(texte manuscrit – 22 août 2020 à 8h50)

—> ilem, la cause (errance poétique)

Cette inconnue certainement dévoilée à un moment ignoré…
La cause de ce qui suit…
La cause qu’on ne connaît pas, une ignorance parmi d’autres… parce qu’à un moment il fallait bien qu’un univers invente quelques fantaisies, des incertitudes et des revenez-y, changer des envies, inventer toutes sortes de vies, cet univers-là à inventer ces rêveries pour que l’on rêve aussi !

Bientôt, on va rentrer au pays
de la moindre envie,
on va y voir ce qu’y fait notre vie
manger du riz
ou alors mourir d’ennui

(le soir)
d’abord, il y eut cette rature
D’abord, il y eut cette rature, et puis une autre
(pas d’esthétique au début, ce que l’on ignore)
et celle-ci
et puis d’autres…
n’importe quoi, du moment que l’on rature.

(ajoutons ceci, comme une question)

  • C’est comme ça que vint l’idée de lire tes ratures ?
  • Effectivement, à trop en pondre, de ratures, cela fit un grand nombre de signes à lire et pour se détendre de cette manière l’on vint lire ces ratures-là ; vous lui demanderiez alors « que faites-vous donc ? », et il vous répondrait avec un grand sourire « je lis tes ratures » ; vous vous exclameriez alors, « sont-elles si captivantes à ce point, mes anicroches, qu’on en vienne à les lire à ce point ? »
  • « Pas toujours, mais ça fait passer le temps, de lire tes ratures… »
  • Depuis, l’expression est restée… (et les ratures furent organisées)

Occupation comme une autre,
et puis plus rien
Ah ! L’encre ne vient plus,
le souci de l’encre
avec ce vieux stylo à plume
remédier aux problèmes
involontairement
cette occupation
apporta des arguments
et puis non, ce n’est pas ça
se tromper mille fois…

(texte manuscrit – 23 août 2020 à 15h)

La formule
trouver la bonne formule
d’abord des brouillons
et puis mettre au propre
tenter une approche
recommencer, si nécessaire…

(comme un aveugle dans le jour
qu’il ne peut voir, mais ressent la
lumière plus qu’il ne la voit, du
rayonnement, sa chaleur, ou du
froid, l’ombre en soi…)

(ajout temporel du 15 janv. 2021)

La formule fut-elle trouvée lors d’une retrouvaille, celle d’un vieux stylo à plume que l’on recharge d’encre, on réessaye à nouveau d’écrire comme jadis pour voir ce qu’il vaut ? Puis, dans ce moment qui passe, choper cet air qu’il laisse sans grâce, pour que l’on s’éprenne de cette croyance, hélas… La formule serait-elle née dans un ennui ?