(texte manuscrit – 22 oct. 2020 à 13h50)
—> [considérations philosophiques] de la « phynance » des orgueilleux
—> voir : 1. « İl », livre 3, la finance, de 111. à 116.
Ils parlent de « business plan » et s’émerveillent de leurs trouvailles comme si cela allait révolutionner le monde, c’est étrange ? Oublient-ils qu’il s’adresse à des êtres de chair et d’os qui ont une âme, un affect, des sentiments, des pleurs et des rires ? Non ! Chaque geste, chaque fait, chaque événement sont savamment calculés dans un unique souci : le profit ! (Profit de quelques-uns, au détriment de tous les autres.) On dirait comme une peste s’est introduite au-dedans d’eux, amoindrissant leur émoi à une seule joie, la dérive massive de leurs bénéfices, les autres peuvent bien crever, ils n’en ont que faire, les laisseriez-vous devenir les maîtres, dans cette affaire ? (Qui finira bien tôt ou tard par vous englober aussi ; qui que vous soyez, bénéficiaire ou déficitaire, c’est selon votre réussite « financière », évidemment !) Etc., etc.
(ajout oral)
Que de généralités me direz-vous, tout ne peut pas se réduire à cette hégémonie, elle rencontre des contraires, des vents de tout passage qui peuvent la soustraire des bénéfices accumulés ; à cause d’une faillite, elle finira bien un jour par s’éteindre comme une maladive contracture ; la richesse n’est qu’un aveuglement, une permission offerte à ceux qui ont pu imposer ce rite des enrichissements dépravés ; n’ayez crainte, aucune fortune, aucune réussite mercantile ou autre, comme de tout le reste d’ailleurs, ne pourront résister éternellement à l’épreuve du temps, la pourriture viendra les atteindre au moment opportun, quand la mort les traversera, ils mourront comme les autres, aucun privilège, aucun satisfecit, aucune éternité n’est autorisée dans ce monde sans pitié.