(parole en marchant – 12 oct. 2016 à 18h54)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
Contexte : le vieux savant, à propos d’être méfiant vis-à-vis de nos propres adorations…
Attention à ne pas trop vénérer ; les hommes ne se révèlent pas vénérables, quels qu’ils soient ; de toute façon, n’adulons pas non plus la nature, elle est ce qu’elle est, et ne demande pas cette exubérance, cela ne semble pas son désir, même si elle n’en possédait qu’un d’ailleurs, ne l’idolâtrons pas trop ; ni bonne ni mauvaise, elle ne forme qu’une somme avec nous au-dedans comme dans une soupe ; c’est curieux cette manie des gens de notre espèce à considérer les choses dans l’extase d’eux-mêmes (les merveilles du cerveau humain par exemple), tous n’en demeurent pas dupes à ce point heureusement ; ne vénérons pas tous les éléments de la nature comme des dieux, prenons-les pour ce qu’ils représentent quand ils nous dépassent souvent (tel un ouragan), ce ne sont que les objets d’un théâtre, celui de nos destins, c’est tout !