(parole en marchant - le 2 janv. 2019)
(à 14h15) (version)
—> 1. « İl », livre 3, pièce d’identité, 118.
(version)
Le vent insiste, des rumeurs persistent, la forêt interroge…
› Ils n’ont tellement pas établi de confiance entre eux qu’ils se mettent des étiquettes, entre eux, pour se reconnaître, ils ne se reconnaissent pas sans cela, des numéros estampillés « sociaux », dit-on…
› Ils font pareil avec leurs élevages de veaux, vaches, chevaux, chèvres, biches (et même) de cerveaux ; à toutes les entités ils vont y apposer des étiquettes, au bœuf, ils la mettent à l’oreille une étiquette (voire deux, à chaque oreille), un numéro, un code-barre, pour l’identifier tout de suite avant qu’il se barre (dans les abattoirs)…
› Ils ont tellement peu confiance entre eux qu’ils étiquettent tout le temps ?
› Ce peuple est fou !
› Il se pourrait bien, Monsieur…
› Ils sont fous ! Pourquoi mettre une étiquette aux gens, aux choses ?
› Ah ! c’est une longue histoire, ils n’ont pas confiance entre eux, ils se méfient de la fraude, de celui qui fraude, ils fraudent tout le temps…
› La fraude, mais qu’est-ce donc ?
› De ne pas faire comme l’on voudrait que l’on fasse ! (alors ils abusent tout le temps…)
› Aaah ! C’est donc cela la fraude !
› Oui ! Seule vie à outrepasser…
› Aaah ! C’est donc cela la fraude !
› Ouiii !
› Drôles de manières !
› Tout à fait… des étiquettes tout le temps, des codes-barres EAN, des codes 2D, DataMatrix, PDF417, codes QR, codes HCCB, codes Aztec, des Flashcodes, des étiquettes RFID et même des codes PIN à mémoriser soit même… de toutes sortes, je m’y perds moi-même…
› Vous aussi, vous êtes étiqueté ?
› Oui ! mais je le cache, mon étiquetage, il dit qui je suis, c’est mon « étoile jaune » à moi, celle des hommes, il m’identifie comme étant un des leurs !
› Aaah ! Grave, grave !
› Oui, grave ! ils étiquettent tout le temps, ils n’ont pas confiance entre eux ! (ils ont peur de toujours perdre un code ou deux…)
(à 14h20)
—> 1. « İl », le détachement, le double de lui, 206.
Des Paroles dans le vent, il y avait beaucoup ce jour-là…
À propos de les assagir un peu. Ils dominent trop, dans le mauvais sens du terme, ils dévastent inconsidérément ; il faudrait une espèce qui les domine pour les assagir un peu, tranquilliser ceux qui vivent auprès d’eux, et tout le baratin qui va avec, l’ajouter ;
› je suis extrêmement prolifique en la matière quand il s’agit de médire d’eux. Ah ! Eux, ces vivants, avec lesquels je vis ; chut ! ne dites rien… ils se méfient déjà de moi, malgré que j’aie l’apparence de leur forme, ils croient y reconnaître une autre sorte d’homme ! Ils disent même que je ne suis pas un homme (de confiance), ils se méfient de mon choix de vie… [bruits de vent] malgré que j’aie l’étiquette et le nom accolé dessus (en bonne et due forme), il va avec le reste…