(parole entre deux sommeils – 28 sept. 2021 à 1h21)
—> homéostasie, croire, religiosité, médecinité, scientificité, politicité, société d’holobiontes…
—> durée originale : 30’25 ; durée après retouches : 15’56
Pour revenir sur cet aspect maintes fois étudié, au sujet de ce phénomène homéostatique du vivant, où dans son programme, sa génétique, il est (existe) une formulation, qui le pousse à « croire », pour l’apaiser de maux quelconques (ou : d’un mal quelconque) ; cela euh… correspond à la recherche d’un bien-être, c’est commun. La plupart des entités existentielles sont dans cette problématique, trouver une situation qui permette un essor paisible, une symbiose, autant que possible, et dans bien des cas, le vivant n’a pas trouvé mieux que de leurrer les êtres multicellulaires ; il est probable qu’au niveau Bactérien, des êtres premiers, procaryotiques, comme disent les savants, cette problématique essuie des revers plus simplistes, plus rudimentaires ? Mais euh… ma connaissance du domaine ne me permet pas d’avoir un avis à ce sujet, il faudrait demander aux spécialistes de la question ? Quant à ce qui correspond à nous-mêmes… nous, entité multicellulaire : un être « holobionte », c’est-à-dire constitués d’une multitude de cellules domestiquées par un monde essentiellement Bactérien, ou de micro-organismes tels que les Acariens, et qui sévissent sur notre peau, par exemple… et euh… tous les autres êtres associés au fonctionnement de notre corps ; tout cet ensemble forme ce que les biologistes appellent un holobionte, un être multicellulaire qui vit en symbiose avec des organismes plus petits que lui, eh, ces mêmes organismes sont là pour, euh… les faire exister ; ils sont là dans notre système digestif, respiratoire, même dans le cerveau, on en trouve, d’après les dernières constatations qui ont été faites ; elles sont partout ces Bactéries, ces Archées, comme l’on-dit, qui est un groupe analogue aux Bactéries, mais de constitution un peu différente. Ces êtres unicellulaires sont (présents) même dans nos cellules vivantes, puisqu’ils les organisent, (ils) sont la centrale énergétique, dit-on, de chacune de nos cellules, elles convertissent les aliments en énergie. Elles sont au creux de chacune de nos cellules, on les appelle des mitochondries pour les animaux, et pour les plantes, vous avez le processus analogue, sauf qu’il interagit aussi avec la lumière, permettant la photosynthèse des plantes… les plantes agissent à un niveau différent de nous, mais les mécanismes sont analogues. Nous sommes multicellulaires au même titre que la plante, la seule chose qui nous distingue, c’est que l’animal, lui, a des capacités de déplacement qui sont très différentes de la plante. Et voilà la situation de chacun de nous, est de (revient à) nous stabiliser dans le milieu où nous existons, de vivre le mieux possible en équilibre, même si les choix que nous faisons s’avèrent au détriment des autres formes d’existence autour de nous, c’est selon notre degré de perception, d’organisation, notre éducation, notre volonté d’un apaisement ou d’une rivalité, d’imposer ses lois ou vivre en harmonie avec ses semblables, nous avons tous les modes de fonctionnement en… dans ce domaine !
Dans tous les cas, il y a cette recherche d’un apaisement, d’apprentissage, aussi, évidemment, mais cet apprentissage ne peut se réaliser sereinement qu’à travers une situation matérielle, un confort suffisant ; notre espèce a particulièrement réussi à ce niveau-là, mais la contrepartie est une dépense énergétique considérable qui épuise la planète ; la prise de conscience de cette situation va peut-être nous faire réagir suffisamment pour trouver un juste équilibre, eh, ce n’est pas sûr, il est peut-être déjà trop tard ? Et dans l’expérience que fait de nous, le vivant, peut-être, la page est-elle déjà tournée ? Le règne du vivant n’est pas à mille ans près, une extinction d’espèce va se produire en quelques dizaines… quelques siècles, afin de renaître différemment, organiser différemment, après que sont triés les êtres qui peuvent subsister, s’adapter et ceux qui ne peuvent pas, tout comme les dinosaures étant trop gros, ils ont disparu, et ceux qui ont résisté étaient principalement les êtres les plus infimes, tout comme maintenant ; à chaque fois qu’il y eut une extinction d’espèce, les êtres multicellulaires pâtirent les premiers, de la situation… à la base, toujours, toujours, ce sont des faits constatés ; ce sont les êtres unicellulaires qui sont le fond propre du vivant, qui vont (ils auront à) réorganiser de nouveau de nouvelles entités multicellulaires…
