(texte manuscrit – 14 mai 2020 vers 2h)

—> 1. « İl », livre 4, 153. tenté de renaître

(Il se voit revenir sur les terres de ses origines, là où il naquit d’un geste malheureux pour tenter d’en renaître avec un geste opposé et bien heureux)
Ici, à cet endroit, un petit enfant de trois ans s’est perdu dans une vie qui n’était pas la sienne. Je viens la redonner à cet emplacement, cette vie éperdue, d’où elle ne dut jamais partir. Lui dire de reprendre son lot de misères et de désagréments.
Ce petit enfant c’était moi, je reviens soixante ans plus tard, miséreux, demander pourquoi ce fut ma personne, à cause de ce geste impossible à cet endroit-là. Pourquoi ça ? Pourquoi, je fus l’objet de cette folie ?
À cet endroit, je reviens lui donner ses soixante ans perdus pour rien, un sort malheureux m’a accompagné, je retourne ici remettre ce sort en terre pour qu’ils ne ressortent plus et qu’on l’enterre profond, très profond ! Ce fady (tabou) fait à ma vie.
Alors après, après ce don de ce que je ne suis pas, je ne demande qu’à reprendre ma vraie vie, celle juste avant, avant ce geste ; c’est tout ! (renaitre d’un regret, est-ce possible ?)