Comme un ensauvagement, la bête a de ces frayeurs ?

(parole en marchant - 25 déc. 2018 à 15h01)

—> 2. « petit chemin » :

(après le repas de fête)

C’est l’heure où ils arrivent, c’est l’heure digestive, des hommes (venant) dans la forêt, après leurs repas surabondants, après les fêtes ; eh comme il fait un beau soleil ce jour-là, ils s’en vont au-dedans d’elle, cet endroit fait de feuillus et de conifères, qu’ils découpèrent tant, ce qu’il en reste du moins, parqué comme dans un réceptacle (ces enclos) d’abattage promis aux générations futures ; voilà ce qu’ils en font les hommes, à (après) leurs heures digestives, après leurs repas surabondants…
Ceci est une parole de mécréant qui ne croit plus en rien, de la valeur des hommes ; dis, tout ça, pour la rime, pour s’amuser, pour désigner un peu, dénier un peu ; maudit ! maudit soit-il ?

(parole en marchant - 25 déc. 2018 à 15h09)

Dépêche-toi ! Dépêche-toi, avant qu’ils arrivent, les hommes, de finir ta balade salvatrice de ton corps, dépêche-toi d’en finir ici avec les hommes (snif) ; prends les chemins transversaux, ceux qu’ils n’empruntent qu’au dernier moment. Pas, surtout pas, les chemins principaux (snif) ; eh ! qu’au loin tu entends (snif) leurs masses mouvantes faire un bruit dans le vent, avec ces moteurs régurgitant de force mécanique, de chaleur et de fumées nauséabondes ; dépêche-toi, dépêche-toi, prend les chemins transversaux, n’utilisent pas (snif) leurs chemins (principaux), ceux d’un usage courant, parce qu’ils en usent tout le temps, prend les chemins transversaux (snif), ne soit pas si sot ! ah ah ah !