(texte (??) – 1er janv. 2017 à 1h34)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

– Comprenez, la vie c’est un aboutissement en cours et il n’est pas terminé, qui ne le peut tant que tout n’en demeure pas justement abouti ; à l’achèvement de ce processus, ne restera que la mort, le rien, pour laisser la place au reste, la suite ; de tout cela, n’en subsistera donc qu’une histoire, une trace, un passé, une mémoire…

votre monde en sera pour beaucoup
(texte (??) – 1er janv. 2017 à 1h44)

– Votre monde se constituera pour beaucoup de ce que vous en accomplirez ; si vous provoquez un chaos, il deviendra ce chaos interminable ; si vous en faites une joie, il apportera l’allégresse apaisante au moindre soubresaut d’une aisance.

mais la vie, en fait (cours)
(texte (??) – 1er janv. 2017 à 13h52)

—> terminer correction

– Mais la vie en fait, à travers nous et puis d’autres sûrement se cherche-t-elle une connaissance nouvelle à assimiler, se comprendre et saisir la raison de sa pertinence ? Notre questionnement n’évoque que celui d’elle-même, il ne constitue qu’un réflexe ; du vivant, chaque être représente la composante d’une même entité « la vie ! », banal constat.
– Encore une fois, nous ne demeurons pas en dehors, mais au-dedans ! Dans mon interrogation, c’est celle de la vie qui s’insinue, je ne porte que le geste de son écriture, la main qui oscille et forme le mot, mon imaginaire, sa voix, mon art, ma poésie, de la littérature, tout cela, vantardise de l’homme, ne sert que l’instrumentation d’une entité unique qui anime ces progénitures innombrables et multiples, toute forme, pour aboutir à cette parole. C’est la vie qui parle à travers moi, et moi conception de chair et d’os, sans elle, je ne deviens rien, d’ailleurs, à ma mort il ne restera que l’information de ses explorations qu’elle m’a fait subir.
Comprenez donc tout ce qui permet la construction d’un seul homme, comme de n’importe quelle forme de vie ; ces innombrables montages de cellules et de bactéries qui nous composent…
Prenons de la hauteur :
– Et puis, je crois bien que le vivant dans son immense diversité perd la mémoire et il a besoin d’un ramasseur de son expérience acquise, il inventa notre espèce pour cette tâche à travers des leurres pour que celui-ci apprenne la corvée colossale à organiser un peu tout cela ; c’est bien ce que nous accomplissons malgré les conflits entre nous et nos égarements bon an mal an, nous y arrivons, notre dégénérescence n’est pas tout à fait entamée.
– L’homme seul (en dehors du vivant) ne possède rien de viable, la vie englobe tout, et nous en représentons une infime des parties ; nos dictateurs, des aberrations, des erreurs, leurs déclins deviendraient salutaires, ils détiennent une peste, elle en amène une variante, plus vile, plus nocive, celle de ces êtres désirant se distinguer pour se transformer en divinité, au paroxysme de leur ego, maintenu par la finance et son argent ; cette peste terrible, la vie devrait-elle apprendre à nous en défaire et nous enseigner à collaborer avec les autres (et peut-être arrêter ce ton « supérieur » exaspérant) ?
– D’ailleurs, ils ont peur, ils s’embarricadent dans leur prison dorée, ils craignent la populace, d’autant plus qu’elle reste en pauvreté, tant ils l’ont racketté. Leur argent nauséabond les rend fous, je sais qu’on ne trouve pas d’heure pour les jaloux ni les maraudeurs, tout ce monde rupine d’aise dans leur taudis doré, c’est moche pour les poux.
– C’est-à-dire d’individu à individu, d’homme à vivant, de vivant à homme, une synthèse serait à établir. Ne plus chercher à inventer pour inventer bêtement, mais y mettre des raisons et une efficacité plus ordonnée ?
– Je l’admets pour moi, je ne demeure qu’un instrument de la vie, tout ce qui sort de moi, de mon entendement, ne représente que le fruit de millions d’années de précédents, qu’elle a amassées et qui transparaissent dans mon dire. Je ne deviens alors pas totalement insignifiant, je ne suis donc pas seul, mais noyé dans une multitude indistincte, construit à partir de ces milliards d’êtres plus infimes que moi ; et plus encore d’ancêtres sont dénombrés dès l’énumération des constituants de ma source.
– Je ne suis par conséquent nullement isolé ?
– Le monde s’avère multiple, je ne constitue qu’une concentration moléculaire rassemblée très dépendante des autres et du reste, seulement pour exister.
– Cette compréhension : « éveil ou illumination ? » diront certains, à discerner notre immense vacuité, dans le calme le plus absolu où ne subsistent que le crissement du papier raturé et le bruit de fond des molécules de ma surdité, le gémissement des atomes qui vibrent et pétillent, dans un champ continu ; aucune sensation de silence ne se trouve totalement désertée, il reste toujours une chose à percevoir. Même dans le noir le plus profond votre cerveau invente des images et ne peut s’en empêcher.

*

(texte manuscrit – début janv. 2017)

– Ben oui, la vie ne cesse de nous faire tout contrôler et nous y mettons de l’excès en tous dans le monde des hommes. Elle doit apprendre la juste mesure ? Ce que je vais dire là maintenant m’apparaît aujourd’hui comme une fausseté :
– Qui des deux entités doit acquérir cet équilibre fragile et nouveau, elle, qui explore sans cesse où nous, qui nous égarons, elle, à travers nous ? Et puis affirmer qu’au bout du compte peu importe puisque quoi que nous réalisions, ce sera toujours la vibrance du vivant qui agira en nous.
– Ah ! Quelle moralité à trouver dans tout cela, mais non, elle n’existe pas ; et de la conscience où résident ses rutilements quand tous les possibles s’avèrent explorables et dans ce calcul inimaginable, que deviendra le meilleur des chemins ; que choisir si plus rien n’offre de certitude, reconsidèreriez-vous alors le désespoir qu’auront certains ? La vie ne demeure qu’une mouvance qui ne cesse de transporter d’un être à l’autre l’information de son existence et la trace qu’elle laisse doit sans cesse se retraduire pour les existences futures.
– L’homme dans tout cela sera un dans une multitude assommante et indénombrable. Chaque être reste une somme, un enfant, un rat, un chien, une fourmi, une feuille, le virus, ou graines d’un arbre, chacun contient une entièreté commune, un message similaire et varié incluant toutes les briques de nos histoires depuis le commencement de cet univers, car se produisit bien une genèse après la fin d’un précédent processus dont nous ignorons tout ; nous ne percevons qu’à peine le début du nôtre !
– Il est venu le temps où l’on doit apprendre à partager ! avez-vous bien entendu ?

*

elle nous tient bien la vie
(texte (??) – 1er janv. 2017 à 20h40)

– Elle nous tient bien la vie avec cet instinct de procréation ! Elle sait le rendre attractif et sans résignation. Tout le monde s’y soumet, à moins d’une abnégation mal vue aux entournures, la peste d’un géniteur, quelle aberration ! Au-dehors des entendements fondent une altération, que de souffrances pour ces idées d’une perforation !

l’intelligence
(texte manuscrit début 2017)
L’intelligence ne se trouve pas forcément là où l’on croit qu’elle est !