(parole en marchant – 2 févr. 2021 à 16h30)

—> petit chemin, note, choix à valider ?
—> durée : 4’39

(pendant la mémorisation de la voix, la machine enregistreuse a révélé quelques harmoniques involontaires, probablement respiratoires, imperceptibles et non perçues, la résonnance fortuite de quelques cordes vocales, avec des bronches encombrées comme celles d’un asthmatique, résonne d’une manière automatique, une alerte conséquence d’une allergie sournoise passant par là… Aussi, une fatigue que l’on entend à travers une voix essoufflée)

Note : toutes les écritures « en marchant », les additionner (les ajouter) dans « petit chemin », car elles ont été réalisées dans le « petit chemin », dans le parcours correspond ; toutes celles qui sont liées à la forêt, les laisser dans « petit chemin », mais celles qui parlent d’autre chose, ne donner que le titre et la date, la laisser référencée à la date dite, à la date correspondante, et renvoyée au volume correspondant pour en lire le détail.

vers 1’14, harmoniques de respiration (entre 10 kHz et plus de 20 kHz)

Le « petit chemin » se trouve donc l’élément de cheminement principal, qui indique une chronologie ; les renvois successifs aux différents récits dans le petit chemin propre, dans le premièrement, troisièmement, quatrièmement, peu importe… voire des ajoutements ; toute la chronologie du « petit chemin » recense tous les textes réalisés en marchant.

Pourquoi cela ? Ben parce que c’est amusant de le faire, cela donne une idée de ce qu’un parcours, dans un cheminement, vous apporte. Quand cela sera fini, nous pourrons constater l’ampleur du désastre ou de la parlotte émise, et nous verrons bien ce que l’on constate, ne soyons pas pessimistes. Voilà, c’est tout !

(un aéronef passant dans le ciel, émet sa sonorité désagréable…)

C’est tout ? Oh, est-ce la fin ?
Vous me demandez si c’est la fin ?
La fin de ce qui se dit ici dans ce petit chemin, le dernier écrit en date ?
Oh, certainement pas, il y en aura d’autres ! « Est-ce la fin », me dites-vous, je n’en suis pas si sûr ? Je le saurais véritablement quand la fin me montrera sa figure réelle, de ce qu’il en sera de ce cheminement. On ne peut pas dire mieux… Effectivement, effectivement, alors, rendez-vous à la fin…
À la fin, évidemment !

sonagrammes audiométriques :



(parole en marchant – 2 févr. 2021 à 16h54)

—> petit chemin,
—> durée : 2’21

(son moyen, bruit de choc désagréable du bâton mal agencé à la machine enregistreuse)

Différencier la narration écrite, manuscrite, et la narration dite de la parole, de la voix mémorisée, puis de la narration électronisée directement d’une pensée en tapotant sur un clavier, ou d’une voix électronisée renvoie directement (à l’entendement du robote) sur le robote, la machine, tout autant électronisée (snif)…
Faire cela, monsieur, faites-le, cela va vous amuser !
Vous avez trois manières de dire, avec quelques options, nous varions de la manière dont on mémorise la parlotte, notifiez-le, précisez-le, c’est amusant ! Et en relisant chaque partie indépendamment l’une de l’autre, voyez ce que cela fait, la part manuscrite de la part vocale, transcrite donc, le langage n’est pas la même !
L’on ne parle pas quand on écrit, de la même manière que quand on parlote devant un microphone, celui qui mémorise la sonorité de votre voix, ce n’est pas pareil (version : Quand on écrit, l’on ne parle pas de la même manière que quand on parlote devant un microphone, la chose qui mémorise la sonorité de votre voix, ce n’est pas pareil) ; dites donc cela, faites-le de cette manière-là, c’est amusant, rien que pour passer le temps, voilà !

