(texte (??) – 1er janv. 2017 à 0h15)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
Contexte : lors d’un cours, une remarque…
Seul compte l’acquis qui nous apparaît commun à tous, il vient de partout et s’égrène tout au long de votre vie. Ce sont les réminiscences d’un univers antérieur, la métamorphose du vivant emmagasiné dans des gènes essentiels qui conçoivent notre être, une mémoire immédiate obtenue dès l’enfance, au cours des apprentissages et dans la continuité de votre vie ; jour après jour, vous avez accumulé de l’information, raffermissant ainsi votre souvenance personnelle ; elle communique aussi avec vos semblables et généralement en ressort un entendement commun, mais perçu et appliqué diversement selon que vous demeurez ici ou ailleurs, étranger, compatriote d’une même langue, handicapé du discernement ou des sens ; l’interprétation finale va de la bonne conciliation à des mécontentements quand les orgueils réciproques oublient cette médiocrité dans leur vie, un manque de saveur ici ; alors, un plus audacieux que d’autres parfois en arrive à une compromission harmonieuse ; mais que d’efforts, que de palabres pour un tout petit réconfort !
Ce modeste préalable en guise de prélude pour vous dire que non vraiment, ils ne se sentaient d’aucun « clan », mais de tous à la fois ; il n’y voyait que des semblables dans un mal de vivre proche du sien, mais qui avait choisi l’affrontement et un « clan » n’est créé que pour cela ; n’y trouvez pas une autre raison, la vie des hommes ne s’avère pas si difficile et ces causes demeurent des archaïsmes tellement primaires dans le règne du vivant que je m’étonne que vous vous en émouviez ; c’est puéril !