(parole du jour – 2 sept. 2021 à 17h17)

—> [considérations philosophiques], langage des petits détails
—> durée : 8’08

(curieuse coïncidence : mémorisée à 17h17, pendant 8’08)

(De la nécessité de garder les choses telles qu’elles furent venues, arrivées, garder la spontanéité, même si l’on se trompe de mot, la façon dont les choses sont dites a aussi, dans ce détail, une importance ; à travers cela transparaît un autre langage, une parole sous-jacente derrière les mots et ce qu’ils sont, imparfaits…)

Alors, les mots, tels qu’ils furent prononcés (entre parenthèses : corrections et ajouts ultérieurs) :

Évidemment qu’un récit peut toujours être amélioré, corrigé (dépouillé) de ses quelques défauts, de ses quelques erreurs, de ses quelques imperfections, toujours ! Quelle que soit la chose, il y a ce souci de perfectibilité, qui n’est jamais totalement résolu ; mais (à propos) d’un tableau, d’un peintre quelconque, quand il est terminé ou que son auteur l’estime terminé, et que vous acquiescez… que vous acquérez (obtenez) ce tableau, vous ne demandez pas à l’auteur… à son auteur, à son réalisateur, de le modifier, parce qu’une touche ici ou là, ne vous convient pas, le tableau vous devez le prendre tel qu’il est, avec ses défauts et ses qualités ; c’est pareil pour toute chose, quoi qu’on en dise, même d’une écriture, elle est dans le même acabit soumis aux mêmes règles, les mots ne sont que des approximations et la norme que l’on utilise pour les écrire n’est qu’approximative (issues de règles souvent abusives), elle est… elle aussi, car les connaissances, les impressions, les perceptions, les définitions que déterminent les mots ne sont pas parfaites, donc, par conséquent toute écriture ne l’est pas non plus, elles suscitent à tout moment au fil du temps, au fil des siècles, quelques améliorations ; et c’est vrai de n’importe quelle langue d’ailleurs, elles évoluent au cours du temps, les mots changent d’orthographe, de sens, ou certains meurent, n’étant plus usités, n’étant plus adaptés aux perceptions du moment ; cela a toujours été ! Eh, quand vous estimez qu’ici il y a une faute, c’est une faute de règles admises, seulement ! il faut savoir comprendre à travers les imperfections des mots, des orthographes et des grammaires, qui ne sont jamais, et nous ne serons jamais parfaites, c’est évident ! Il n’y a que des approximations, mais il faut trouver l’approximation la plus ultime (équilibrée) possible qui permette une compréhension la plus proche possible de la réalité, que l’on essaye de définir… que l’on essaye de définir, à travers des mots ; c’est cela le problème ! C’est valable pour toute littérature, pour tout ouvrage de science qui décrit les choses, des faits, des constats, des théories émises, qui ne sont que l’acceptation d’une perception du moment, comme une littérature l’est aussi ; elle n’est pas parfaite ; tout langage n’est pas parfait et ne vous formalisez pas pour une faute d’orthographe qui n’est qu’une coquille temporaire, essayez de comprendre, malgré l’imperfection de tout ce qui vient d’être dit ; de se comprendre… ce que l’on veut dire à travers tout cela ; c’est cela le souci, uniquement cel’… le souci ; le vivant procède avec le même mécanisme, car nos écritures, nos langages sont des langages du vivant aussi ! Nous sommes inclus au-dedans de ce règne (du vivant)… d’existences terrestres, et la transmission d’une information, qu’elle soit génétique à travers le code ADN d’une espèce à l’autre, d’un être à un autre, quand ils se reproduisent, elle aussi n’est jamais parfaite (une petite imperfection subsiste à chaque fois, plus ou moins prépondérante) ; l’essentiel pourtant, est transmis, et la petite variation (issue) de l’imperfection, créée parfois à bon escient, aussi beaucoup (souvent) à mauvais escient, une dérive, qui va entraîner du bonheur ou du malheur et toutes ses conséquences (la déficience d’une malformation), mais qui vont créer la nuance, et comprenons le vivant dans ce principe-là ! C’est dans l’imperfection que se font les choses, ce n’est pas dans la perfection, dans la retouche ultime qui donne (l’impression qu’un) un objet terminé et (est) parfait ! la perfection n’existe pas, le tableau ultime, non ! Le tableau, il est parfait dans l’harmonie que représentent ses imperfections et ses qualités, vous enlevez un des deux éléments, cela ne fonctionne plus ! Le portrait, d’un visage, s’il est trop symétrique ça ne marche pas, un visage est toujours plus ou moins asymétrique d’un côté et de l’autre, il y a des petites nuances, c’est pareil pour le reste, c’est toujours le même principe ; en fait, la réalité des choses se produit dans le petit détail qui crée la nuance et la variation, essayez de comprendre ce principe, de l’accepter et de raisonner avec cela, vous verrez, ça marche à tous les coups ! L’univers que nous occupons matériellement, dans la matière… dans l’univers que le… qui est perçu par la science actuelle et les savoirs, cet univers que nous occupons, ce qui nous est visible n’occupe que quelques pour cent de l’univers total (nos observations nous donnent cette perception) ; l’essentiel de l’univers nous est invisible, nous n’existons qu’en de… que dans le détail qui est observable ; il n’est ni parfait ni imparfait, il est ce qu’il est, mais c’est le petit détail… pour former ce petit détail, il faut un immense univers qui dans notre cas n’est pas perçu, voilà ! Tout se situe dans le petit détail, la petite anicroche, la petite nuance qui permet à l’ensemble de fonctionner ; il n’y a pas de perfection, ça n’existe pas (si tout était parfait, nous n’existerions pas) ! Par le simple principe que dans la réalité des choses, a priori, ça ne peut pas fonctionner autrement, on ne sait trop comment, c’est comme ça, voilà !

