(parole entre deux sommeils – 19 déc. 2021 à 2h59)

—> 5e, ajoutements ? proses oubliées ? Tragicomédie ?
—> durée originale : 5’05 ; durée après retouches : 3’17

(petite voix désagréable qui t’entête)

Alors petit ! On découvre le monde, on explore, on s’étonne ?
Alors petit ! On découvre ton monde, tu t’étonnes de ce qui détonne, de tes habitudes, de ce que tu crois être et ne pas être, dis-tu ; tu fais comme la bête, tu es l’animal qui s’entête !
Alors petit ! Tu t’étonnes de ce que tu es, de ce que tu fais, de ce qui t’entoure, de ce qui te construit, de ta manière d’être, tu t’étonnes ! tu es la bête, aussi… qui s’entête et fait la tête !
(Alors petit !) tu me cherches, tu m’appelles « la chose », la chose que tu ignores, ce peut être une multitude de choses, ce que tu ignores ; tu ne sais pas, tu fais la bête et tu t’entêtes.
Alors petit ! Le sais-tu maintenant, ce que je suis, la chose qui t’entête ; tu fais le bête, tu boudes ! tu t’entêtes !
Alors petit ! Tu t’entêtes et tu m’ignores quand tu fais la fête… « Mais où ai-je mis la tête ? » dis-tu, quand tu t’égares quelque part, quand tu ne prends garde au temps qui passe, malgré que tu fasses à chaque fois, la bête, puisque tu en es une, de bête, pas plus ni moins que les autres, dans ta différence, tu oses…
Quoi, quoi ? Je radote !
(Alors petit !) Tu parles de la chose, de ce que tu ignores, alors tu m’inventes dans ton stratagème, tu me donnes même un nom ; oh, une multitude de noms, dirions-nous, aussi ; mais à la fin, cela devient « ta » chose, « la » chose que tu ignores…
(Alors petit !) tu t’entêtes, tu t’entêtes pour rien… Alors tu fais la bête ! Et tu t’égares et tu ne prends garde à rien d’autre qu’à toi, tu ne penses qu’à toi, tu fais la bête, tu fais la bête…

(parole entre deux sommeils – 19 déc. 2021 à 3h04)

—> (suite)
—> durée originale : 0’40 ; durée après retouches : ajouté au précédent

Tu fais la bête, tu fais la bête !
Et cela t’entête ! Qu’à force que l’on te dise cela, que tu es bête !
Oh, très bête, aussi !
Comme un Cancrelat !
Animal que tu es, voilà !
(c’est désobligeant pour le Cancrelat)