Un déterminisme inconnu (peut-être, le mot n’est pas approprié, à vous d’en trouver un autre) exprime une volonté d’évolution, de s’adapter… et de diversification ; eh, quand il s’agit de nous, de nous faire penser à ce que nous pensons en ce moment, et de prendre conscience de ce que nous sommes, de ce que nous faisons est d’un avenir incertain, quant à la pérennité de notre espèce ? Tous ces mécanismes, disais-je au début, sont régis selon des règles qu’une génétique organise, un plan de fabrique permet au sujet de se réguler et s’il ne le fait pas consciemment, des subterfuges sont là, les leurres dont on parlait (précédemment) sont là pour apaiser l’être ; mais s’il est conscient de ce mécanisme biologique qui l’organise et l’apaise, est-ce que le leurre a autant d’efficacité ? Cela doit s’apprécier différemment d’un être à l’autre selon le degré d’acceptation, de croyances, qu’il considère sur les choses ; de… d’admettre que sa croyance est un leurre qui l’apaise, peut le contrarier, et il ne voudra pas sortir de sa croyance par peur, non pas par conscience, mais par peur de contredire la voie qu’il a choisie, de considérer que l’on puisse se tromper, et… le doute, l’inconnu, est une source d’angoisse, qu’il faut apaiser d’une manière ou d’une autre ; eh, notre génétique a établi tous ces mécanismes « homéostatiques » de régulations et de croyances, ils en font partie ; la croyance d’une médecine douce, homéostatique aussi, basée sur des effets placebo, comme les médecines homéopathiques sont des leurres de type placebo évidemment, et qui donnent parfois des résultats ; mais avant tout l’esprit est leurré, et croyant que cela va l’apaiser, est apaisé ; et dans certains cas, son organisme s’en porte mieux, cela a été maintes fois vérifié ; et comme la substance homéopathique utilisée était infime, dérisoire, les effets secondaires sont quasi inexistants. Le but est de leurrer l’esprit, le corps, de lui faire admettre un… un possible soin avec cette méthodologie, et même si les substances mises en jeu n’ont réellement aucune efficacité, la psychologie, la croyance de la personne à travers ce leurre justement s’en trouve apaisée, régulée ! En fait, ce sont des fonctionnements relativement basiques au sein du vivant, tous les subterfuges sont bons, du moment que l’être est régulé ; tout comme un être hypernerveux, voulant tuer tout le monde, on le régule, on l’immobilise, on l’empêche de nuire, eh bien, ce qui suscite une angoisse, un mal, est du même acabit ! La tromperie, qui est une fonction du leurre, est là pour vous mettre dans une situation qui vous permette de progresser, même si vous progressez, euh… dans… à travers une situation où la vérité, la réalité des choses ne vous est pas dite, puisque l’on fait croire à des faits, à des soins qui vont vous apaiser. Dans cette action-là, vous être apaisé effectivement, dans bien des cas ; comme un enfant, on le cajole, quand il pleure, on tente de l’apaiser, on lui masque une partie de la réalité, on l’écarte, on l’enlève, on l’éloigne de la zone où un traumatisme a eu lieu, d’une souffrance on le soigne !
Il y a les blessures du corps, il y a les blessures de l’âme, elles sont souvent concomitantes et le leurre agit de même dans les deux cas, il a son effet. En fait, nous fonctionnons selon des principes purement basiques, toutes les sophistications d’organisation autour de ces principes, tant religieuses, politiques, scientifiques ou médicales, de tous les domaines que vous voudrez, le mécanisme est relativement basique dans le principe qu’exprime le vivant, ici, rien d’exceptionnel !
Ce mécanisme, l’homéostasie, ce mode de régulation est aussi vieux que la vie. Il en est un de ces principes essentiels, un être qui ne peut se stabiliser dans son milieu va avoir de sérieux problèmes de subsistance et selon son degré de perfectionnement, il va trouver tous les mécanismes nécessaires à provoquer une situation d’apaisement, s’il le peut, et s’il ne le peut pas, il risque fortement de périr ou d’être fortement dégradé ! C’est tout autant pareil pour ce que le vivant construit, tous ces outillements que notre genre humain fabrique, si une machine est mal faite, fonctionne mal, a quelques défauts, elle aura un mécanisme qui sera très vite contrarié par une usure abusive ou une déficience, la rupture de quelques organes qui ne seront pas suffisamment efficaces ou adaptés à l’usage que l’on souhaitait faire avec cet objet, que l’on souhaitait obtenir avec cet objet… La déficience de la machine, ben c’est pareil pour le vivant, il en existe tout le temps, on ne cesse d’améliorer, et le vivant ne cesse lui aussi de s’améliorer (cela veut dire que le vivant ne cesse de s’améliorer, il tente sans cesse cela). Que voulez-vous, cela a toujours été ainsi, pourquoi il en serait autrement, c’est dans notre principe !