Après relecture et correction, ce qu’on aimerait avoir dit, sans hésitation :

Évidemment qu’un récit peut toujours être amélioré, dépouillé de ses quelques défauts, de ses quelques erreurs, de ses quelques imperfections, toujours ! Quelle que soit la chose, il y a ce souci de perfectibilité, qui n’est jamais totalement résolu ; mais à propos d’un tableau d’un peintre quelconque, quand il est terminé ou que son auteur l’estime terminé, et que vous obteniez ce tableau, vous ne demandez pas à son auteur, à celui qui l’a réalisé, de le modifier, parce qu’une touche ici ou là ne vous convient pas, le tableau vous devez le prendre (ou le refuser) tel qu’il est, avec ses défauts et ses qualités ; c’est pareil pour toute chose, quoi qu’on en dise, même d’une écriture, elle est dans la même situation, soumise aux mêmes règles, les mots ne sont que des approximations et la norme que l’on utilise pour les écrire n’est qu’approximative (issues de règles souvent abusives), elle aussi, car les connaissances, les impressions, les perceptions, les définitions que l’on détermine avec les mots ne sont pas parfaites, donc, par conséquent toutes écritures ne le sont pas non plus, elles susciteraient à tout moment au fil du temps, au fil des siècles, quelques adaptations (temporelles) ; et c’est vrai de n’importe quelle langue d’ailleurs, elles évoluent au cours du temps, les mots changent d’orthographe, de sens, ou certains meurent, n’étant plus usités, n’étant plus adaptés aux perceptions du moment ; cela a toujours été ! Eh, quand vous estimez qu’ici il y a une faute, c’est la faute déterminée par une règle admise, seulement ! Il conviendrait d’apprendre à se comprendre à travers les imperfections des mots, des orthographes et des grammaires, qui ne sont jamais, et nous ne serons jamais parfaites, c’est évident ! Il n’y a que des approximations, et il conviendrait de trouver l’approximation la plus équilibrée possible qui permette une compréhension la plus proche possible de la réalité que l’on essaye de définir… que l’on essaye de définir, à travers des mots ; c’est cela le problème ! C’est valable pour toute littérature, pour tout ouvrage de science qui décrit les choses, des faits, des constats, des théories émises, qui ne sont que l’acceptation d’une perception du moment, comme une littérature l’est aussi ; elle n’est pas parfaite ; tout langage n’est pas parfait et ne vous formalisez pas pour une faute d’orthographe qui n’est qu’une coquille temporaire, essayez de comprendre, malgré l’imperfection de tout ce qui vient d’être dit ; comprendre ce que l’autre veut bien dire à travers tout cela, c’est cela le souci, uniquement cela le souci. En y regardant de près, le vivant procède avec ce mécanisme, car nos écritures, nos langages sont des langages du vivant aussi ! Nous sommes inclus au-dedans de ce règne du vivant, au sein des existences terrestres, et la transmission d’une information, qu’elle soit génétique, à travers le code ADN d’un être à un autre quand ils se reproduisent, elle aussi n’est jamais impeccable ; pourquoi donc ? Une petite imperfection subsiste à chaque fois, plus ou moins prépondérante, l’essentiel pourtant est transmis ; et la petite variation issue de l’imperfection, créée parfois à bon escient, souvent à mauvais escient, une dérive, qui va entraîner du bonheur ou du malheur et toutes ses conséquences, la déficience venue d’une malformation, mais qui va créer la nuance ; comprenons le vivant dans ce principe-là ! C’est dans l’imperfection que se réalisent les choses, ce n’est pas dans la perfection d’une retouche ultime qui donnerait l’impression qu’un objet terminé est parfait ! La perfection n’existe pas, le tableau ultime, non ! Le tableau, il est parfait dans l’harmonie que représentent ses imperfections et ses qualités, vous enlevez un des deux éléments, cela ne fonctionne plus ! Le portrait, d’un visage, s’il est trop symétrique, ça ne marche pas, un visage est toujours plus ou moins asymétrique d’un côté et de l’autre, parsemé de petites nuances, c’est pareil pour le reste, c’est toujours le même principe ; en fait, la réalité des choses se produit dans le petit détail qui crée la nuance et la variation ; entraînez-vous à comprendre ce principe, de l’accepter et de raisonner avec cela, vous verrez, ça marche à tous les coups !
L’univers que nous occupons matériellement, cette matière que nous percevons dans l’univers, que nos sciences tentent de comprendre, cet univers dont nous faisons partie, celui qui nous est visible, n’occupe que quelques pour cent de l’univers total (nos observations nous donnent cette perception) ; l’essentiel de l’univers nous est invisible, nous n’existons que dans le détail qui est observable ; il n’est ni parfait ni imparfait, il est ce qu’il est, parsemé de petits détails… Pour former ce petit détail, il semblerait qu’il faille un immense univers, qui dans notre cas (pour l’instant) n’est pas perçu, voilà ! Tout se situe dans le petit détail, la petite anicroche, la petite nuance qui permet à l’ensemble de fonctionner. Il n’y a pas de perfection, ça n’existe pas ! Si tout était parfait, nous n’existerions pas et plus rien ne serait à inventer. Ce simple principe du détail nous montre que dans la réalité des choses, a priori, ça ne peut guère fonctionner autrement, on ne sait trop comment ? C’est comme ça, voilà !