(texte manuscrit – 11 août 2020 à 9h)
—> ilem, préalable, de la rapine, de la mention légale
—> ajoutements, de l’auteur et du scribe
(De tout ce récit)
Quoi, il n’y a pas d’auteur ? Donc on peut faire une rapine, se l’approprier goulûment sans représailles et toucher des droits sur l’auteur de notre mine ? C’est malin !
Il ne faudrait pas que l’écriture soit médiocre (pour un tel effort) ? Il faudra aussi biffer ce qui dérange, l’aseptiser de toute allégation contraire à nos principes. Oui, c’est cela, il faut en faire du fric !
…
J’ai gravi les plus hautes montagnes, allez, paf ! J’y mets mon nom, sur ces ravissements !
J’ai traversé, conquis une vaste étendue, allez, paf ! Je la baptise d’un nom, le mien ! Mon choix z’à moi, ma fierté pour que l’on ne m’oublie…
…
(version)
Préalable à de vulgaires mentions légales pour satisfaire quelques égos d’un droit que l’on prend, etc.
(De tout ce récit)
• Quoi, il n’y a pas d’auteur ?
• Donc on peut faire une rapine, se l’approprier goulûment sans représailles et toucher des droits sur l’auteur de notre mine ?
• C’est malin !
• Il ne faudrait pas que l’écriture soit médiocre (pour un tel effort) ? Il faudra aussi biffer ce qui dérange, l’aseptiser de toute allégation contraire à nos principes. Oui, c’est cela, il faut en faire du fric !
…
• J’ai gravi les plus hautes montagnes, allez, paf ! J’y mets mon nom, sur ces ravissements !
• J’ai traversé, conquis une vaste étendue, allez, paf ! Je la baptise d’un nom, le mien ! Mon choix z’à moi, ma fierté pour que l’on ne m’oublie…
• Tiens, là, cette fleur que je ne connaissais pas, allez, paf ! Étiquette avec mon patronyme ! (c’est moi qui l’ai découverte, c’est ma fleur !)
« Les papillons, ceux qui se posent dessus, la fleur jolie, s’amusent de ces appropriations inopportunes, on sent comme des rires de phéromones exhaler l’air ; il fallait bien trouver quelques pantins, hominidés que l’on anime (très agités ici), pour amuser les gens du coin… »
Un aggloméra de procaryotes voyageant sous l’aile d’une mouche, rapportèrent ces amuseries dans un tout petit paquet de mémoires endolories… « J’ai respiré une particule qui me l’a transmise ainsi, cette histoire sans merci », raconte ce scribe momentané, avec un rictus jusqu’au bout du nez.
…
(réponse temporelle)
Il semblerait que tu leur tends la perche, c’est donné ou pas donné ?
C’est vrai qu’il y a un peu beaucoup derrière cet acte du don, cette interrogation quasi génétique de « voir comment ça fait » quand on laisse à un vent le soin de répandre la moindre trace d’une écriture, de son attention aux récits quand ils deviendront épars…
—> voir récit du futur antérieur : « 1er févr. 2020, avertissement sommaire »