(ajout électronisé, vers 10h30)
Tout cela n’est que la suite d’un long chant continu, repris de bouche en bouche, de bec en bec, de gueule en gueule, de sensation en sensation, de vibration en vibration, de mémoire en mémoire, de particules élémentaires en particules élémentaires, un long poème intemporel immanent veut témoigner d’un souvenir sans pesanteur, les êtres de cette planète y ajoutent inlassablement leurs propres souvenirs, ceux de leur présence momentanée, ajoute une trace et cette perception d’une souvenance nous déborde, nous englobe, elle nous enlace, nous pousse au mouvement du corps, pour qu’il raconte sa propre histoire, certains y voient la présence du divin au fait de notre existence, d’autres observent des cieux étranges autour de nous, une voie lactée, un cosmos, une immensité, la cause d’une création, une mutation ; de quoi alimenter la moindre spiritualité, de quoi alimenter toutes les croyances au creux de notre ignorance, qui sait vraiment ?
La part de cette écriture s’ajoute à cette mémoire…