(texte manuscrit – 27 déc. 2020 à 14h50)
—> de l’énergie dissipée par les choses webeuses
(original)
De cette différence à rechercher un savoir, une mémoire : il n’y a pas si longtemps, vous recherchiez votre affaire dans des ouvrages, des encyclopédies, des dictionnaires de papier, et cela ne dépensait que l’énergie que vous y mettiez (à trouver le livre, le lire, tourner ses pages et le ranger) ; les écrits étant inertes de ce côté-là (l’énergie dépensée ne le fut que pour leur fabrication), au fil des ans ils ne sont soumis qu’à une dégradation lente de leur structure, non-consommatrice d’énergie, sinon à en produire en les brulant (éventuellement)…
Aujourd’hui, ce même savoir est décuplé, en direct, en permanence disponible sur les réseaux webeux (c’est magique !), et cela n’est permis que dans une débauche d’énergie continue. Ce principe ne pourra pas durer indéfiniment, l’immédiateté à un prix (les ressources nécessaires ne sont pas inépuisables), le prix d’un éphémère ne dure qu’un temps ! Vous devriez trouver, sans attendre, un substitut à cette débauche (réduire la consommation), avant d’en crever définitivement, remplacés par quelque chose de moins vorace, sur cette planète (il semblerait que votre satiété ne soit pas bien nette, sur le « net » ?).
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(version)
De cette différence à rechercher un savoir, une mémoire : il n’y a pas si longtemps, vous recherchiez vos informations dans des ouvrages, des encyclopédies, des dictionnaires de papier, et cela ne dépensait que l’énergie que vous y mettiez (à trouver le livre, tourner ses pages, le lire, et le ranger) ; les écritures étant inertes de ce côté-là (l’énergie dépensée ne le fut que pour leur fabrication), au fil des ans ils ne sont soumis qu’à une dégradation lente de leur structure, non-consommatrice d’énergie, sinon à en produire en les brulant (éventuellement)…
Aujourd’hui, ce même savoir est décuplé, en direct, en permanence disponible sur les réseaux webeux (c’est magique !), et cela n’est permis que dans une débauche d’énergie continue. Ce principe ne pourra pas durer indéfiniment, l’immédiateté à un prix (les ressources nécessaires ne sont pas inépuisables), le prix à payer d’une technologie par conséquent éphémère ne dure qu’un temps ! À moins que ?
La sagesse d’un arbre, d’une forêt, nous dirait probablement ceci : « Vous devriez trouver, sans attendre, un substitut à cette débauche (réduire la consommation), avant d’en crever définitivement, remplacés par quelque chose de moins vorace, sur cette planète (il semblerait que votre satiété ne soit pas bien nette, sur le “net” ?) »
(à suivre)
(texte à relire un jour où la chose webeuse était en panne pendant plusieurs heures, un cauchemar pour les uns, une lueur de liberté pour d’autres, l’idée de se libérer des machineries, une aubaine pour une autre vie vous venant à l’esprit…)