(parole du matin – 8 nov. 2021 à 4h56)
—> [du robote à la chose] [webosité] de la machine, approche technique (3e 4e)
—> durée originale : 21’39 ; durée après retouches : 13’33
Aujourd’hui, on hésite à gueuler avec la meute, car on n’a plus aucun contrôle sur ce que l’on puis (puisse) dire, et la façon dont cela va se répandre, la récupération que l’on fera de votre parole, de votre identité, de l’usurpation qui en sera faite inévitablement ; tout cela grâce aux réseaux webeux, la chose webeuse qui amplifie le phénomène d’alerte d’une manière peu contrôlé. Un emballement des sociétés humaines à travers ces technologies ne cesse de s’opérer, de s’amplifier, jusqu’à atteindre un point de rupture inévitable, « une arrivée droit dans le mur », comme l’on pourrait dire, inévitable ! Qui va arriver tôt ou tard…
(il se gratte le menton)
… dans très peu de temps ; c’est impossible que cela puisse durer ! Vu de l’intérieur, un peu à l’écart, là où le témoin que je suis vous parle, je vois bien ce qui se passe, étant d’autant plus accaparé par des tâches d’une technicité où je dois réparer tous ces appareillages… relier tous ces appareillages, reconnectés à la chose webeuse ; l’obsolescence de plus en plus rapide de tous ces matériels, de tous ces mécanismes électronisés et webeux, devient effrayante. La rupture est inévitable ! Je ne vois pas comment cela peut durer ainsi ? Oh, beaucoup perçoivent l’inévitable rupture qui va se passer (se produire), c’est certain ! Mais les cris sont disparates, les paroles détournées et amplifiées plus ou moins par des acteurs pas forcément conscients de leur emprise ; tout cela grâce aux réseaux webeux !
La moindre information diffusée à travers ce que l’on appelle des smartphones (des téléphones que l’on dit « intelligents »), devient ahurissante !
L’année qui va suivre va être terrible, je le pressens ! Comme l’animal que je suis, je perçois les frémissements, comme bien d’autres, d’une rupture inévitable. Une multitude d’exemples de situations que nous pouvons prendre à travers la chose webeuse, où les moyens de connexion, pour le moindre achat, pour la moindre diffusion d’une image, d’une sonorité, d’un filmage, une vidéographie, est (sont) récupérés par les protagonistes de ces réseaux, des sociétés tentaculaires qui ne cessent d’accumuler de l’information, que vous le vouliez ou non ; (elles) sont prises elles-mêmes dans une spirale qu’elle n’arrive plus vraiment à contrôler tant les acteurs abonnés à ces structures, tentent à leur propre niveau, de récupérer ce que leur permet la technologie, soit à des fins d’ego, de satisfaire son propre soi ou sa propre propagande, de son réseau à soit… Oh, cela peut être la réunion de fêtards, une bande d’amis, comme une bande de truands, de guérilleros, d’usurpateurs, de religiosités quelconques, tentent d’en récupérer les bienfaits comme les méfaits ! Greffez à cela la technocratie, la bureaucratie des systèmes qui permettent l’essor de ces réseaux devient faramineuse. La complexité du moindre achat devient aberrante, où le simple utilisateur doit valider des codes de plus en plus compliqués à mettre en place ; alors que l’on devrait trouver le système le plus simple possible, on complexifie inutilement… L’on complexifie inutilement, car le moindre achat sera de plus en plus permis, « que » à travers des machines d’une conception très récente ! Le moindre mécanisme, le moindre ordinateur fonctionnant encore parfaitement, s’il est d’une facture devenue obsolète, dépassée, la moindre machine qui atteint dix ans par exemple, elle, ne peut plus réaliser les fonctions d’un usage courant, comme le moindre achat ou la moindre validation d’un formulaire quelconque, administratif, bureaucratique, ou non ; la complexification devient aberrante (disais-je) ! Les technocrates réalisant, ingénieur ou non, tous ces mécanismes sont eux-mêmes dépassés dans un emballement qui va atteindre un point de non-retour, c’est inévitable ! Je ne vois pas comment cela peut s’améliorer, tant la complexification s’accroît ?
