(texte électronisé, du 26 mai 2021, vers 18h)

[ Comme un gène insidieux répétant sans cesse, « ne pas oublier d’où l’on vient, et ceux qui te nourrissent pour que tu existes et t’agites » ]

Puis, une hésitation… et l’on refait :

[ Comme un gène insidieux rabâchant sans cesse, de « ne pas oublier d’où l’on vient, quoi donc te nourrit, pour que tu existes et t’agites » ]

Ce n’est pas parfait… variation…

[ Comme un gène insidieux revenant sans cesse « ne pas oublier d’où l’on vient, et puis ce qui te nourrit pour que tu existes et t’agites » ]

Il manque quelque chose ?

Trouver « la formule idéale », c’est expérimenter quelque chose de divin, si l’on ose ! Mais dans ce principe, elle ne peut être « irréprochable », la perfection tuerait sa source. Cette sorte de rémanence ne tiendrait que grâce à de petits défauts, de petits déséquilibres d’une stabilité précaire sur une corde raide autorisant son maintien, dans une impossible pureté définitive trop mortelle pour perdurer (où l’on constate qu’un cristal n’est jamais totalement pur). Une formule, donc, légitimant l’émergence d’existences à la recherche d’un parcours idéal à dénicher, et si elles le découvraient un jour, ne plus avoir de quoi progresser deviendrait le cauchemar d’un ennui sans nom propice à l’accélération de leur disparition… d’où la nécessité de varier sans cesse et de s’adapter en permanence, pour subsister : la formule serait, dans ce cas, indéfinie…

(d’ailleurs, à cause de cette perfection irrésolue, ces paragraphes seront mainte fois refaits…)

Pour exprimer tout cela, de multiples sources à l’origine de ces écritures, dessins, formes, sonorités, etc., sont décrites dans un avant, comme une sorte de gestation où l’on énumère des préalables, dont un scénario d’images, un entredeux, des préambules, et une description de termes spécifiques à la narration (sorte de glossaire initiatique) ; nous amenant dans une temporalité analogue à une remontée du temps, la volonté d’un besoin inconnu exigeant la relecture à contresens d’une mémoire irrépressible, la recherche d’un oubli, d’une incertitude, d’une tracasserie à appréhender, à résorber ? Ou serait-ce pour aider à comprendre l’argument des récits qui en furent la conséquence, « après » ? Quel drôle de souci ?

Le reste des récits forme comme des boucles temporelles revenant sans cesse, elles ramassent, chaque fois, la trace du moindre changement, du moindre recommencement… dans d’inévitables variations, les narrations successives ne font que les décrire…