(texte (??) - version édition 2017)

—> d’après version originale du 24 avr. 2017

 sommaire approximatif
(d’après les notes de la page précédente)

  1. Il exprima bien des inspirations des plus divers, sans trop les comprendre ni savoir forcément d’où cela venait ; il s’en soucia visiblement à en défaillir sur une scène (page 77), ou s’interroger pendant des études (page 119), se laisser submerger (page 205), même pendant d’obscurs labeurs (page 251).
  2. Il explora maintes informations abandonnées ici ou là, des traces transmises par la vie de génération en génération, il s’en inquiéta bien (page 15) ; il en conçut toute une métaphore (de 21 à 23) ; puis ce fut des vertiges (page 32), jusqu’à s’évanouir (de 34 à 37), ou inventer une tragédie (de 51 à 54) ; il examina beaucoup les dehors de lui (pages 95 à 190), de là à terminer ses études (de 203 à 211) ; pendant un intermède, la mémoire d’un mendiant (de 225 à 239) lui apporta les clés d’une découverte (de 240 à 246).
  3. À propos de toutes ces convictions, il en gardera un œil critique (allez savoir pourquoi ?), disons que certains vont se méprendre (page 25), ou qu’il s’en plaigne (page 53), le laisse froid (page 83), qu’elles s’arrêtent à sa porte (page 89) ; aussi d’autres en établirent quelques principes (pages 278 à 279) contre son gré, s’aventurant plus tard dans des dévotions incongrues : tome 2, « le livre des voies, de la voix et de l’écoute ».
  4. Du mensonge, qu’il s’en émeuve (page 20) ou hésite (page 27), il veut la vérité, cet entêté ! Même derrière une malice (page 43), il s’interroge (page 228) pendant un intermède révélateur ; tout cela l’exposera à des combats (tome 2 « peregrinatio ») dans des sueurs et l’ouvrira à des sensualités imprévues, puis une renaissance…
  5. Comment devient-on un dictateur, un tyran, un despote ? Il étudia la question, entendit l’avis d’un vieux savant fou (page 113 à 122 puis 133), s’en inquiéta lors de sa thèse hasardeuse (page 210), affronta les conseils d’un aîné (page 213), s’étonna du récit du mendiant (page 233), jusqu’à ces labeurs (page 253 à 254) accomplis sans passion, pour aboutir au mode opératoire décrit particulièrement dans le tome 2, « le livre de la sueur et des insanités ».
  6. Que représenterait donc cette perspective du vivant, à expérimenter tous les possibles (comme celle de cesser de nous maintenir ?), il écouta longtemps à ce propos encore ce vieux savant (pages 109 à 189). Cette réflexion transparaît tout le long du livre et aussi dans le tome 3, « philosophia vitae ».
  7. Ce cheminement l’amena vers une prise de conscience, raison, démence, qui pourrait le dire ? Cela lui inspira l’ouvrage qui suit et qu’un scribe transcrivit pour lui, sans qu’il cherchât à travestir quoi que ce soit. Le résultat peut ne s’avérer qu’une farce, insufflée sournoisement, ou une illusion, mais dans ce cas, s’il ne s’en aperçoit pas, serait-ce qu’on le trompe ? Comme il trouve légitime de se poser cette question, il tente d’y répondre à travers ce récit onirique et poétique, osant effleurer parfois des domaines que seuls abordent les érudits… jusqu’à l’exacerbation d’une perception d’abord trouble, incertaine, pour l’explorer et puis l’affirmer.

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Vous avez toujours la possibilité d’utiliser cet empilement de feuilles à d’autres fins que l’usage commun, le papier s’avérera un peu rêche toutefois et évidemment vous pouvez aussi le détruire avant, pendant ou après la lecture, si ça vous défoule ! Les autodafés offriront peut-être une joie à certains… Ou encore, laisser simplement le temps se charger de l’oubli de ce récit… comme un mandala, à la fin, tout s’efface…

* Caprice graphique : histoire de désacraliser le titre, mettons-le en minuscule, enlevons-lui sa majuscule, qu’il devienne modeste dorénavant et n’inonde plus le reste du texte (il faudra vous y faire).