(parole entre deux sommeils – 17 févr. 2021 à 1h46)

—> quatrièmement, du vivant et de ses robotes
—> durée : 6’28

C’est quoi le robote ?
C’est la machine électronisée ! D’une manière générale, euh… toute machine, utilisant une énergie quelconque, que nous avons construite… C’est ça le robote (la machine) ! Et particulièrement dans ce récit, celle-ci est particulièrement (typiquement) électronisée, c’est-à-dire agitée dans ses soubresauts par quelques courants électriques ; ses fonctions essentielles s’agitent de la sorte. Et puis l’on anticipe son avenir en parlant de ce robote particulièrement. On anticipe l’avenir de tous les autres, de tout ce qu’il restera si un jour cette humanité disparaît, ce qu’elle laissera, beaucoup de machines autour d’elle.
Mais il ne s’agit pas de cela, on peut envisager les choses autrement, ici : ce en quoi le vivant s’organise, d’une autre manière, pour agencer ce qui lui permet de perdurer dans ce monde, particulièrement cette planète.
« N’oublie pas d’où tu viens ! » il le répétait sans cesse, car cela est un bien (cette souvenance à préserver). Tout cela transporte une information, la source de tes o… de tes origines, la raison de ton existence (y) apparaît essentielle. Eh, de cela, notre animalité n’a sans cesse jamais cessé de rechercher cette provenance, toute une mythologie s’y est greffée, de peur d’appréhender des réalités qui seraient déplaisantes à ingurgiter, à admettre ; on s’invente toute une sorte de suites d’histoires, de récits, pour les compromettre ces vérités, cette réalité qui se présentent à nous ?
Le robote fait partie de notre existence depuis un certain nombre de décennies déjà, on ne sait s’il correspondra à un quelconque avenir dans ce qui nous engendre ? Mais il est une agitation de la matière que le vivant a construite, par l’intermédiaire de ces entités, de ces individus qu’elle génère ; elle invente aussi des machineries pour ce faire, elle l’a toujours fait d’ailleurs ! Et, dans notre vanité, nous croyons être les seuls inventeurs de celles-ci (les machineries de la vie), alors qu’elles ne font que participer à l’essor de ce qu’on appelle d’une manière générale « le vivant » en nous, instruments que nous sommes ; tout autant, la machinerie devient aussi instrument d’une somme, ce sont tous les vivants… qui font qu’elle résonne (au creux de nos habitats, en somme)…