(texte électronisé – 3 janvier 2021 vers 14h30)

—> 3. 4. « singes savants, du robote à la chose » :

(à nuancer !)

De la rapine permise par les moteurs de recherche des réseaux webeux

Cette constatation qui devrait se reproduire encore cette fois, des récits laissés en libre accès sur ce site webeux, la récupération de ces derniers à des fins inattendues et souvent sans aucun lien avec leur contenu ; la teneur du contenu semble n’avoir aucune valeur représentative et n’est récupérée que comme remplissage, du texte « bouche-trou » pour illustrer d’autres sites webeux de vente de babioles ou de vêtements ; d’autres gardent encore la trace d’extraits laissés naguère, sur des agrégateurs de contenu hétéroclites ; là encore, la teneur du contenu des textes libres ainsi récupérés ne sert en rien l’argumentation des pages, on y voit un amoncellement de récits de toutes sortes, ne servant qu’à remplir la base de données du robote agrégateur, mais à quoi cela leur sert-il ? La rapine se fout éperdument du contenu, on pique là où c’est possible, sans un merci, sans cette politesse de dire pour quel usage on le fait, cela, d’autant plus si les écritures récupérées ne sont pas estampillées du sceau (©) emblématique protégeant ce qu’on appelle le « droit d’auteur » ; là où il n’y en a pas de propriétés spécifiées, la rapine est exemplaire, elle grappille, elle a du flair, elle amasse sans savoir quoi exactement, elle récupère… C’est étonnant cette énergie dépensée aussi futilement, pour quelles statistiques mercantiles serviront ces écritures ? On peut se demander alors, à quoi il sert de mettre en place un site webeux relatant un récit, quel qu’il soit, s’il ne sert qu’à être pillé ?
Cet aspect peut toutefois révéler une contradiction ?

Les textes, ici, sont laissés libres encore cette fois pour voir comment ils seront récupérés, qui s’en attribuera le mérite ou la critique, l’offense ou la gloriole d’une écriture sans « auteur » proclamé, estampillé, déclaré et protégé ! Nous n’avons aucune illusion quant à l’usage qui en sera fait, détourné ou non, volé ? Mais non, ce n’est pas du vol, puisque de propriétaire il n’y en a pas comme c’est d’usage ; pas besoin d’une politesse pour informer de ce qu’on en fera si on le réutilise ni même dialoguer sur le contenu de la chose prise, comme d’émettre une critique bonne ou mauvaise, voire d’échanger quelques propos ; cet aspect est devenu très secondaire, quelle aubaine ! Encore faudrait-il qu’il serve une cause particulière ayant trait aux mêmes sujets abordés ? Bref, la rapine du contenu est assurée, on pourrait se vexer pour moins que ça, cela devient un amusement plus qu’autre chose, une affaire d’égo, aucune illusion quant à l’avenir de cette prose !

(annexe)
Au fil des ans, ne cesse de s’amplifier cette impression, d’une vénération de nos reliques anciennes comme de nos personnages illustres ou non, des trésors hominidéens exclusifs, comme si ce que nous produisions avait plus de valeur que le reste des vivants sur cette planète ; on vénère plus nos technologies, comme si elles n’étaient que le fruit seul de notre seule humanité, alors qu’elles sont noyées et inspirées par une multitude d’êtres, ce qui nous construit et fait de nous des vivants parmi d’autres vivants, simplement. Le fait que notre sort dépende des êtres animaux et végétaux autant que le minéral, pour notre survie quotidienne, ne semble pas représenter l’essentiel, mais plutôt comme un dû accordé qu’il n’est pas nécessaire de discuter. La valeur de nos ouvrages anciens, par exemple, est surtout pécuniaire, plus importante que le contenu propre de l’ouvrage, comme le symbole plus que l’idée se nichant derrière dépasse en préciosité la valeur propre d’un ver de terre, même si ce dernier, en aérant les sols, permet l’essor et la pérennité de nos cultures (nourricières et intellectuelles) abondantes ; non, on le laisse mourir, on le tue avec nos pesticides, et la valeur de la moindre de nos reliques, du temps de nos anciens nous remplit la tête d’étoiles et de rêves (de savoirs aux pauvres saveurs) sans nous nourrir correctement ; préfère-t-on crever ainsi, bouche bée, ouverte et non circonspecte ?