(parole en marchant – 2 févr. 2021 à 17h00)

—> petit chemin,
—> durée : 7’44

(quelques harmoniques involontaires, probablement respiratoires ici aussi… le chant des oiseaux est lointain)

Une clé à pipe trouée sur son manche… Non, une clé à pipe en forme de tournevis sur son manche, comme une poignée à pipe, de deux tailles différentes, l’une plus petite que l’autre évidemment… trouvée dans la forêt !
Qu’est-ce donc qui a perdu cela, certainement pas un Sanglier, ni le Faisan, ni le Lapin (fut-il blanc), ni un quelconque oiseau, d’ailleurs, ils n’ont pas usage de tel matériel, cela se saurait ? Il n’y a aucun doute, ce ne peut être qu’un bipède, hominidé de surcroît, qui oublia l’ustensile. Rendez-vous compte, perdre un tel outil, il semble un peu usé, il a servi, la matière est encore potable, acceptable, pas trop rouillé, il n’a pas été perdu depuis longtemps ? Il appartient sûrement à un de ces coupeurs de bois, ces boucherons ?
Boucheron ?
« Bu, bu ! »
Vous avez bu ?
Non, « bÛcheron ! »
Ah, d’accord !
Pas boucheron, boucheron, c’est dans la mer, je crois (snif) ?
(il confond avec les « bouchots », un support d’élevage des Moules et autres coquillages en bord de mer, encore un qui n’a pas taillé de la pierre…)
C’est possible ?
Pour les Huîtres ?
C’est possible ?
Bûcheron, c’est sur terre, dans la forêt !
Et qu’y fait-il au-dedans ?
Ben, il perd ses outils, vous venez de le remarquer, et… il découpe les arbres. L’outillement en question a sûrement servi pour quelques ustensiles de découpe ? Il n’a pas la taille pour un véhicule, une machine roulante, il est trop petit… Non, l’ustensile va servir évidemment pour un outillement accessoire à la découpe des arbres…
Vous me semblez convaincu par ce que vous dites ?
Plus que convaincu, j’en suis certain !
Euh, je me plie à votre diagnostic ; que faut-il faire le clamer bien haut, bien fort, qu’un outillement fût perdu dans la forêt, trouvé à telle date à tel endroit, pour que le propriétaire s’en aperçoive et vienne le réclamer ? Beaucoup d’énergie dépensée pour une si petite pièce ?
À mon avis, vous devriez vous taire, c’est ce que me disent les oiseaux, gardez la chose pour vous, elle vous rendra peut-être service ? Ne suscitez aucun autre ébruitement fatigant, à qui vous adresserez-vous, vous n’allez pas utiliser des haut-parleurs géants pour crier bien fort partout où vous irez que l’on a perdu pareil outillements, ce serait désagréable, inutile, sans effet ! Vous risquez de ne pas trouver la personne adéquate, à moins de dormir sur place et d’attendre qu’il repasse, comme un rapace !
Ah, vous avez raison, oublions cela, je le garde par-devers moi, je vais m’enferrailler de plus de quelque objet probablement inutile pour moi ?
(un oiseau se demande « quelle est donc cette intrigue superflue ? »)
Avançons, avançons !
Je n’en vois pas d’autres sinon quelques plastiques de part et d’autre (du chemin) ; mais c’est l’usage courant ici, on jette, on oublie, on pollue !
(une bourrasque s’en vient)
« Mécréant, mécréant », me dit le vent, mais lui, il rit, il s’en amuse, il me frôle, me flatte, m’apporte du bon air, et il s’en flatte, lui !
Vous semblez de bonne humeur ?
Cela peut aller… sur l’allée m’en avançant, la nuit arrive… la nuit arrive et la gadoue est ma dérive… sur ces pentes du chemin, si je glisse je me rattrape et m’enlise, ce n’est pas bon, il faut marcher là où la terre est dure…
(il croise une coulée d’eau)
… petit ruisseau, va t’en nourrir… Petit vent s’en vient, il va me pousser quand je redescendrai le chemin, c’est bien… Voilà, je ne dis plus rien…

sonagrammes :
210202-170030-1m105r

(parole en marchant – 2 févr. 2021 à 17h20)

—> petit chemin, du bon sens
—> durée : 8’09

(son moyen, bruit de choc désagréable à cause du bâton mal agencé à la machine enregistreuse, et le vent s’en mêle aussi…)

