(texte manuscrit – 29 août 2020 à 12h05)

—> ilem, contingences

(à 12h05)
Dans la contingence de faits désordonnés, une confusion de choses fatigue un monde, comme un désir d’émergence naîtrait d’un flou aux idées obscures où un choix indéterminé prendre forme, sans savoir de quoi au juste, demain, les choses seront faites… Un monde devient, à partir de ce qui était là à cet instant.
À un autre moment, c’eût pu être autrement ; il fallait bien qu’un hasard choisisse un moment propice, incertain et venu d’où, nul ne le sait, c’était en dehors des mémoires qu’il faudra décrypter, la trace laissée malgré tout (avant que les mémoires s’en emparent) ?

(à 14h)
Dans ces conditions, tout préalable ne peut s’amener proprement définissable et sans tache. Il sera toujours un peu le brouillon ayant servi à réaliser la suite, un instant préparatoire assez « bordélique ». Ici, donc, point de mise au propre ; de la chose dite, écrite, que l’énoncé de préalables, de désordres, dans une anarchie toute relative, certainement quelques éléments vont prendre le pas sur les autres ?
(L’écriture se réalise à l’envers, puisque l’on remonte le temps pour atteindre l’inaccessible débutement, sans que l’on sache vraiment pourquoi cette quête insondable de l’instant où tout bascula vers ce monde-là !)