(parole de la nuit – 29 janv. 2021 à 0h46)

—> ajoutements, tragicomédie :  idées noirs, étude du tourment
—> durée : 0’43

(ajout : râle de la bête, comme ça, au creux de la nuit, elle maudit, maudit, rêve d’une autre vie, et puis non, d’une autre envie, voilà, dévier à nouveau, pour au bout du compte, toujours maudire pour combler plus que l’ennui, l’absence, le néant, l’inconnu, la peur est un point de vue…)

Si tu m’achevais, chose qui me construit, ce serait bien, ce soir ; mais non, c’est que tu me fuis, tu laisses faire, tu expérimentes pour voir comment ça fait, un être de mon acabit. Je te maudis, et je ne vous aime pas les formes qui me ressemblent…

C’est dit !

(parole de la nuit – 29 janv. 2021 à 0h47)

—> durée : 2’33

(petite gaité de la nuit)

Ce n’est plus mon souci ! on n’y reviendra plus, avouons-le tout net, ah, ce petit message sera mon dernier secret. Je ne vous ai jamais aimés, et je ne vous aimerais jamais, parce que l’on me construit pour qu’au creux de moi cela ne puisse être, on a fait de moi quelque chose que j’ignore, qui me met en tête toutes ces choses (affaires), je ne sais pourquoi, et je maudis la chose (manigance) qui l’a fait, qui l’a produit, ce curieux mélange de toute une vie absurde et inutile ; serait-ce que j’ai trop compris ? Amenez tous vos psys, qui prétendent au nom de la vie avoir tout compris, eux, ils sont autant ignorants que moi, sauf qu’ils le disent d’une autre manière moins crue ; rendons-nous à l’évidence, nous ne sommes que des pantins, des marionnettes, quelque chose nous instrumente et ce n’est pas bien net ? Mais je n’aime pas ce qui me construit, avouons-le bien net. Voilà, c’est fait, c’est dit, on n’y revient plus, et c’est fini !

(version)
Ce n’est plus mon souci ! on n’y reviendra plus ; avouons-le tout net, là ce petit message sera mon dernier secret. Je ne vous ai jamais aimés, et je ne vous aimerais jamais, parce que l’on me construit pour qu’au creux de moi cela ne puisse être, on a fait de moi quelque chose que j’ignore, qui me met en tête toutes ces affaires, je ne sais pourquoi, et je maudis la manigance qui l’a fait, qui l’a produit, ce curieux mélange de toute une vie absurde et inutile ; serait-ce que j’ai trop compris ? Amenez tous vos psys, qui prétendent au nom de la vie avoir tout déchiffré, eux, ils sont aussi ignorants que moi, sauf qu’ils le disent d’une autre manière moins crue. Rendons-nous à l’évidence, nous ne sommes que des pantins, des marionnettes ; quelque chose nous instrumente, ce n’est pas bien net ? Eh, je n’aime pas cette chose prétendant me construire ; avouons-le bien net… Voilà, c’est fait, c’est dit, on n’y revient plus, et c’est fini !