Vous n’êtes pas de quelque part, vous êtes pas, pardon, de nulle part, vous êtes de quelque part !
Alors ?
Si quelque chose, au creux de vous, vous dit (raconte) que « c’est comme ça et pas autrement » et que cette règle apparaît comme un simple bon sens, c’est que quelque chose au creux de vous, vous le dicte ! (version : Si quelque chose, au creux de vous, vous raconte « c’est comme ça et pas autrement », que cela transparaisse comme du simple bon sens, c’est que quelque chose au creux de vous vous le dicte !) Et si cette évidence est reprise par d’autres de la même manière, cela leur apparaît évident, d’un simple bon sens, aussi, sans qu’ils s’en tracassent plus ! Ce n’est pas une humanité vagissante qui l’a déterminée d’elle-même, c’est qu’au creux de vous quelque chose vous le dicte, vous le fait comprendre, agit comme un élément régulateur, homéostasie toujours ici, vous stabilise, vous donne un mode de pensée, une façon d’être… fluctuante, en fonction de l’évolution de l’être, eh, toujours dans un but évident de pérenniser l’espèce et de faire en sorte qu’elle puisse avoir les outils nécessaires à cela (version : Ce n’est pas une humanité vagissante qui l’a déterminée d’elle-même, au creux de vous quelque chose vous le dicte, vous le fait comprendre, agit comme un élément régulateur, homéostatique, toujours ici, elle vous stabilise, vous donne un mode de pensée, une façon d’être… fluctuante, en fonction de l’évolution de l’être, eh, toujours dans un but évident de pérenniser l’espèce et de faire en sorte qu’elle puisse pérenniser les outils nécessaires à cela). Donc, c’est le fruit d’une expérience ! L’expérience n’est pas celle des hommes, c’est celle du vivant ! Cette expérience n’est pas celle des hommes, seulement, elle est partagée par tous. Tout est relié, évidemment, nous nous en apercevons, comme une évidence, cela va de soi ; de considérer la chose ainsi, est, il me semble, une règle de bon sens, c’est tellement évident qu’il est difficile de s’y opposer, sauf par « idéologie ! » Eh, dans le vivant y en a-t-il une (véritablement), une idéologie ? Non (je ne pense pas) ! il y a un mode de fonctionnement, il y a un plan de fabrique qui varie tout le temps au fil du temps, qui (il) vous construit, vous permet d’évoluer, c’est lui qui (il) dicte la cadence ! Après, si vous évoluez, c’est en fonction de ce qu’il vous permettra, ce plan de fabrique se modifiera comme un élément d’adaptation, de pérennisation d’une espèce quelconque, quelle qu’elle soit ; qui a un privilège dans cette affaire ? Personne ! Ce n’est qu’une manifestation symbiotique quelque part, d’un agencement prévu depuis longtemps, une expérience vieille de milliards d’ans qui s’ingénient à vous faire concevoir les choses ainsi et pas autrement ; il y a toujours des déviants, des personnes qui s’opposeront à un simple bon sens, car ils sont, ceux-là, des êtres antagonistes, égotiques, qui (ils) voudront imposer leurs propres lois…
(le vent se lève)
… éphémères, puisqu’ils ne vivront qu’un temps. Eh, il y en a toujours eu, dans n’importe quel domaine, dans n’importe quel milieu. La vie n’a aucune perfection absolue, elle expérimente tout, de l’innommable, de la connerie pure, jusqu’à des comportements géniaux, extraordinaires, incroyables, toutes les variations entre ces deux extrêmes.
5’10 (monte le bruit d’un ruisseau, au fil de la marche)
Cela varie tout le temps, c’est un panel qui ne cesse de bouger et là-dessus, nous sommes tous différents, plus ou moins égaux selon le milieu, nos différences avantagent certains, désavantagent d’autres, selon les domaines abordés, selon les milieux où vous existez et selon la chance que vous avez de naître ici ou ailleurs, c’est un peu comme une loterie. Certains ont de la chance, d’autres ont une vie de merde ! Et je suis prêt à accepter ce fait que la plupart des êtres subissent une existence peu enviable, qu’ils ont tous une vie de merde ; c’est notre lot commun d’essayer de s’en sortir comme l’on peut, avec les armes, les renforts que l’on peut, ce n’est pas facile pour la plupart. Alors, ne vous en étonnez pas que certains pètent les plombs, divaguent, terrorisent ou se suicident (en criant la gloire d’un dieu quelconque, par pur désespoir). Ah, la vie a ceci de clair qu’elle a le panel de tous les possibles dans sa besace ; elle nous transforme, nous expérimente, pour voir comment ça fait un être qui déconne, un être superbe, exceptionnel, ou comme un vagabond, ou n’avoir qu’une vie banale, tous les champs sont expérimentés en même temps ; dans nos différences, nous formons tous… tous, ce que l’on appelle le vivant.
Voilà, c’est dit ! Le prof ferme sa… grande bouche !
Merci de ne pas avoir utilisé le mot désagréable !
Mais je vous en prie, pour une fois je suis poli, voyez ? Ah, je fais des efforts !
Merci, merci…