Contexte : le vivant que nous sommes émet des hypothèses et vocifère contre sa condition : on ne nous dit pas tout ! Pourquoi ?

(parole entre deux sommeils - 29 oct. 2017 à 2h41)

À propos de l’éveil : on peut percevoir les choses telles qu’elles sont représentées, certes, d’une certaine manière on traduit ; mais quitte à les percevoir ainsi, cela ne nous montre pas forcément un état merveilleux, mais une réalité comme elle demeure, comme notre entité humaine apparaît véritablement ; ce n’est pas nécessairement idéal, ou joyeux.

L’éveil nous ouvrirait des portes vers une sorte de plénitude ? Cela peut devenir aussi un aveuglément ; nous ferions partie d’un « tout », un ventre mou ; le « rien » comme on le conçoit dans certaines contrées, l’absence, la vacuité, représente une totalité, un en même temps… C’est probablement un leurre pour tranquilliser l’esprit (un mécanisme du vivant pour nous apaiser : l’illusion de sensations ? un processus génétiquement élaboré « la croyance », nous n’en sommes pas les inventeurs, comme de nos viscères, c’est le vivant dans toute sa splendeur le seul créateur, son déterminisme, ses recherches d’un équilibre), « je suis joyeux » pour ne pas m’autodétruire, je suis « éveillé » pour ne pas m’autodétruire… (réf. ? homéostasie, équilibre, symbiose)

(Les leurres : des aberrations, illusions purement « artificielles », les remettre en question devient problématique, une peur s’installe ; la peur d’une évolution, d’une acclimatation, la peur du nouveau, de l’inconnue : le souci se cristallise essentiellement à ce niveau. Pourtant, la nature ne cesse de nous dire : « adapte-toi au changement, il demeure inéluctable » ; sinon ta lignée s’éteindra, se serra ta fatalité, « ton enfermement » à trop « croire » aux choses immuables annoncera ta perte ! Tout bouge, mue, se métamorphose, s’y familiariser est une recherche d’harmonie ; uniquement là se trouve une permanence, un flux, un continûment indétrônable, ta mort surviendra dans le refus de cette situation… Qui a dit que cela était compliqué ?)

La vie a instrumenté des mécanismes pour nous empêcher de voir certaines réalités et ne pas les rendre trop effrayantes à la plupart d’entre nous, elle a eu presque quatre milliards d’années pour élaborer cela, une paille ! Et nous, quel âge avons-nous au fait ? C’est pour cela que lui, İpanadrega, la considérait, parfois, comme une garce ! quelque peu « vicelarde », cynique ! On rencontre un cynisme dans le fait « vivant », il se fout de nous, s’en amuse, joue avec nos sentiments tels que nous pouvons en avoir, entre nous ; mais la coupure se produit quand il s’agit des autres vivants, on ne peut avoir les mêmes affections, pour tous pareillement, avec un ver de terre, une bactérie, un microbe, un atome, une libellule, un chaton, une mouche, une orange, une cerise, un piment ? C’est un degré de perception et de juste équilibre, de juste mesure à trouver, voilà la question !

réalité de l’éveil (parole entre deux sommeils - 29 oct. 2017 à 4h03)

(version)

(Note : à propos de l’être qui se dit « éveillé ! » )

Il affirmait aussi : « à mon éveil, j’y ai rencontré toute une réalité, ma cassure, et compris qu’elle devenait irréparable, cette libération la vie me l’a révélée ainsi ; elle y a mis une brisure et ma délivrance est d’arriver à m’en rendre compte de mon état d’entité vivante et dans tout ce qu’il est, était et deviendra, ce qu’il pouvait, peu encore et pourra, comme aussi il percevait, perçoit et percevra d’une manière particulière, sa fêlure… »

→ notion temporel, il parle à tous les temps…