(texte manuscrit – 16 mai 2021 à 14 h)
—> ὕλη (hȳlē), livre des préalables
Ce sont des errances (égarements), qui parfois aboutissent, qui parfois rejaillissent, on ne sait où à l’avance, ou encore, s’effacent comme de la mémoire éparse, s’évadent, au-delà de tout ce que l’on voit ou perçoit…
…
À la recherche du (de ce) temps perdu, il nous laisse à comprendre qu’il y eût avant quelques événements que l’on vécut, et que la mémoire a retenus ; la transcription de ces souvenances, autre instant vivable un moment, celle de l’écrivain élaborant son livre, celle du savant organisant ses formules mathématiques, celle du danseur élaborant ses pas dans une chorégraphie, etc.
Ces instants sont de même nature, on puise dans des mémoires ancestrales les vestiges d’une souvenance, ajoutée au moment de leur écriture présente, ajoutée au temps présent, pour envisager un avenir, le temps des relectures, de ces instants ainsi remémorés (trois cycles)…
(ajouter petit dessin)
Ce sort est tellement commun, c’est que nous le reproduisons tout le temps, à chaque moment dans les boucles temporelles d’un retournement, le retournement, on ne se l’explique pas encore véritablement, pourquoi s’en retourner avant d’avancer, renourri de ce temps remémoré : le principe de notre agitation ?
(Note)
Les aléas quantiques : le temps n’émerge pas à petite échelle
L’intrication quantique ne serait pas totalement aléatoire, relations globales encore inconnues, aléa connecté, résonance…
Comme une pelote de laine, le temps serait à l’inverse de la température, de l’agitation, entre les deux, un équilibre…
L’aléa quantique est le tic-tac de l’horloge divine (il engendrerait le temps).
Dans l’aléa quantique se confondent réalité et passage du temps, dans une variabilité plus profonde d’où le temps émerge…
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(à 17h34)
« Il y a du temps parce qu’il n’y a pas tout ! »
« Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup ! »
« Dans l’instant quantique où l’on ne sait pas tout, il y a un instant (temps) propre qui correspond… »
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve… »
Raconter une histoire, écrire une histoire, ce besoin, est incompatible avec la mécanique quantique –> superposition d’états !
L’intrication quantique serait au moins 10 000 fois plus rapide que la vitesse de la lumière ?
(Ajouter petit dessin)
Une infinité de boucles temporelles superposées et infiniment décalées d’avant ou en arrière (comme dans une pelote de laine)…
Calamité du temps perdu,
retrouvez du temps dans son sommeil
ensuite « laisser mûrir ! »
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(10h20)
Note : l’on pourrait « dire » en respectant l’usage des ordres établis, l’on pourrait agencer ces récits selon les codes établis pour ne pas heurter les esprits peu enclins au changement, l’on pourrait figer ces « dires » avant même de les avoir prononcés, dans ces codes d’un entendement ordinaire. Mais, si c’est pour répéter un usage maintes fois repris, pour apaiser les esprits chagrins, cela ne servirait à rien ? Autant ne rien dire ! « Et cela suffirait bien ! » pensa-t-on à une époque. La fêlure était trop grande, béante, impossible à éviter, il fallait rompre avec les usages communs et tenter de vivre des instants hors du commun, progresser dans ces instants, peu importe où ils vous mèneront…
(23h40)
L’infiniment petit aurait besoin de produire des êtres plus grands pour se transporter, permettre ses déplacements d’une façon plus aisée. Dans le leurre qui nous anime, il y a ce voyage insinué en grand « déplace-toi et découvre tant que tu le pourras ! » Voilà ce que nous dit un gène insidieux, un gène voyageur et ils nous feraient bien croire à un dieu ?
Nous serions le fruit de cette demande ? Dans l’agglomérat de nos cellules, à chaque moment, une réplique de cette demande devenue comme une loi indépassable. Pourquoi sans en être certain, m’effleure ce genre de propos, comme venu d’un dehors, le leurre me fait « croire » à une révélation inopportune, ou alors c’est une imposture, et là on s’égare comme une mauvaise fortune… me rend hagard.
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(Texte manuscrit – 19 mai 2021 à 21h40)
—> [philosophia vitae], étiquettes
Vous devriez valider absolument ce concept de l’étiquette aux oreilles, comme veaux, vaches, cochons, à chaque oreille, claque ! La petite carte d’identité plastifiée accrochée à l’une ou l’autre, au choix. Claque ! Sur l’autre, la carte sociale avec le numéro de sécurité tout pareillement sociale, qui prouve votre naissance, qu’elle a bien eu lieu ! Au moins, on saura à quoi l’on aura à faire ?
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(texte manuscrit – 25 mai 2021 à 13h40)
—> ajoutements, autour et sur le récit
C’est comme quelque chose au creux de vous qui vous dit de faire comme ça, de faire comme ci, par on ne sait quels caprices vous obtempérer n’y voyant aucun souci. Vous vous abandonnez à votre instinct sans trop y réfléchir, vous obéissez à une sourde voix indistincte et vous le savez, elle a fait de vous un pantin servile.
Alors, encore, vous ne comprenez pas tout à ne dire que ce qui vient de suite, sans trop y réfléchir, transmettez l’information inspirée « est-elle bonne, est-elle mauvaise, est-elle jolie, à cela je ne sais ? » Dira le scribe besogneux dans sa tâche de copiste, il régurgite du mieux qu’il peut l’effluve maintenant écrit et que vous lisez en ce moment.
« Est-ce bien ou mal ? Quelle est cette raison ? On le fait sans passion ! » Cet acte de vous, écrire une lettre parce que quelque chose vous en donne l’ordre, ou plutôt suggère (sans trop d’explications) au-delà du doute il y a une intention dont on ne connaît guère la raison… vraiment ?
Lisez le reste si ça vous chante !
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Excusez cette prose mal venante, en aurait-on la permission, on l’ignore, et c’est bien pour cela que nous réalisons la prose mal venante…
Mais qui raconte tout cela ?
Un scribe parmi d’autres
l’un d’entre vous !
Étant de passage ici, ces récits, offerts, de longs récits, traces laissées de multiples récits apportés de cette manière, où fallait-il donc que les mettre, quand donc s’en démettre ? Intrigante question, dont on ne sait quoi y ajouter… comme un relais que l’on passe au suivant…
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(texte manuscrit – 29 mai 2021 vers 1h30)
—> [philosophia vitae], étiquettes
Alors ? L’ai-je bien vécu cette journée ? Ai-je bien saisi (suivi) les ordres que l’on m’a donnés ? Du petit leurre, du petit gène qui nous instruit, à comment vaquer dans notre vie, parce que sans ça il nous démolit ! Ce gène sans gêne et qui nous construit, nous avons compris, oui oui !
Eh, si je m’éveille, au lendemain, et que ce petit message manuscrit on me l’aurait pris ou détruit, envolé, effacé ? Si je me réveille, je reconnaîtrai enfin où est le mépris !
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