(texte électronisé – 10 févr. 2021, augmenté le 15 févr.)
(première version)
À propos de tous ces bla-bla, ici :
Ce sont des récits temporels, au moment où ils sont crachés ils auront l’aspect que vous lisez en ce moment, demain, ce sera un peu différent, avec des ajouts, des redites, des regrets supprimés ajoutés modifiés… Un enchaînement sans fin ni d’une quelconque littérature, vraiment, ni d’un autre genre, assurément, il vaudrait mieux s’y faire à ces récits débonnaires, impossibles à véritablement les terminer, ou alors il faudrait tuer le temps, arrêter absolument la source, la tarir. À en dévier le courant, vous ne ferez qu’aggraver le ruissellement, il coulerait ailleurs, peu importe d’où cela sortira, il n’émerge d’aucun ego, tout au plus la vanité d’un trop-plein, le fruit de lavements au creux d’une cervelle salit par des traversements, comme l’égout effectue des transvasements, ce n’est qu’une affaire de goût en la matière (l’égout et les coups leurres, ça ne se discute pas !) ; vous devrez faire l’effort de cette lecture d’un récit sans noms, où éventuellement, une entité inconnue vous poserait cette question malvenue, « tu lis tes ratures ? », et vous lui répondriez, surpris, « non, je tente de déchiffrer une écriture », imagineriez-vous, à cet instant, être traversé par cette interrogation, « encore une histoire de vivants, ajoutée aux autres, dans le surplus ? » Alors, on dirait qu’à chaque récit cela lui a déplu, c’est peut-être pour ça qu’elle continue ? Quoi, la vie, l’entité incongrue, la chose, le truc, le machin, enfin ce qui nous anime quoi ! Des pantins nous serions ? C’est sans doute pour ça, cette envie irrépressible d’une foi, cet ajout d’une piété, le pourquoi du comment d’une croix, un fardeau pour que l’on croie, un leurre très adroit… il nous masquerait ce qui se cache derrière tout ça, d’autres récits au-delà d’une voix !
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(version augmentée du 30 mars vers 10h)
À propos du récit (au sens large du terme) :
Ce sont des récits temporels (pour l’instant uniquement stockés dans les mémoires des machines électronisées ou des robotes sur les réseaux webeux, pareillement électronisés), au moment où ils sont crachés ils auront l’aspect que vous lirez, demain, ce sera un peu différent, avec des ajouts, des redites, des regrets supprimés ajoutés modifiés… Un enchaînement sans fin ni d’une quelconque littérature, vraiment, ni d’un autre genre, assurément, il vaudrait mieux s’y faire à ces récits débonnaires, impossibles à véritablement les terminer, ou alors il faudrait tuer le temps, arrêter absolument la source, la tarir. À en dévier le courant, vous ne ferez qu’aggraver le ruissellement, il coulerait ailleurs, peu importe d’où cela sortira, il n’émerge d’aucun ego, tout au plus la vanité d’un trop-plein, le fruit de lavements au creux d’une cervelle salit par des traversements, comme l’égout effectue des transvasements, ce n’est qu’une affaire de goût en la matière ; vous devrez faire l’effort de cette lecture d’un récit sans noms, où éventuellement, une entité inconnue vous poserait cette question malvenue, « tu lis des ratures ? », et vous lui répondriez, surpris, « non, je tente de déchiffrer une écriture », imagineriez-vous, à cet instant, être traversé par cette interrogation, « encore une histoire de vivants, ajoutée aux autres, dans le surplus ? » Alors, on dirait qu’à chaque récit cela lui a déplu, c’est peut-être pour ça qu’elle continue ? Quoi, la vie, l’entité incongrue, la chose, le truc, le machin, enfin ce qui nous anime quoi ! Des pantins nous serions ? C’est sans doute pour ça, cette envie irrépressible d’une foi, cet ajout d’une piété, le pourquoi du comment d’une croix, un fardeau pour que l’on croie, un leurre très adroit… il nous masquerait ce qui se cache derrière tout ça, d’autres récits au-delà d’une voix ? Imperceptible, ce remuement garde en son sein une mémoire essentielle, celle qui vous construit ; on y revient toujours, à ce gène qui vous instruit, comme une boucle récurrente, il emmagasine peu à peu toutes les histoires d’un même mouvement, celui du vivant évidemment ; cette particularité nous relie tous à ces stocks de mémoires en action, obligeant la moindre de vos cellules à se répliquer selon un ordre établi et affiné au fil des ans, de jour en jour, une accumulation dont votre existence sera le témoin et l’acteur, un moment, localement ; puis, la trace que vous laisserez alimentera, peu importe comment, peu importe quoi, les futures propagations de notre essor, à nous, les terriens, et bien plus encore… Cette mémoire (à travers le processus qui la lit) tente inlassablement de relier les souvenirs, dans les traces laissées, comme un fait exprès… ce cheminement semble intarissable ?