(version webeuse)

De la rapine permise par les moteurs de recherche des réseaux webeux
(à nuancer !)
Cette constatation qui devrait se reproduire encore cette fois, des récits laissés en libre accès sur ce site webeux, la récupération de ces derniers à des fins inattendues et souvent sans aucun lien avec leur contenu ; la teneur du contenu semble n’avoir aucune valeur représentative et n’est récupérée que comme remplissage, du texte « bouche-trou » pour illustrer d’autres sites webeux de vente de babioles ou de vêtements ; d’autres gardent encore la trace d’extraits laissés naguère, sur des agrégateurs de contenu hétéroclites ; là encore, la teneur du contenu des textes libres ainsi récupérés ne sert en rien l’argumentation des pages, on y voit un amoncellement de récits de toutes sortes, ne servant qu’à remplir la base de données du robote agrégateur, mais à quoi cela leur sert-il ? La rapine se fout éperdument du contenu, on pique là où c’est possible, sans un merci, sans cette politesse de dire pour quel usage on le fait, cela, d’autant plus si les écritures récupérées ne sont pas estampillées du sceau (©) emblématique protégeant ce qu’on appelle le « droit d’auteur » ; là où il n’y en a pas de propriétés spécifiées, la rapine est exemplaire, elle grappille, elle a du flair, elle amasse sans savoir quoi exactement, elle récupère… C’est étonnant cette énergie dépensée aussi futilement, pour quelles statistiques mercantiles serviront ces écritures ? On peut se demander alors, à quoi il sert de mettre en place un site webeux relatant un récit, quel qu’il soit, s’il ne sert qu’à être pillé ?
Cet aspect peut toutefois révéler une contradiction ?
Les textes, ici, sont laissés libres encore cette fois pour voir comment ils seront récupérés, qui s’en attribuera le mérite ou la critique, l’offense ou la gloriole d’une écriture sans « auteur » proclamé, un récit non estampillé, non déclaré et non protégé ! Nous n’avons aucune illusion quant à l’usage qui en sera fait, détourné ou non, volé ? Mais non, ce n’est pas du vol, puisque de propriétaire il n’y en a pas comme c’est d’usage ; pas besoin d’une politesse pour informer de ce qu’on en fera si on le réutilise ni même dialoguer sur le contenu de la chose prise, comme d’émettre une critique bonne ou mauvaise, voire d’échanger quelques propos ; cet aspect est devenu très secondaire, quelle aubaine ! Encore faudrait-il qu’il serve une cause particulière ayant trait aux mêmes sujets abordés ? Bref, la rapine du contenu est assurée, on pourrait se vexer pour moins que ça, cela devient un amusement plus qu’autre chose, une affaire d’égo, aucune illusion quant à l’avenir de cette prose !

(annexe) Au fil des ans, ne cesse de s’amplifier cette impression, d’une vénération de nos reliques anciennes comme de nos personnages illustres ou non, des trésors hominidéens exclusifs, comme si ce que nous produisions avait plus de valeur que le reste des vivants sur cette planète ; on vénère plus nos technologies, comme si elles n’étaient que le fruit seul de notre seule humanité, alors qu’elles sont noyées et inspirées par une multitude d’êtres, dont ceux qui nous construisent et font de nous des vivants parmi d’autres vivants, simplement. Le fait que notre sort dépende des êtres animaux et végétaux autant que le minéral, pour notre survie quotidienne, ne semble pas représenter l’essentiel, mais plutôt comme un dû accordé qu’il n’est pas nécessaire de discuter. La valeur de nos ouvrages anciens, par exemple, est surtout pécuniaire, plus importante que le contenu propre de l’ouvrage, comme le symbole plus que l’idée se nichant derrière dépasse en préciosité la valeur propre d’un ver de terre, même si ce dernier, en aérant les sols, permet l’essor et la pérennité de nos cultures (nourricières et intellectuelles) abondantes ; non, on le laisse mourir, on le tue avec nos pesticides, et la valeur de la moindre de nos reliques, du temps de nos anciens nous remplit la tête d’étoiles et de rêves (des savoirs aux pauvres saveurs) sans nous nourrir correctement ; préfère-t-on crever ainsi, bouche bée, ouverte et non circonspecte ?

(texte électronisé – 3 janvier 2021 vers 14h30)