(texte électronisé – 23 mai 2021 vers 17h)
—> à corriger !
—> troisièmement « singes savants », [philosophia vitae]
Quelques extraits d’articles picorés de-ci de-là sur les réseaux webeux (inutile de citer leurs protagonistes, au vu de ce que l’on dira plus loin, espérons qu’ils comprendront les arguments…)
« La nature, dans bien des domaines, représente une source d’inspiration pour l’homme et ses créations. Pour ses déplacements, ses gestes, mais aussi dans les sciences, certaines espèces sont étudiées pour leur caractéristique et nous permettent d’innover ! C’est le cas par exemple des termites ou du martin-pêcheur… »
« Les plus grands progrès résultent parfois d’une erreur. D’un accident fortuit aux conséquences incalculables. Prenez, par exemple, le cerveau humain. Cet organe est aujourd’hui considéré par les biologistes comme l’objet le plus complexe de tout l’univers. En quelques chiffres : environ 100 milliards de neurones et un million de milliards de synapses. De quoi apprendre à lire, écrire, parler plusieurs langues, jouer d’un instrument de musique, déchiffrer les émotions de ses semblables, faire des plans à plusieurs années d’échéance, lire S… et apprécier un grand B… Comment en sommes-nous arrivés là ? »
Formulations du langage outrancières où l’on met par pure vanité, sans s’en apercevoir, l’humanité au-dessus du règne existentiel terrestre, vivant dans un monde en dehors, à côté d’une nature qui n’existe que dans notre tête. Quel est ce leurre adroit qui a fait bifurquer une partie de l’humanité dans une croyance, celle de sa suprématie sur le règne vivant ?
Faut-il le rappeler, ces écarts de langage, de gens apparemment bien nourris, nous égarent ? La nature est une vue de l’esprit, notre existence est étroitement liée au milieu où nous avons émergé, et notre dépendance envers des êtres préalables, comme un simple Ver de terre, ou les quelques milliards de Procaryotes (Bactéries…) au creux de nous, devrait nous ouvrir les yeux… Non, nous ne sommes pas seuls, nous sommes multiples et interdépendants.
Comme les dernières constatations biologiques nous le montrent, notre forme animale, un holobionte, est constituée d’une multitude « multicellulaire », chacune est commandée énergétiquement par un arsenal de Mitochondries (des Bactéries archaïques, a priori), elles sont à la manœuvre…
(Reprendre les récits sur pourcentage génétique 98 et 2 %, et cellulaire 90 et 10 %, et ceux sur cette notion de savoir qui sont le(s) cavalier(s), dans l’histoire ?)
…
(ajout du 19 juill. 2021 à 16h37)
Ces affirmations expriment diverses aberrations coutumières du langage :
Elles tendent, d’abord, à considérer l’humain comme une entité en dehors, ou à côté de la nature, alors que cette séparation s’avère purement fictive, nous demeurons au-dedans, sans aucune possibilité de le quitter cet univers ; univers et nature sont notre milieu, au même que la terre, nous sommes des entités terrestres, rien ne nous montre que l’on puisse exister en dehors ?
Quels que soient les vivants sur cette planète, les innovations/adaptations de chacun ont toujours servi aux voisins de modèle, la vie ne cesse de se plagier, homo sapiens au même titre que les autres, il s’en distingue comme chacun, par ses différences, il participe au même mouvement. Sa parole, ses chants, son envol, sont les pures copies de ce qu’ont acquis avant eux, les oiseaux, les insectes, le règne du vivant dans son entier nourrit ses progénitures de ses trouvailles…
En conclusion, ces affirmations expriment une pensée purement égocentrique, égotique, aveugle et vaniteuse, il conviendrait « qu’il la joue modeste » sur ce point ; d’apprendre à devenir plus humble, dans ce milieu qui l’englobe au même titre que toutes les existences, ce serait une adaptation souhaitable : réduire notre arrogance, voilà le progrès à accomplir, à ajouter à la longue liste des conditions de survie, et saupoudrez-y une petite dose de « bon sens » !
L’homme, au sein du vivant, est une espèce bébé, et comme tout bébé, il est programmé par ses gènes, appelé à explorer un monde dont il n’est pas le centre, mais seulement une de ses parties, une infime partie ; il le découvre par lui-même et s’en trouve contrarié, il vit dans une multitude construite tout autant d’une multitude d’êtres, il n’est qu’un holobionte (une symbiose sur pattes), parmi les autres, et certainement pas le maître du monde, encore moins de la terre, ce milieu, donné en partage ! Preuve de son ignorance, il monnaye des territoires et des êtres en de vulgaires bétails, dont il décide de l’appartenance, il « croit » qu’ils lui appartiennent ; un bébé, tout au-dedans de lui a déjà de quoi expérimenter sa vie, pour qu’il apprenne à se sevrer de ses envies « égotiques »…