Pas si compliqué que ça, le bonhomme ! Non, regardez tous les autres vivants, regardez les fonctions de base, de tout ce qui nous différencie, tout ce qui nous permet de nous déplacer, de progresser, d’apprendre, d’évoluer… tout cela est régi selon des bases très simples, au départ… Ce sont nos comportements qui peuvent s’avérer complexes, nos réactions, notre forme d’intelligence… se disperser selon des critères, des considérations qui vont lui apporter probablement parfois les moyens de se perdre dans des situations inextricables… Et si une entité vivante se perd, elle va permettre (accélérer) son autodestruction un peu plus rapidement que les autres, car si elle ne trouve pas un chemin, une voie de salut, qui lui permettront de s’équilibrer d’une manière ou d’une autre, d’évoluer, de s’adapter en fait, ben, il se passera toujours un peu la même chose : la destruction de sa construction, sa désorganisation et la redistribution de ce qui le (la) composa au sein du milieu terrestre où nous subsistons… redistribution de chacun de ses éléments à la terre, et à toutes les entités qui soit, se nourrissent de l’être qui sera ainsi dissocié, tué ; il n’y a pas véritablement de mort, il n’y a que des recompositions permanentes de structures de bases, qui se dissocient, se réassemblent… Les éléments de base étant les atomes, les particules élémentaires ; il y a fort à parier qu’au sein même des particules élémentaires, il y a encore plus petit, mais il y a un horizon que nous n’arrivons pas à dépasser pour l’instant (dans ce que nous en percevons) ! Eh, il est fort probable que plus nous regarderons dans l’infiniment petit… dans l’infiniment petit, plus nous découvrirons de la diversité ? Et, je pense que, au niveau de l’univers, dans l’immensément grand, on a la même problématique, il n’y a pas de limite ? Il y a dans les deux cas, deux horizons que nous n’arrivons pas à dépasser, puisque les dimensions, dans l’infime ou de l’immense, eh bien, ne peuvent être observées, puisque notre situation, notre perception, notre intelligence propre, ne permet pas de dépasser une certaine échelle de vision dans les deux cas. Tout comme l’organisation qui me compose, me permette de tenter de percevoir, de décrypter, ce qui me compose, et de décrire le mode de fonctionnement que l’on suppose organiser de telle et telle manière, comme nous l’avons dit depuis que cette parlotte a commencé ; comme on a déjà abordé le problème, à travers demain, ici jadis, on se répète, en essayant d’apporter de nouveaux détails, de nouveaux angles de vision, et que ce discours, s’il est mémorisé jusqu’au bout, ne sera pas forcément retranscrit en écriture, tant la parlotte s’éternise, on n’arrive pas à l’arrêter… Eh, on cherche à définir les choses d’une certaine manière, essayer de comprendre ce qui nous agite ; c’est ce que nous faisons en tentant de trouver un raccorde… un racontement qui est un sens, même si l’on s’égare ! La plupart du temps, beaucoup d’êtres s’égarent, n’arrivent pas à se stabiliser, ont une vie de merde ! C’est l’essentiel des vivants qui se trouvent dans cette situation, le confort est un luxe. Mais ce luxe se paye au niveau énergétique, il ne peut perdurer, ce confort, indéfiniment ; il faut trouver un juste équilibre entre le trop et le pas assez, c’est tout un art, cela, on parle d’harmonie, de symbiose, d’équilibre, de toutes ces choses-là, tous les fonctionnements de notre être, toutes les fonctions de notre être nous permettent… nous donnent les moyens de tenter d’avancer, de progresser, jusqu’à notre mort inévitable où nous nous dissocierons. Et cette mémoire qui s’accumule, que l’on tente de… d’extirper de la tête, à travers cette perception qui est en train de se produire qu’on tente de mémoriser de la sorte à travers la petite machine enregistreuse ; toute cette pensée sera peut-être jamais réécoutée ni réutilisée, nous n’en savons rien ? Au moment où nous la mémorisons, cette parole, il y a de dire tout ce qui a été dit et de l’englober à travers un récit, se retourne sur lui-même, eh, qui tente de tout appréhender en même temps, en tentant de ne rien oublier, ou de n’oublier que des choses infimes, tenter l’essentiel pour permettre à l’esprit qui s’anime et nous permet de l’exprimer tout ceci, de ne pas atteindre un certain degré de folie qui sorte du cadre ordinaire… de la folie ordinaire, qui nous fait résonner comme nous le faisons.
Voilà, où se situe, au jour d’aujourd’hui, toute la problématique du raisonnement que nous tentons d’avoir, nous ne savons si une cohérence va être trouvée à chaque fois ? Après, on verra comment cela sera décortiqué…