(parole entre deux sommeils – 29 nov. 2021 à 1h23)
—> entête préalable pour un prête-nom (5e, de l’auteur et du scribe)
—> durée originale : 13’50 ; durée après retouches : 6’12
(méthode : l’accueil présente le récit à travers la voix qui le dit, le texte transcrit ensuite, en même temps, parsemé des images de chaque sujet abordé ; la navigation se réalise au travers de chaque terme relié comme des mots-clés aux diverses rubriques, associant les images à tous les genres… tout est mélangé !)
(un prête-nom pour celui qui pond des images, à défaut de pondre pour de bon une progéniture semblable à lui…)
Ah, euh… ceci est un prête-nom, pour les commodités d’usage, le temps d’une existence…
Ceci est un prête-nom pour les commodités d’usage, le temps d’une existence, le temps de nommer les choses…
Ici, il y a un prête-nom, on dénomme, euh, l’élément euh… varié *, ayant constitué toutes ces sortes de griffonnages, gribouillis, coloriages, etc. ; prête-nom, le temps d’une existence, que l’on oublie après ou qu’on laisse pour un autre usage, à reprendre par quiconque en aura besoin, de son usage.
Euh… ce qui va venir euh… après euh… euh, cette précaution d’usage, ce que l’on s’apprête à dire, d’une manière encore pas tout à fait certaine, c’est que tout ce que l’on présente ici, dans une description approximative, et parfois très précise des choses (snif), eh, c’est que l’on souhaite à une date anniversaire prochaine (snif), que tout ce qui est… que tout ce qui est présenté ici, soit distribué à tout va, à tout vent, au premier preneur, à travers une aide que l’on appelle le vent, et qui, le vent ! le gribouillage, le coloriage, le vent ! Et de la photographie numérisée, que le… que cela en soit de même ; oh, non pas vendu, mais distribué à qui voudra en faire usage, pour illustrer ou se souvenir (snif, snif) de l’instant qui fut saisi, qui fut saisi après le clic photographique !
Donc point vendu, ceci ! Il ne s’agit pas euh… de vendre la photographie, puisqu’elle est l’expression d’une chose qui n’appartient à quiconque, l’instant saisi du moment, l’image d’autrui, d’un paysage, de personnages, de tout ce que vous voudrez, cela n’appartient à personne en fait !
Non ! Euh, n’est vendu que les gribouillages, les coloriages, du fait même du varié * (l’entité), qui établit cette activité un certain temps, à qui l’on prête nom, le temps qu’il fasse ceci ou cela, et puis qu’il disparaisse ensuite, comme c’est d’usage !
Eh, si l’on ne trouve aucun acquéreur à la chose, à travers un feu de joie festif ou utilitaire pour démarrer le four, à l’allumage d’une cémarique… d’une céramique que l’on veut cuire, par exemple. Il faut bien un petit bois, quelques papiers, pour démarrer l’allumage ? Ce serait une bonne idée que ces gribouillages servent une dernière fois d’une manière fort utile et qu’on les oublie par la suite, comme l’on oublie la moindre brindille de bois qui servit à allumer le moindre feu, le moindre four jadis.
Tout est à prendre, rien n’est laissé, tout doit disparaître d’une manière ou d’une autre, disparaître du lieu où l’on stocke ces quelques coloriages, ces quelques papiers illustrés, griffonnés…
Et puis quoi d’autre ?
Oh, je ne sais pas moi ? (clic) Après, on éteint la lumière, on s’en va… comme c’est d’usage, vous dis-je, c’est l’usage ! Toute chose ne dure qu’un temps, toute existence commence, subsiste un temps, et disparaît peu à peu ou subitement ; c’est toujours pareil ! Même une étoile, elle naît, brûle tout son gaz, meurt, explose ou s’écrase sur elle-même, peu importe, grossie, rougie… de diverses sortes il existe d’étoiles, le temps qu’elles construisent ce qui nous assemble, les particules qui nous composent, c’est l’usage, c’est la règle, et après, elles disparaissent, se décomposent pour laisser la place à d’autres choses qui recommenceront une nouvelle aventure ; un nouveau visage au monde se présentera, à qui osera le voir, pourra le voir, ce monde nouveau ; peu importe qui, peu importe quoi, cela a toujours été.
