(texte manuscrit – le 31 juill. 2018 à 12h30)

—> livre des préambules

Interrogations du scribe…

Deux forces s’affrontent :
L’une dit « garde tout, ne diffuse rien, réalise ce mandala pour l’épanouissement de toi, à la fin détruit tout cela. »
L’autre raconte « diffuse l’information, cette écriture, laisse-la ouverte à d’éventuelles lectures. »

Je disais dans un des premiers préambules : « tout a déjà été dit », mais peut-être pas totalement, nous ne pouvons dorénavant être aussi catégoriques, puisque tout ne peut être perçu en une ou plusieurs fois, la vie continue et le monde s’ingénie à d’éternels recommencements. Oui ! Tout ne peut être dit ; finalement, nous aurons donc à tout recommencer, allons raconter autrement, comme dans un grand entendement.

(texte manuscrit – le 31 juill. 2018 à 16h10)

—> livre 2 ou 4 ?, sensations, à transposer pour « il » dans la narration ?
—> livre des préambules
—> à approfondir un peu !
—> parler de soi !

De cette affreuse sensation : de ne pas se sentir à sa place ni être autorisé à réaliser ce que l’on fait, comme un interdit dicté à l’avance, enfreindre une loi ; ne pas être à sa place (on me l’a tellement fait comprendre jadis, et souvent rappelé dans ma jeunesse, je n’avais pas le rang, l’assise sociale adéquate, ni le fric prépondérant en poche…)

Que je fusse auprès de gens simples, j’y apparaissais comme un intellectuel (n’étant pas de leur caste).
Que je fusse auprès de gens cultivés (bourgeois, artistes, meneurs), j’apparaissais comme un benêt (un original au mieux), sans assises universitaires (bien que j’eusse étudié à ma manière) ; ma place se trouvait ailleurs, biaisée par un je-ne-sais-quoi, un entre-deux, une mise à l’écart.

Il fallait exploiter « ce don » de ne pas être à une place, un rang déterminé. Aujourd’hui, j’en ris et je remercie la providence de ce souci, je me sens « inclassable » (implacable résonnement) sans caste ni groupe à lequel appartenir ; (justement) à lequel devrais-je appartenir ? Aucun ! Et c’est tant mieux, le regard en sera d’autant plus aiguisé.

(version)

deux forces s’affrontent

L’une dit « garde tout, ne diffuse rien, réalise ce mandala pour l’épanouissement de toi, à la fin détruit tout cela. »
L’autre raconte « diffuse l’information de cette écriture, laisse-la ouverte à d’éventuelles lectures… »

exploiter ce tourment : « ne pas se sentir à sa place »

› De cette affreuse sensation : de ne pas se sentir à sa place ni être autorisé à réaliser ce que l’on fait, comme un interdit dicté à l’avance, enfreindre une loi ; ne pas être à sa place (on me l’a tellement fait comprendre jadis, et souvent rappelé dans ma jeunesse, je n’avais pas le rang, l’assise sociale adéquate, ni le fric prépondérant en poche…)
› Auprès de gens simples, j’y apparaissais comme un intellectuel (n’étant pas de leur caste).
› Auprès de gens cultivés ou de notables (bourgeois, artistes, meneurs), j’apparaissais comme un benêt (un original au mieux), sans assises universitaires (bien que j’eusse étudié à ma manière) ; ma place se trouvait ailleurs, biaisée par un je-ne-sais-quoi, un entre-deux, une mise à l’écart, le cul entre deux chaises.
› Il fallait exploiter « ce don » de ne pas être à une place, à un rang déterminé. Aujourd’hui, en rire et remercier la providence de ce souci, se sentir « inclassable » (implacable résonnement) sans caste ni groupe auxquels appartenir ; justement pourquoi faudrait-il appartenir à un groupe ? Pour atténuer ce tourment d’une solitude ? Non, aucun ! Et c’est tant mieux, le regard en sera d’autant plus aiguisé. Étudier ce tribalisme imposé par la force des habitudes du clan, la tradition, ce refus d’une quelconque évolution, à cause d’une « peur » ? Ajouter l’exploration de cela dans le « premièrement » !