(paroles entre deux sommeils – 29 oct. 2020 à 2h05)

—> [considérations philosophiques]
—> durée : 7’04

Je ne sais pas ce que je cherche… je disais quoi déjà ? Ce qui sortait de moi, ce dont j’espérais trouver le nom, ou le baptiser d’un terme qui serait ce nom ? Je n’en sais rien de ce que je cherche, j’attends comme une comète le moment propice où je passerais à côté de ce qui provoquera ma désintégration, mon effeuillement, me dit cette voix au creux de moi. Certes, on élabore des choses, mais au plus profond de nous, ce n’est pas véritablement nous qui vous parle, c’est ce qui nous traverse… j’en ai la… j’en ai le pressentiment, je ne vois pas autrement ? Ce qui nous traverse produit un affect particulier, une émotion, un sentiment, une cogitation ! Sans trop réfléchir, on se pose des questions, et ce qui vous semble inné vous vient tout de suite.
« C’est cela, l’inspiration ! », dit-il d’un air sérieux au creux de la nuit, avant son sommeil, qu’il souhaite langoureux, appelle qui… à peine qu’il s’entende parler, l’oreille (la tête) inclinée sur cette oreille… entre l’oreiller et lui ; cette oreille qui entend encore à travers un souffle insondable, très fort cette nuit, témoignant d’une fatigue incertaine. Malgré tout, il arrive a… s’en sortir encore une fois. Non, il n’est pas suffisamment fou pour qu’on l’enferme, sa raison émet encore quelques péroraisons… « inutiles ! », diront les médisants… Non, vraiment ! il ne sait pas ce qu’il attend, ce qu’il doit percevoir, dans ce dégradement continu et lent de son propre support, de sa propre forme, « dont il ne maîtrise rien du tout », se dit l’holobionte commun avant son sommeil ; ses cogitements à lui n’apportent rien de nouveau à la communauté de toute vie, de celles qui s’égrènent autour et au-dedans de lui… on lui a dit de dire ceci…

(paroles entre deux sommeils – 27 oct. 2020 à 2h18)
—> durée : 0’08

… où s’agite (tout) un entrelacs de quelques formes que voilà !