Oh, vous n’attachez d’importance aux choses (que) le temps de votre existence, vous disparaissez et l’attachement disparaît avec vous ; oh, vos descendances peuvent reprendre le flambeau, mais eh eh eh, cela durera qu’un temps vous savez, rien n’est éternel et tout n’est que recompositions… Éternel est le mot ! Éternel, est le mot…
* (à redéfinir l’élément varié : qui ne cesse de varier, vous, les choses qui vous assemblent, chaque entité, la mouvance du temps ; le vieillissement est un changement perpétuel, où naquit l’idée mise en œuvre dans ce monde que rien n’est éternel ; c’est le mot.)
(ajout)
« De toute façon, on n’en tirera pas plus, de la bête ! »
…
(parole entre deux sommeils – 29 nov. 2021 à 1h41)
—> suite (lieu divers)
—> durée originale : 7’29 ; durée après retouches : 4’00
(étude de la reconnaissance à travers les exemples d’un travail dit « artistique » ; remise en cause de la philosophie « égotique » et « pécuniaire » se cachant derrière)
Ah oui ! Euh… de reconnaissance, vous parliez ?
Ah oui, mais ici, personne ne désire de reconnaissance, cela ne sert à rien ; à reconnaître quoi ? Que l’on fit tel ou tel gribouillage ? Mais, le pondeur de la chose, n’en désire point, de cela ! C’est son choix, laissez-le libre de son choix, enfin ! De reconnaissance, il n’en veut pas ! À quoi ça sert ? Que des embarras ! Il n’y a pas de choses financières là-dessous ; que des embarras, vous dis-je, cela lui procure… Donc, pour le richissime qui acquerra un quelconque de ces gribouillages, il l’acqu…, il l’a… il l’obtiendra bien cher, certes, mais pour une noble cause, nourrir le plus pauvre… Plus il sera riche, plus il payera cher ! Que ces gribouillages ne servent pas aux pauvres, ah, au pauvre, on lui donne ! Non, c’est pour amadouer le richissime, qu’il crache sa monnaie (et qu’on s’en amuse), qu’il la répartisse mieux, et qu’on lui donne en guise de viatique, ces gribouillages ! C’est tout au mieux ce que l’on puisse faire. C’est tout au plus, ce que l’on puisse faire de mieux, à son endroit, qu’il change de manières, d’acquérir sans cesse cette monnaie délétère ; « il faut changer nos manières », c’est ce que dit le gribouilleur ! Il ne veut pas rentrer dans cette tradition du satisfecit, de la satisfaction d’une reconnaissance de son moi, ego, etc., toutes ces choses-là, euh, cela l’incommode fortement ! Non ! D’ailleurs, euh… euh, puisqu’il ne souhaite pas être nommé, que l’on ne le nomme pas ! Certes, on lui prête un nom, le temps d’une existence, et après, basta ! Oh !
Signature ?
Sans nom !
Pas de nom, pas de signature ! Oh, autant que possible nous avons détruit toutes les signatures ; abusive, cette marque, abusive ! Mais, c’est un choix ! Enfin, chacun fait comme il veut, enfin ! Ici, ce n’est pas le cas, voilà !
Point de musée où l’on exposerait ces… gribouillages ?
Non, c’est donné aux plus pauvres, c’est vendu très cher aux plus riches… Amusements de l’esprit, on sait très bien où cela nous mène, on sait très bien que sans la gloire d’un achat conséquent sur une « chose » d’une préciosité que l’on décide, le richissime s’y laissera prendre ! Mais, si la chose s’avère bien désuète, il n’y mettra point de monnaie… dans la manière d’acquérir tout ceci, il y va de sa réputation !
À moins, que certains en décident quelques facéties de faire connaître le gribouillage plus qu’il n’en faut, et que cela attire, comme des mouches, l’enfriqué plein (les enfriqués pleins) de sous voulant acquérir la chose ?
Ah, certes, là, nous ne dirons rien…
Ah, les conditions sont très claires, très précises, veuillez les lire ici ou là, c’est précisé de la manière que voilà, ah ah ! Qu’ils se prêtent au jeu, tant mieux ; qu’ils rejettent d’un revers de la main la chose, tant pis ; ce n’est pas bien grave…