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(version webeuse)
Ce sont des récits temporels (pour l’instant, uniquement stockés dans les mémoires des machines électronisées, de robotes, sur les réseaux webeux pareillement électronisés, de papier ensuite, ou en quelques sonorités), au moment où ils sont crachés ils auront l’aspect que vous lirez ; demain, ce sera un peu différent, avec des ajouts, des redites, des regrets supprimés ajoutés modifiés…
Un enchaînement sans fin ni d’une quelconque littérature, vraiment, ni d’un autre genre, assurément, il vaudrait mieux s’y faire à ces récits débonnaires, impossibles à véritablement les terminer, ceux-là, ou alors il faudrait tuer le temps, arrêter absolument la source, la tarir. À en dévier le courant, vous ne ferez qu’aggraver le ruissellement, il coulerait ailleurs, peu importe d’où cela sortira, il n’émerge d’aucun ego, tout au plus la vanité d’un trop-plein, le fruit de lavements au creux d’une cervelle salit par des traversements, comme l’égout effectue des transvasements, ce n’est qu’une affaire de goût en la matière ; aussi, vous devrez faire l’effort d’une lecture de récits sans noms, où éventuellement une entité inconnue vous poserait cette question malvenue, « tu lis des ratures ? », et vous lui répondriez surpris : « non, je tente de déchiffrer une écriture ? », imagineriez-vous, à cet instant, être traversé par cette autre interrogation, « encore une histoire de vivants, ajoutée aux archives, dans le surplus ? » Alors, on dirait qu’à chaque récit cela lui a déplu, c’est peut-être pour ça qu’elle continue ? Quoi ? La vie ! l’entité incongrue, la chose, le truc, le machin, enfin ce qui nous anime quoi ! Des pantins nous serions ? C’est sans doute pour ça, cette envie irrépressible d’une foi, cet ajout d’une piété, le pourquoi du comment d’une croix, un fardeau pour que l’on croie, un leurre très adroit… il nous masquerait ce qui se cache derrière tout ça… d’autres récits au-delà d’une voix ? Imperceptible, ce remuement garde en son sein une mémoire essentielle, et qu’elle vous construit, vous l’avait-on déjà dit ? On y revient toujours à ce gène qui vous instruit, comme une boucle récurrente, il emmagasine peu à peu toutes les histoires d’un même mouvement, celui du vivant évidemment ; cette particularité nous relie tous à ces stocks, des mémoires en action obligeant la moindre de vos cellules à se répliquer selon un ordre établi, et affiné au fil des ans, de jour en jour, une accumulation dont votre existence sera le témoin et l’acteur a un moment, localement ; puis, la trace que vous laisserez alimentera, peu importe comment, peu importe quoi, les futures propagations de notre essor, à nous, les terriens d’hier à demains, et bien plus encore… Cette mémoire (à travers le processus qui la lit) tente inlassablement de relier ces souvenirs préalables, dans les traces laissées, comme un fait exprès… ce cheminement semble intarissable ?