa fin, le pourquoi d’un tel geste.

(version)
D’après ceux qui tentaient de dater cet événement, au sujet de la période dont on parle, nous serions à peu près au milieu du siècle dernier quand cela se passa, ou bien une période peut-être un peu plus avancée ; dans cette contrée ignorée y reste-t-il la trace de ce qui s’y passa ? Était-elle marquée dans toutes les mémoires, oh, de très peu ? L’instant fugitif de gamineries a pu passer inaperçu pour la plupart des adultes, pourtant quelques-uns en ont gardé une trace, les plus jeunes, les témoins de la scène ; les protagonistes de l’événement étaient deux : celui qui eut ce geste malencontreux et celle qui fut blessée par la ferraille qu’il lui balança, c’est qu’elle l’avait reçue en haut de sa tête. Elle s’en souvient certainement, peut-être a-t-elle une trace encore, une cicatrice. Quant à l’auteur de cette méchanceté, sa cicatrice, à lui, demeure cette trace restée figée au creux de sa mémoire, cette souvenance le taraude toujours, à s’étonner sans cesse sur ce qu’il accomplit, l’interpellera sans doute jusqu’à sa fin, à trouver la raison irrésolue d’un tel geste ?