La moindre réparation d’un appareil devient problématique. On arrive à faire durer le plus longtemps possible, ces machines, mais elles ne sont pas prévues pour qu’elles puissent durer ; ou du moins, on fait tout pour qu’elles ne durent pas trop longtemps ! Certaines machines, qu’il m’arrive à réparer, fonctionnant parfaitement, doivent être agencées d’une manière suffisamment subtile grâce à des « patchs » conçus par des ingénieurs désirant combler ce problème d’une obsolescence programmée. Ces machines-là sont vouées à disparaître le plus tôt possible ; elles emmerdent les technocrates, les financiers ! Il faut les mettre à la casse (pas les machines, mais les technocrates, les financiers) ; tout comme les utilisateurs de ces technologies, s’ils vieillissent trop, les arguties de ces réseaux webeux, les contraintes technologiques, les systèmes de raccordement, toutes les fonctions électriques nécessaires pour l’usage de ces machines, deviennent de plus en plus complexes, les connecteurs ne conviennent plus, la norme utilisée est obsolète, très vite, très vite ! La version du système que vous utilisez pour faire fonctionner ces machines est aussi très vite obsolète ! On prétend permettre des télémaintenances, mais elles ne sont possibles qu’à travers des machines d’occurrence très proche, dont les délais de fabrication ou de configuration doivent être similaires. Il y a déjà quelques années, il était possible d’opérer ce genre de fonction (d’opérations) de télémaintenances (sur la plupart des machines) ; maintenant, c’est quasiment impossible, tant la normalisation, la contrainte technologique voulue par les technocrates, est pointue, que la moindre machine un peu ancienne ne rentre plus dans le cadre, elle est évacuée ; la connexion n’est plus possible, alors qu’avant cela l’était complètement ! on acceptait un degré de divergence assez grand ; maintenant non ! Les opérateurs (de ces réseaux) doivent (sous la contrainte financière d’actionnaires obnubilés par leurs seuls profits) à travers des produits qui auparavant étaient (souvent) gratuits, complexifier leurs installations, et implique à l’utilisateur final, le client de chaque système, de chaque machine électronisée que vous utilisez, d’avoir des compétences hors de portée (pour la plupart des utilisateurs). Et cela d’autant plus que vous êtes âgés, vous êtes très vite dépassé par les systèmes ! Non, là, on voit très bien que cela ne peut durer ? Quoi dire ? Si l’on élève la voix, tente d’alerter du non-sens, de la stupidité de certains choix technologiques, tant bureaucratiques sur les normes à employer, pour que tout cela fonctionne correctement, euh… de gueuler avec les loups, il faut choisir sa meute, sa propre meute, disais-je tout à l’heure. Et l’on ne sait trop comment faire ; la récupération qui sera faite de votre propre parole va devenir problématique. D’utiliser un langage suffisamment décalé, pour tenter un point de vue le plus neutre possible, devient très complexe. La machinerie biologique que nous sommes voit bien l’étendue du problème ? Et le mécanisme biologique de notre cervelle, comme de celle des autres, se situe dans une problématique qu’il est difficile de régler comme ça. Même ma phrase s’emberlificote dans des circonvolutions devenues incompréhensibles. On tente de la clarté et l’on s’engouffre encore plus dans des chimères technologiques devenues incompréhensibles pour le non initié.
La technologie vous permet, soit, de faire un certain nombre de choses, mais elle vous égare aussi ; le moindre achat d’une machine nouvelle implique qu’elles soient compatibles avec votre matériel existant, et une obsolescence devient inévitable. Vous achetez une nouvelle machine à imprimer, l’appareil qui permet de commander cette machine, lui, n’est plus à la mode, il est obsolète ! Il faut changer (remplacer) aussi votre ordinateur, vos câbles, vos systèmes de mémoire, les disques externes, les mémoires externes sont, elles aussi, obsolètes (ou pleines, saturés ou usées), près de la rupture, dont le mécanisme est usé volontairement, après que seulement quelques années d’usage, parce que l’on désire qu’il s’use le plus vite possible.
La moindre information, avec l’âge, atteint des sommets, des quantités presque incontrôlables. Le clic pour la moindre image étant facile, si facile, que l’accumulation de ces images d’une valeur plus ou moins idéale (égale), voire sans intérêt la plupart du temps, implique que l’on oublie le nettoyage de ces informations, à ne garder que ce qui vaut la peine ! Donc tout devient compliqué, trop compliqué, hors d’atteinte pour de plus en plus de personnes, et (cela) d’autant plus que vous vieillissez.
Les technocrates sont de jeunes personnes, les ingénieurs technocratiques sont aussi relativement jeunes, mais vivent dans un monde où ils ne perçoivent pas, ou n’ont pas la compréhension d’une réalité qui les dépasse (à cause souvent d’une pression financière aveugle, de l’actionnaire qui beugle !) et certains mécanismes deviennent absurdes. Une multitude d’exemples peuvent être pris et l’énumération de ceux-ci deviendrait bien trop fastidieuse, trop longue…