—> 1. « İl », il, lui, dans les rêves nouveaux, 205.
—> Contexte : initialement mis pour « petit chemin magique », mais peut être transposé pour « lui », le nom nommé (??)
—> transposé à la première personne pour « petit chemin magique », c’est le vieux savant qui parle…
—> revoir transcription, trop corrigée, remettre en partie les termes du langage parlé et ses répétitions
(parole en marchant - 4 août 2017 à 19h13)
Non ! Ce n’était pas que les animaux ne le craignaient pas, quand il passait après d’eux, ils ne s’évadaient pas, non, c’était qu’ils ne le voyaient pas, ne le sentaient pas, ne le ressentaient pas, il marchait à côté d’eux sans qu’ils le pressentent, c’était étonnant ; il avait cette manière de se déplacer d’une façon irréelle, comme à travers un songe où tout devient possible, et là maintenant, il avançait sur son chemin, sans heurt tranquillement, sans entêtement, à sa mesure, de ne surtout pas agir comme un humain, c’était ça toute sa différence ; d’un pas nonchalant, s’arrêtant régulièrement, admiratif souvent, il épiait le panorama, d’ailleurs un blaireau, un chevreuil, ce lièvre encore, même un homme, si l’un d’eux s’aventurait auprès de lui sans le voir, c’est qu’il avait cette manie très opportune de se positionner dans une attitude particulière, on ne saurait trop dire, un mimétisme peut-être, dû moins nul ne le percevait à cet instant en aucune manière, c’était étrange ! Un observateur qui avait la chance de le discerner, au loin (à distance), ne distinguait pas cette nuance, il l’a remarqué seulement lorsqu’il regardait un cerf ou une biche passer à côté de lui, à croire qu’ils se connaissaient, l’un n’était pas effarouché par l’autre, non, lui, il restait un contemplatif, il se délectait de l’évènement, ne provoquait rien pour les effrayer, c’est certain, il les saluait à sa manière ; ce salut montrait un respect silencieux… Souvent avec un grand sourire, il se disait que la nature semble belle parfois, moins quand le chasseur apparaissait là abattait (attaquait) le même cerf, quelques secondes plus tard… Ah ! il n’y voyait que de la bêtise, de l’inutilité de ce geste, aujourd’hui qui a besoin d’un chevreuil pour vivre, dans nos pays ? C’est superflu, dorénavant existent d’autres façons de se nourrir, ah ! Or, on pourrait rétorquer : « dégustez plutôt les champignons d’ici ou les fruits de l’arbre à côté, ou ces plantes, ailleurs, dans les champs ou les vergers » (pollués de pesticides), puis perfidement ajouter : « mais ce sont aussi des êtres les poires ! », ben oui, on ne peut pas survivre sans absorber un peu de vivants, d’une manière ou d’une autre, de toute façon la vie s’entre-mange perpétuellement, inévitablement après votre mort vous êtes digérés à votre tour par des bactéries, les mouches, des vers de terre, je ne sais trop quoi encore, sinon des micro-organismes innombrables…
Effectivement, la vie ne montre qu’un entre-mangement réciproque et la chose qui nous distinguerait des autres vivants semblerait que nous aurions une conscience assez originale (quoique contestable), elle nous donne une responsabilité toutefois, celle de pouvoir juger de la mesure de nos actes… « À pouvoir estimer la juste mesure de nos actes », l’avons-nous cette compétence ? Je ne dis pas que nous en usons pertinemment, loin de là, c’est d’évidence l’inverse, cette dextérité n’en demeure pas moins hasardeuse, même pas volontaire, elle apparaît comme une possibilité ; un développement probablement très génétique nous a amenés à avoir cette attitude, une volonté déterministe, une recherche a priori, à tenter de résorber une carence pas forcément unique d’ailleurs, mais bien partagée entre plusieurs entités, elles désirent toutes atteindre une certaine adaptabilité, et particulièrement celle d’évoluer de leurs conditions ; l’homme y joue un rôle, et le souci qu’il doit dans cette perspective s’ouvrir de sa typique perception de lui-même ; l’éveil, son éveil, notre éveil viendront dans l’acquisition de nouvelles compétences ; et celles-ci permettront d’appréhender le monde situé autour de notre propre sphère, de nos propres villes. Quoi dire de celles-ci ? Elles ne se trouvent pas en dehors de la nature, comme l’ont déjà exprimé des philosophes depuis bien longtemps ; non, les cités, les sociétés humaines, restes dans la nature, elles font partie intégrante de celle-ci, et tout le problème réside dans cette prise de conscience, ce réapprentissage d’une notion oubliée par notre espèce tout entière, à discerner cet état de fait ; chose très mal perçue encore aujourd’hui, malgré que les esprits les plus éminents, bien des siècles auparavant aient maintes fois affirmé cette nuance, elle n’est pas entièrement intégrée, elle nécessite une évolution, à nouveau, pour cela ; mais ce fait s’avère une annexe à bien des cas (de l’existence courante de chacun), ne semblant pas central, d’où un manque d’éveil global des peuplements humains, qui continue dans leur processus vivant à se développer, dans l’ignorance la plus totale du milieu où ils sont ; bien des vies se sont confrontées à cette situation, mais à un moment ou un autre, il se posera un problème d’adaptation à savoir gérer, et nous nous en trouvons toujours très loin.
(→ choisir entre « savant fou » et « lui », revoir le contexte)
Peut-être, lui, le savant que l’on dit fou, garderait assez d’énergie encore à son âge pour exprimer (tout) cela, eh ! comme il raconte, « je n’ai plus vingt ans, on doit laisser la place aux jeunes ; j’ai réalisé ce que j’ai pu et c’est à la jeunesse de s’emparer de son futur, si elle l’estime nécessaire ; ce n’est pas à moi d’en juger, je n’ai pas à décider seul de l’avenir d’une quelconque humanité, de quel droit, par quelle morale je devrais oser me permettre cette revendication. » Non ! il ne conservait aucune énergie à cela et aucun grief à maintenir dans une opposition permanente avec des esprits qui ne partageraient pas ses idées ; voilà, son temps était presque achevé ; il discutait, enseignait à qui désirait bien garder de sa parole ; après, vous en utilisez ce que vous voulez, ce n’est plus son problème, il s’en fout complètement, il le dit lui-même « à vous de prendre vos responsabilités… »