(texte manuscrit – 18 déc. 2020 à 8h50)
—> avertissement début « premièrement » (ébauches)
À propos du « premièrement » : ce travail ne fut pas achevé, ou il manque des parties, certaines furent probablement perdues ou détruites, à cause d’une impossibilité à le poursuivre peut-être, comme si trop de temps se serait écoulé, quelque chose est survenu et cela a tout bouleversé, comme s’il ne pouvait en être autrement, on ne sait ? Que des archéologues de la langue aient ce courage de déchiffrer plus avant une mémoire toute prête à l’oubli, que vaudrait un pareil effort ? (ou : Que des archéologues de la langue aient ce courage de déchiffrer plus avant une mémoire toute prête à se faire oublier, quelle raison devront-ils prétexter pour un pareil effort ?)
L’écriture de l’ouvrage sera donc laissée telle qu’elle fut trouvée, abandonnée, annotée et raturée… pleine de doutes et surannée…
(version)
Ce travail n’est pas achevé, il manque des parties probablement, certaines furent perdues, détruites, dans un trop-plein peut-être ? Ou à cause d’une impossibilité à le poursuivre, trop de temps se serait écoulé, quelque chose est survenu et cela a tout bouleversé, comme s’il ne pouvait en être autrement, on ne sait ? Que des archéologues de la langue aient ce courage de déchiffrer plus avant une mémoire prête à se faire oublier, quelle raison devront-ils prétexter pour un pareil effort (à lire un millier de pages) ?
Cette écriture sera donc laissée telle qu’elle fut trouvée, abandonnée, annotée et raturée, pleine de doutes et surannée…
(note, à 17h50)
Au moment où cette appréciation fut conçue, il semblerait qu’il faille considérer ce « premièrement » comme une perception passée, un vestige dépassé, une relique vieillissante et figée s’éloignant progressivement, à englober au reste, une mise en mémoire de choses devenues des archives contenant de multiples souvenirs (dont un primordial, un débutement), tout au moins, un indice, amener à un sourire…
(version)
Au moment où cette appréciation fut conçue, il semblait évident qu’il faille considérer ce « premièrement » comme une perception en fuite, un vestige dépassé, une relique vieillissante et figée s’éloignant progressivement, à englober au reste ; une mise en mémoire de choses devenues des archives contenant de multiples souvenirs (dont un primordial, un débutement), tout au moins un indice pourrait amener à un sourire… un fait exprès ? Que s’est-il passé ?
…
(ajout, vers 19h45, corrigée le lendemain à 13h20)
En fait, que l’on commence à la fin ou au début, peu importe le sens, on repasse perpétuellement au même endroit à un moment, dans le cercle ; peu importe, même, où cela débute, où cela finit, il y aura toujours un avant et un après, et entre les deux, un point indéfini… Ce point, un commencement à quelque chose, un cheminement, un récit raconté, celui d’une entité, d’un être, de vous ? Mais non, il s’agit de toutes les existences, comme des points tous semblables, entre un qui commence et un qui finit, il y a l’histoire de toutes les vies…
(version)
En fait, que l’on commence à la fin ou au début, peu importe le sens, on repasse perpétuellement au même endroit à un moment, dans le cercle ; quel que soit l’espace où cela débute, où cela finit, il y aura toujours un avant et un après, et entre les deux, un point indéfini ; celui-ci prélude à un commencement de quelque chose, un cheminement, un récit raconté, celui d’une entité, d’un être, de vous (l’idée de pouvoir s’y reconnaitre) ? Mais non, il s’agit de toutes les existences, comme des sujets tous dissemblables, entre un qui commence et un qui finit, on y voit l’histoire de chacune de ces vies…